La survie relative est de 85% à 5 ans chez l'homme et 92 % chez la femme, selon l'Association France Lymphome Espoir.
En effet, le lymphome est souvent mal diagnostiqué et confondu avec la grippe ou la fatigue. Un diagnostic précoce est néanmoins important, car certaines formes de lymphome, si elles ne sont pas traitées, peuvent mener rapidement vers la mort.
Les lymphomes non hodgkiniens se traduisent habituellement par une adénopathie, c'est-à-dire l'augmentation de volume d'un ou plusieurs ganglions. Ceux-ci ne sont ni douloureux ni inflammatoires et grossissent lentement.
Le lymphome folliculaire, cancer du système lymphatique, est le 2ème lymphome le plus fréquent. A ce jour, on ne sait pas le guérir. L'espérance de vie des patients est de près d'une quinzaine d'années, avec un traitement initial de 6 mois, reposant sur l'association d'une chimiothérapie à des injections de Rituximab.
S'ils sont présents au niveau de l'abdomen, ils peuvent être responsables d'une gêne abdominale, de maux de dos ou de ballonnements. D'autres symptômes sont fréquemment associés à la survenue d'un lymphome : une fièvre persistante, des sueurs importantes (surtout la nuit) et une perte de poids inexpliquée.
"Tous les signes sont possibles mais chez les sujets jeunes, les lymphomes sont le plus souvent dans le médiastin (ndlr : milieu du thorax, entre les deux poumons), probablement à cause des résidus thymiques et il faut y penser devant des signes respiratoires (dyspnée, toux, douleur thoracique ou gonflement du cou).
C'est ainsi que se développe une leucémie (un cancer du sang) si cette accumulation se fait dans le sang et la moelle osseuse. On parle de lymphome (un autre type de cancer) lorsque cette accumulation se fait dans les ganglions et le système lymphatique.
La fatigue est l'un des symptômes associés aux lymphomes (et aux cancers en général) le plus fréquemment rapporté par les malades. Ainsi, d'après les études réalisées jusqu'à présent, elle concerne entre 40 % et 90 % des personnes atteintes d'un cancer.
Stades du lymphome. Stade I (début de la maladie) : le cancer est présent dans un seul groupe ganglionnaire ou dans un seul organe ou région à l'extérieur des ganglions lymphatiques. Stade II (maladie localisée avancée) : le cancer est présent dans plusieurs groupes ganglionnaire situés du même côté du diaphragme.
Pendant les premiers mois de la maladie, les lymphomes, et en particulier ceux qui sont dits indolents, passent inaperçus. À un stade plus avancé, les lymphomes peuvent provoquer de la fatigue, la fièvre, des sueurs nocturnes ou une perte de poids inexpliquée.
Le lymphome de Burkitt est un cancer qui se développe à partir des cellules (lymphocytes B) des ganglions mais aussi d'autres organes et en particulier la moelle osseuse, l'intestin, et les amygdales. C'est un lymphome non Hodgkinien qui évolue très rapidement (agressif).
Par exemple, un lymphome diffus à grandes cellules B localisé, qui représente un tiers des cas de ce type de lymphome à grandes cellules B, peut être guéri dans 80% des cas. Un lymphome folliculaire étendu est plus difficile à guérir mais demeure compatible avec une survie prolongée.
Le plus souvent, le lymphome n'est pas visible sur les examens sanguins courants.
Les lymphomes faisant partie des cancers dont le taux de guérison est élevé, les patients sont invités à penser à leur vie après le cancer. Certains peuvent même continuer à travailler pendant les traitements, d'autres, en revanche, ont besoin de repos et prennent alors le temps nécessaire.
Chaque année, environ 30.000 Français sont atteints du lymphome, un cancer peu connu qui s'attaque au système lymphatique. Pour se soigner, la chimiothérapie, la radio-immunothérapie, les anticorps monoclonaux ou encore la greffe de moelle osseuse ont une place de choix.
Des 2 types de lymphomes à lymphocytes B les plus fréquents, le lymphome folliculaire engendre généralement un meilleur pronostic que le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB).
Cette maladie du sang est caractérisée par la prolifération maligne de lymphocytes (cellules lymphoïdes et réticulaires) qui tendent à infiltrer tout l'organisme et différents organes contenant du tissu lymphoïde, la plupart du temps aux ganglions, du foie et de la rate, provoquant une augmentation de leur taille.
Le traitement des rechutes de lymphome non hodgkiniens (LNH) repose essentiellement sur la chimiothérapie. Elle est employée si, lors du traitement initial, le patient y a été réceptif. En effet, il y a dans ce cas de grandes chances pour qu'une nouvelle session se révèle efficace.
Lymphomes non hodgkiniens :
Survie relative : 54 % chez l'homme et 56 % chez la femme à 5 ans, et de 36 % chez l'homme et 39 % chez la femme à 10 ans, tous lymphomes confondus (sachant qu'il existe de grandes disparités en fonction des sous-types, et evidemment de l'âge de diagnostic).
Le diagnostic est conforté par l'analyse de sang qui retrouve dans le cas des maladies de Hodgkin une augmentation des globules blancs, une anémie normochrome (sans carence en fer dans le sang) et parfois une vitesse de sédimentation augmentée.
Ainsi, les nouveaux traitements tendent globalement à améliorer les pronostics des lymphomes et, pour ce qui est de ce type de lymphomes, en fonction du stade auquel on diagnostique la maladie, de 60 à 95 % des personnes atteintes peuvent espérer une rémission complète.
Chaque ganglion atteint par le cancer ne mesure pas plus de 2 mm.
Il est également important d'adopter une alimentation saine en faisant attention à ne pas top consommer de viande, de produits laitiers et de produits riches en acides gras saturés. En revanche il faut favoriser la consommation de fruits et de légumes afin de réduire le risque de présenter un lymphome non hodgkinien.
Le taux de lymphocytes est bas lorsqu'il est inférieur à 1500/mm3. Ce phénomène appelé "lymphopénie" entraîne un déficit immunitaire et il peut être la conséquence de : maladies touchant le sang comme les leucémies.