La chute du Mur de Berlin, en novembre 1989, met un terme à la Guerre froide et à ses divisions héritées de la Seconde Guerre mondiale. La fin du glacis communiste emporte dans sa chute le monde bipolaire structuré autour de la rivalité entre les États-Unis et l'Union soviétique.
La guerre froide se termine en 1991 après la chute du mur de Berlin en 1989, la proclamation d'indépendance des 15 républiques de l'URSS et la démission de Gorbatchev le 25 décembre qui engendrent tous la dislocation de l'URSS.
La guerre froide se caractérisait par un affrontement idéologique entre les deux camps, par des guerres régionales et ponctuelles et par une course aux armements, atomiques en particulier. La guerre froide a été aussi qualifiée de «paix belliqueuse» ou de «guerre limitée».
Fin de la guerre froide et chute du communisme
La chute du communisme soviétique marqua la fin d'une ère qui opposait deux systèmes. Ainsi, cet évènement fut considéré comme la victoire d'un système sur l'autre et donc l'avènement de la démocratie libérale.
L'échec du blocus de Berlin permet aux Occidentaux de mener à bien leurs plans relatifs à la création de l'Allemagne de l'Ouest, incluant Berlin-Ouest, et à l'introduction du Deutsche Mark. Les Soviétiques y répondent par l'instauration de l'Allemagne de l'Est.
Après l'échec de la conférence des ministres des Affaires étrangères à Genève (1959) et celui du sommet des quatre puissances à Paris (1960), la crise de Berlin est au point mort lors de la rencontre au sommet américano-soviétique de Vienne (1961).
La chute du Mur de Berlin, en novembre 1989, met un terme à la Guerre froide et à ses divisions héritées de la Seconde Guerre mondiale. La fin du glacis communiste emporte dans sa chute le monde bipolaire structuré autour de la rivalité entre les États-Unis et l'Union soviétique.
D'un point de vue idéologique, la guerre froide oppose d'un côté le système américain occidental, avec la démocratie, les droits de l'Homme, le capitalisme, et la primeur de l'individu ; et de l'autre l'URSS et le communisme, l'économie étatique, le parti unique, le parti communiste, et la primeur de la collectivité.
La guerre froide en Europe provoque une véritable scission du Vieux Continent. L'est de l'Europe est sous domination soviétique. Pour stopper l'avancée du communisme et aider à la reconstruction, les États-Unis lancent le plan Marshall, qui consiste en une importante aide financière et logistique.
La guerre froide se décompose en trois phases : La coexistence pacifique de 1947–1962. La détente de 1962– 1975. La guerre fraîche de 1975– 1985.
Mikhaïl Gorbatchev a reçu le prix Nobel de la paix en octobre 1990 pour son rôle dans la fin de la guerre froide et la réunification de l'Allemagne. En Russie, cependant, sa réputation ne s'est jamais rétablie parmi ceux qui le considèrent comme le responsable de la chute de l'Union soviétique.
On parle de « guerre froide » parce que les tensions entre les deux ennemis sont énormes, mais ils ne se combattent jamais directement. En revanche, la menace est permanente : chaque camp possède des bombes nucléaires, des armes très puissantes. La guerre froide, c'est aussi le début de la conquête spatiale.
Pour certains, le discours du premier ministre britannique Winston Churchill du 5 mars 1946, au cours duquel il explique qu'« un rideau de fer est descendu sur le continent », marque le véritable début de la guerre froide. Pour d'autres, ce conflit larvé a débuté dès la fin de la seconde guerre mondiale, en 1945.
La notion de monde bipolaire est un concept géopolitique qui décrit la division du monde en deux blocs dominants pendant la période de la guerre froide. Les États-Unis et l'Union soviétique dirigent alors les deux blocs qui s'affrontent pour étendre leur influence sur les pays tiers.
Leurs conséquences dans les pays touchés sont nombreuses et diverses. Les conflits violents tuent de plusieurs manières: les combats font des victimes parmi les civils et les militaires, les maladies sont plus fréquentes et la criminalité vio- lente s'accroît. Les guerres entraînent des migrations massives.
La guerre froide est avant tout un conflit idéologique : les États-Unis défendent le capitalisme et le libéralisme, l'URSS défend le communisme. Les deux blocs rivalisent sur le plan technologique, chacun cherchant à dépasser l'autre.
Les États-Unis gagnent la guerre froide
Il relance l'offensive contre le bloc communiste : Il arme les rebelles afghans. Il aide la lutte armée au Nicaragua qui combat contre le régime marxiste au pouvoir.
La crise la plus dangereuse de la guerre froide se déroule paradoxalement pendant une période d'apaisement des tensions qui ne met pas fin à la confrontation : la « coexistence pacifique ».
En effet, afin d'éviter l'exode massif de sa population la RDA décide de construire un mur autour de Berlin-Ouest, enclave à l'intérieur de l'Allemagne de l'Est. La Guerre froide est donc une opposition entre deux puissances, l'URSS et les Etats-Unis qui forment deux blocs porteurs de deux idéologies qui s'affrontent.
La détente désigne le plus souvent la phase, pendant la guerre froide, des relations Est-Ouest qui commence au début de 1963, après la crise des missiles de Cuba, et s'achève en 1979-1980 avec l'invasion soviétique en Afghanistan et l'arrivée de Ronald Reagan à la présidence des États-Unis.
La guerre froide est le conflit idéologique du XXe siècle. Elle débute en 1947 et s'achève avec la chute du mur de Berlin en 1989, puis l'effondrement du bloc de l'Est en 1991. Le monde est divisé en 2 camps : le bloc occidental autour des Etats-Unis, et le bloc communiste autour de l'URSS.
La partition de Berlin en deux zones d'influence, de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la chute du Mur en 1989, est incontestablement l'un des symboles les plus marquants de la guerre froide.