Par action de la chaleur, les glaces continentales (accumulation de neige, glaciers, calottes polaires) ne cessent de fondre. Ce surplus d'eau en provenance du continent se transfert dans l'Océan, entraînant une augmentation de son niveau.
L'élévation du niveau de la mer peut être une conséquence du réchauffement climatique à travers deux processus principaux : la dilatation de l'eau, de la mer (puisque les océans se réchauffent) et la fonte des glaces terrestres.
Réchauffement climatique : une cause de la montée des eaux
La hausse du niveau de la mer constatée depuis plusieurs années par les scientifiques, s'explique principalement par le changement climatique provoqué par les activités humaines, entreprises au cours du siècle dernier.
La montée des eaux aura un impact érosif sur les littoraux. Cela entrainant un recul du rivage rendant les habitations côtières plus vulnérable. Ces zones habitées seront plus exposées aux phénomènes de submersions marines lors de tempêtes amplifiant ainsi les phénomènes d'inondations.
Outre les constructions humaines, il est possible de se servir de la nature pour lutter contre la montée des eaux. Certaines îles utilisent des stratégies environnementales telles que la réimplantation de mangroves, le transfert de sable des fonds marins ou la recherche d'espèces adaptées au changement.
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
Selon les scientifiques, le nord de la France (Nord et Pas-de-Calais) serait la région la plus touchée, avec la submersion des villes de Dunkerque, Grande-Synthe, Calais et Saint-Omer. Une région, où près de 400.000 individus vivent sous le niveau de la mer.
Ce phénomène s'appelle la dilatation thermique. Selon les projections, on estime la température des océans devrait augmenter de 2,2 à 3,5°C d'ici à 2100. La deuxième raison c'est la fonte des glaciers continentaux, comme l'Antarctique ou le Groenland, qui vient alimenter cette hausse du niveau de la mer.
Le Vietnam, l'Égypte, la Thaïlande, la Malaisie, les Philippines, le Japon, la Birmanie, l'Indonésie ou encore la Chine seront eux aussi particulièrement touchés comme on l'observe sur ce graphique : Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs.
Le manque de gestion durable des ressources d'eau peut amener à une dégradation de l'hygiène dans les abris (humidité, insectes, rongeurs), voire à leur destruction qui peut même toucher des communautés entières (dans les cas d'inondations ou de glissement de terrain par exemple).
Ne pas monter le chauffage trop haut. Eviter de laisser couler l'eau du robinet. Acheter des produits respectueux de l'environnement. Quelles sont les solutions face à la montée du niveau de la mer ?
L'eau de la planète bleue est à 97,2 % salée. Cette eau salée se retrouve dans les océans, les mers intérieures, mais aussi dans certaines nappes souterraines. L'eau douce représente 2,8 % de l'eau totale du globe. Dans ce faible pourcentage, les glaces polaires représentent 2,1 % et l'eau douce disponible 0,7 %.
Le Soleil, qui est beaucoup plus gros que la Lune, agit aussi sur les marées... mais deux fois moins que la Lune, car il est plus loin. La grande marée. Si le Soleil et la Lune sont alignés du même côté, leurs forces s'ajoutent. L'eau des océans est attirée très fort et monte très haut : ce sont les grandes marées.
L'élévation du niveau de la mer est un phénomène enclenché au cours du XX e siècle et résultant du réchauffement climatique. Le niveau moyen des océans a augmenté de 20 cm entre 1901 et 2018, et le rythme s'accélère, s'établissant, vers 2020, à plus de 3,5 mm par an.
Par contre, la fonte d'un glaçon suspendu au-dessus du verre fera monter le niveau d'eau dans le verre. Ainsi, on estime ainsi que la fonte des glaciers continentaux Antarctique élèverait le niveau de la mer de 70 mètres, en enlevant la partie océanique des glaciers.
L'augmentation rapide des gaz à effet de serre dans l'atmosphère provoque l'accumulation de chaleur au sein du système climatique. L'océan absorbe plus de 90 % de l'excès de chaleur accumulé dans le système climatique et se réchauffe.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Les Kiribatis sont des îles paradisiaques comportant 33 atolls dans l'océan pacifique sud. Celles-ci seraient vouées à disparaître sous les eaux dans quelques décennies, conséquences du réchauffement climatique.
L'Afrique du Nord et le Moyen-Orient : un déficit physique en eau. Une première zone géographique se dégage de ce classement, au niveau du nord de l'Afrique, ainsi qu'au Moyen-Orient. On parle de pays comme le Qatar, la Libye, Israël, le Liban, ou encore l'Arabie Saoudite, par exemple.
Les mouvements des eaux qui en résultent sont toujours modifiés par la force de Coriolis, issue de la rotation de la Terre et qui provoque une déviation du courant par rapport à la direction du vent vers la droite dans l'hémisphère Nord et vers la gauche dans l'hémisphère Sud (fig.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Les chercheurs placent la région des Hauts de France sous les eaux. Les villes de Dunkerque, Grande-Synthe, Calais et Saint-Omer, où près de 400 000 personnes vivent sous le niveau de la mer, seraient les plus touchées.
C'est Annecy, ville rattachée à la catégorie littorale des lacs et étangs salés qui arrive en haut du classement. Ce sont principalement les villes du littoral Atlantique qui se partagent la suite du palmarès avec Bayonne, La Rochelle, Biarritz ou encore Anglet.
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.