Thomas d'Aquin est aristotélicien : nous n'avons pas de notion naturelle d'un être infini. Dieu n'est pas connaissable « en soi » ou en lui-même (in se), mais seulement « pour soi » (per se), c'est-à-dire qu'on ne peut connaître de Dieu que ce qu'Il est pour nous, non ce qu'il est en Lui-même.
Comme Aristote, Thomas d'Aquin pense que le bonheur est le but de l'existence. Seulement, il juge cette aspiration inaccessible sur Terre : la connaissance de Dieu, d'où naît la béatitude, ne peut s'atteindre qu'après la mort. En ce sens, la théologie vient sauver la philosophie et reste indépassable.
A la philosophie d' Aristote , Saint Thomas ajoute l'idée d'un Dieu créateur, la croyance en l'immortalité de l'âme et à la liberté de l'homme. A la distinction forme / matière, Thomas ajoute l'idée d'existence, l'acte par lequel une réalité est.
L'être en puissance devient l'être en acte ; le devenir est le passage de la puissance à l'acte ou mouvement. Il suffit de distinguer le devenir en un instant ou mouvement intemporel du fieri développé en mouvement selon l'avant et l'après pour avoir le temps, l'histoire.
Son oeuvre majeure, la Somme théologique, essaie ainsi de concilier la philosophie d'Aristote et la doctrine chrétienne. Elle débouche sur une révolution intellectuelle, la philosophie scolastique, qui réconcilie la raison et la foi au nom de la Vérité.
Les Pères de l'Église, nombreux tant dans le milieu grec que romain, écrivent de nombreux ouvrages qui constitueront la base du développement ultérieur de la théologie. Parmi les grandes figures de cette époque, on citera Clément d'Alexandrie, Ambroise de Milan, Augustin d'Hippone, Tertullien et Justin de Naplouse.
Selon le Catéchisme de l'Eglise Catholique, la foi est la vertu théologale, grâce divine, infusé par Dieu dans l'âme, par laquelle on croit en Dieu et à tout ce qu'il a dit et révélé, et que l'Eglise propose de croire, parce que Dieu est la vérité (dépôt de la foi).
L'être est donc bien, selon ce texte, l'acte dont la substance (ou l'essence) est la puissance. La relation d'être à essence est la même que celle de forme à matière, mais cette dernière devient comme préparatoire et propédeutique à la première qui l'enveloppe et la dépasse.
De cet homme qui refuse de croire au miracle, lui qui a pourtant accompagné le Christ sa vie durant et assisté à ses miracles, nous vient l'expression désignant un scepticisme obstiné : «Je suis comme saint Thomas, je ne crois que ce que je vois.» Or nous savons que Jésus, une semaine après cette première apparition, ...
Thomas d'Aquin ne se demande pas si l'homme est libre. Il l'affirme d'emblée, comme un fait avéré. Mais ce qu'il veut établir, c'est l'évidence de cette liberté, et sa nature. La liberté humaine est l'exercice d'un jugement de connaissance, un jugement appréciatif, un jugement qui est un acte de la raison.
La meilleure forme de gouvernement est un « régime mixte ».
Suivant Aristote et ancré dans son temps, l'Aquinate donne sa préférence à un régime de forme royale parce qu'il le régime qui reproduit le mieux le gouvernement divin (p. 280-284).
La foi, y est-il écrit, est « le fait de croire en Dieu, en un dogme, par une adhésion profonde de l'esprit et du cœur qui emporte la certitude ». Quant à la raison, elle est « la faculté de penser, en tant qu'elle permet à l'homme de bien juger et d'appliquer ce jugement à l'action ».
Les grandes questions philosophiques ne sont pas traitées isolément, mais forment entre elles et avec la théologie une synthèse doctrinale. De ce caractère de la scolastique la Somme théologique de saint Thomas d'Aquin est l'expression la plus parfaite. Le réalisme métaphysique.
La raison implique de rechercher des preuves de ce qu'on admet comme vrai. Elle exige un effort de justification. Au contraire, la foi se définit comme une confiance aveugle envers une personne, un texte, indépendamment de toute preuve. Dès lors, foi et raison semblent inconciliables.
La foi désigne une adhésion forte à une idée, doctrine ou religion. Le savoir n'intervient pas dans ce processus, la foi est souvent absolue et repose sur des sentiments, des intuitions. Elle n'est pas démontrable, elle est un engagement indiscutable.
Selon le Platonisme, le sens de la vie serait d'obtenir la plus haute forme de connaissance, l'Idée du Bien; l'idée d'où dériverait toutes les choses bonnes et utiles.
Thomas (apôtre) — Wikipédia.
L'évangile selon Thomas est un évangile qui ne comporte que des paroles attribuées à Jésus. Il a probablement été écrit en grec et contient des logia peut-être antérieurs à l'écriture des plus anciens évangiles canoniques. Il a par la suite été déclaré apocryphe par la Grande Église au point de totalement disparaître.
Définitions : athée - Dictionnaire de français Larousse.
notion que Hegel appelle « devenir » et qui conduit elle-même à une autre : la « qualité ». d'être, tout en n'appartenant pas, ipso facto, aux autres formes d'être, c'est être déterminé, qualifié, talifié.
Par ce terme : la scolastique, on entend généralement l'enseignement philosophique plus ou moins asservi à la théologie et à l'autorité d'Aristote qui fut donné aux clercs dans les écoles monastiques et dans les universités, notamment celle de Paris, pendant le moyen âge et principalement du douzième au quinzième ...
Dans Gorgias ou de la rhétorique, Socrate apporte à ces questions une réponse radicale : le bonheur n'est pas une question de pouvoir, ni de plaisir. Est heureux celui qui ne commet pas l'injustice. Et il ne suffit pas de vouloir : il faut savoir. Ne pas être injuste, cela s'apprend.
Si la foi est accueil de la vérité révélée par Dieu Un et Trine, la croyance est au contraire une expérience religieuse encore à la recherche de la vérité absolue et donc privée de l'assentiment à Dieu qui se révèle ».
(Date à préciser) Du latin deus , de l'indo-européen commun * di- (« briller, soleil, jour, dieu »). Apparenté au grec ancien Ζεύς , Zeús (« Zeus »).
Le fruit de la foi est l'amour. Le fruit de l'amour est le service. Le fruit du service est la paix. »