Avant de pouvoir faire preuve de compassion envers soi-même, il faut d'abord reconnaître sa propre souffrance. Bien qu'elle puisse nous sembler aveuglément évidente, nous sommes souvent incapables de reconnaître sa véritable portée, en particulier la douleur émotionnelle qui découle de l'autocritique.
L'auto-compassion ne consiste pas à se dire que nous sommes meilleurs que les autres d'une certaine manière. Il s'agit d'accepter la réalité : peu importe à quel point nous aimerions penser que nous sommes, nous sommes des êtres humains, comme tout le monde.
La compassion cultive la gentillesse, permet de nouer et d'entretenir des relations interpersonnelles et favorise la prise de conscience sociale. La compassion est intimement liée à l'empathie (partager un ressenti) et elle est aussi, dans certaines circonstances, un élan pour empêcher l'autre de souffrir.
Ecouter avec soin et attention est l'un des meilleurs moyens d'offrir du soutien émotionnel. La personne a souvent besoin de quelqu'un pour l'aider à construire un récit de ce qui s'est passé : une histoire qu'elle peut intégrer à sa vie et avec laquelle elle peut vivre. Par contre, écouter ne donne pas de solutions.
Pratiquer la compassion pour soi
Pour ce faire, lorsqu'une situation négative se produit, écris les mots critiques que tu utilises envers toi-même. Lorsque tu as une idée claire de tes pensées critiques, remplace chacune d'entre elles par une phrase compatissante. Pour t'aider, pense à ce que tu dirais à un ami.
Définition de compassion nom féminin
Sentiment qui porte à plaindre autrui et à partager ses souffrances. ➙ sympathie ; commisération, pitié. Avoir de la compassion pour qqn (➙ compatir).
Littéraire. Sentiment de pitié qui nous rend sensible aux malheurs d'autrui ; pitié, commisération.
Quelle est la différence? – L'empathie consiste à ressentir ce que ressent l'autre. La compassion consiste, elle, à se soucier de quelqu'un qui souffre, sans pour autant éprouver soi-même ce qu'il ressent.
Définition : l'alexithymie c'est quoi ? Il s'agit d'un trouble dont 10 à 15 % de la population souffre : l'alexithymie désigne la difficulté à identifier et à exprimer des émotions, que ce soit celles ressenties par soi-même, mais aussi celles des autres.
Le manque d'empathie de l'autre personne est souvent involontaire et peut découler de ses problèmes, de ses traumatismes ou de ses expériences. Le plus important est peut-être de ne pas laisser le manque d'empathie des autres réduire votre capacité à vous connecter aux émotions d'autrui.
Ses contraires, lit-on dans nos dictionnaires, sont dureté, cruauté, froideur, indifférence, sécheresse de cœur, insensibilité…
L'humilité mène à la compassion envers autrui. Conscient de ses faiblesses et de ses fautes, on considère celles des autres avec une douceur qui n'a rien à voir avec l'indifférence ni avec une excessive indulgence : elle concerne surtout la manière dont je m'adresse à autrui.
apitoiement, bonté, commisération, humanité, pitié, sympathie. – Littéraire : clémence, miséricorde. Contraire : cruauté, dureté, froideur, indifférence, inhumanité, insensibilité, sécheresse.
La compassion (du latin : cum patior, « je souffre avec » et du grec συμ πἀθεια , sym patheia, sympathie) est un sentiment par lequel un individu est porté à percevoir ou ressentir la souffrance d'autrui et poussé à y remédier, par amour, morale ou éthique.
compatissant, compatissante
Qui est porté à la compassion, qui est sensible aux souffrances d'autrui.
Dans mon post du 4 janvier, je vous présentais les 3 formes d'empathie : empathie cognitive, empathie émotionnelle et bienveillance.
Comme nous l'avons vu, la compassion est une émotion qui répond à la souffrance d'autrui et qui est constituée à la fois d'un souci pour autrui et d'un désir de le soulager de sa souffrance. De même, cette émotion nous présente la souffrance d'autrui comme ce dont on se soucie et que l'on désire soulager.
Quelqu'un qui ressent de la compassion aura une attitude très différente. La compassion se définit par la capacité de comprendre ce qu'une autre personne vit intérieurement, sans pour autant vivre ses émotions, ce qui aide à demeurer soi-même. Quand on est compatissant, on ne juge et on n'accuse personne.
Ressentir la même émotion que l'autre personne (on parle souvent de contagion émotionnelle ou d'"attraper" les larmes de quelqu'un d'autre). Sentiment de détresse en réponse à la douleur de l'autre personne. Ressentir de la compassion pour une autre personne (également appelée préoccupation empathique).
Pour être empathique, il est important de ne pas juger notre interlocuteur. Il faut faire abstraction à votre vécu et votre ressenti personnel. Il faut savoir que peu importe le jugement (bon ou mauvais), il vous éloignera toujours de votre empathie et de la bonne compréhension du message d'autrui.
Tâchons au contraire d'être attentif à notre propre ressenti car la personne la mieux placée pour en juger finalement c'est bien nous. Cette attitude favorise la tolérance envers soi-même. C'est un premier pas sur le chemin de l'acceptation de soi.