Après l'examen, il est normal d'avoir de légères crampes abdominales et de faire des gaz. On vous demandera de rester à la clinique pendant 1 ou 2 heures. Si vous avez reçu un sédatif au cours de l'examen, vous ne serez pas en mesure de conduire ou d'opérer de la machinerie pendant 24 heures.
Après la coloscopie :
Les malaises les plus fréquents après l'examen sont une sensation passagère de gonflement ou de crampes abdominales. Vous pouvez également être somnolent si vous avez reçu une sédation pour l'examen. Par conséquent, vous pourriez avoir de la difficulté à vous concentrer.
La complication principale d'une coloscopie est le risque de perforation de la paroi digestive, il s'agit d'une urgence médico-chirurgicale. Il existe également un risque hémorragique suite à l'exérèse de polypes. En cas d'anesthésie générale, il existe un risque cardiorespiratoire.
Après une coloscopie, il est normal que vos selles soient déréglées ou différentes de vos habitudes. Cela peut durer jusqu'à une semaine après votre intervention.
Vous pourriez donc vous sentir fatigué après votre coloscopie. Vous pourriez également être plus distrait ou avoir des difficultés à vous concentrer. Pensez à bien vous reposer pendant les 24 heures qui suivent votre coloscopie.
Après l'examen, il est normal d'avoir de légères crampes abdominales et de faire des gaz. On vous demandera de rester à la clinique pendant 1 ou 2 heures. Si vous avez reçu un sédatif au cours de l'examen, vous ne serez pas en mesure de conduire ou d'opérer de la machinerie pendant 24 heures.
Le principal risque grave d'une coloscopie est une perforation, cette complication est rare et concerne environ 1 cas sur 1000. D'autres complications sont des douleurs abdominales, des hématomes ou des saignements.
La position la plus rassurante est le décubitus latéral gauche mais il pourra être nécessaire lors de l'examen de pouvoir aisément mettre le patient en décubitus dorsal (boucles, liquides résiduels au retrait dans le colon descendant) ou l'inverse si l'examen est débuté en décubitus dorsal.
Si ingurgiter 4 litres de produit en un jour s'avère trop pour une personne, la prise en deux fois : 2 litres la veille, 2 litres le jour de l'examen permet d'améliorer à la fois la tolérance et l'efficacité de cette purge.
La surveillance par coloscopie est plus ou moins rapprochée selon les caractéristiques des polypes adénomateux. Il n'existe pas de limites d'âge strictes pour arrêter les dépistages. La décision est prise en concertation avec le médecin et il est important de respecter les contrôles programmés.
Voici les raisons les plus fréquentes qui peuvent vous amener à passer ce type d'examen : Dépister des polypes, Rechercher une sténose, Dépister un cancer colorectal.
Les polypes à fort risque de cancer sont : les polypes adénomateux. Ils sont caractérisés par une prolifération des cellules des glandes situées dans la muqueuse du côlon et du rectum et peuvent avoir des formes différentes (polype sessile, pédiculé, plan...).
Dans 60 à 80 % des cas, les cancers colorectaux se développent à partir d'un polype. Cependant, tous les polypes n'évoluent pas en cancer du côlon.
Après la coloscopie
Dès le lendemain de l'examen, vous pouvez reprendre vos activités sans difficultés. Dans de très rares cas, des complications peuvent survenir : perforation de la paroi digestive, hémorragie digestive…
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
Pendant les 24 heures qui suivent la sédation :
Vous ne devez pas conduire une voiture ou utiliser de la machinerie lourde. Vous ne devez pas boire d'alcool. Vous ne devez pas être responsable d'autres personnes, y compris des enfants.
Déroulement. Une coloscopie longue dure entre 15 et 30 minutes. Au cours de cet examen, le médecin introduit un tube mince et souple, de la grosseur d'un doigt, dans votre rectum. Ce tube, appelé « coloscope », se termine par une minuscule caméra.
Si votre coloscopie a lieu le lendemain après-midi, vous pouvez prendre un repas léger la veille au soir (sans produits céréaliers) : bouillon clair, pain blanc avec fromage blanc nature ou confitures en gelée ou miel, riz blanc, pâtes, yaourt nature, pudding sans céréales.
Pour examiner toute la paroi du côlon, celui-ci doit avoir été vidé de son contenu fécal et la paroi doit être propre. Une coloscopie de bonne qualité est un examen effectué jusqu'au bout, au cours d'une exploration suffisamment longue et sur un côlon propre.
Vous devez être strictement à jeun (sans boire, ni manger, ni fumer), sauf avis contraire du médecin qui réalisera l'examen. Toutefois, si vous suivez un traitement, vous devez le prendre avec un peu d'eau.
Helsinki, Finlande – Une étude confirme que le lavement colique préparatoire à la coloscopie n'affecte pas durablement le microbiote et que le protocole d'absorption en deux temps et à demi-dose de la préparation laxative est moins agressif d'un point de vue bactérien qu'une pleine dose en une seule administration.
Coloscopie de contrôle**
À 3 ans, puis tous les 3 à 5 ans selon les résultats et le niveau de risque. Après 2 coloscopies normales : 5-10 ans ou arrêt à discuter.
Les petits polypes se définissent par une taille inférieure à 1 cm. Au sein de ce groupe, on fait la distinction entre les petits polypes (« small polyps ») de taille comprise entre 6 et 9 mm et les très petits polypes de taille inférieure ou égale à 5 mm (« diminutive polyps »).
Le champ de la résection endoscopique (RE) s'est étendu aux gros polypes (GP) colorectaux (≥ 20 mm) et aux polypes géants (PGé) (≥ 30 mm). Certaines séries font état de taux de succès proches de 100 % (1,2). Elles sont de petite taille et/ou monocentriques.