Coca-Cola, Hollywood et libéralisation des échanges : telles sont les contreparties de l'aide américaine. Lancé le 5 juin 1947, le plan Marshall en est l'instrument.
Cette aide n'a pas été acceptée par l'URSS et ses pays satellites (pays libérés par l'URSS qui se sont retrouvés sous influence communiste). Le pays qui a reçu le plus d'argent est la Grande-Bretagne, la France arrive en seconde position.
Le plan Marshall a été rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. En effet, Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerce en conséquence des pressions contre les pays qu'elle occupe et qui avaient montré leur intérêt.
La France rembourse par anticipation 356 millions de dollars aux États-Unis et au Canada et achète 100 tonnes d'or aux Américains.
Le plan Marshall a divisé le monde, ou en tout cas l'Europe, en deux : le bloc de l'Ouest se constitue avec les bénéficiaires du plan Marshall ; le bloc de l'Est, déjà constitué, se consolide en refusant le plan.
Finalement, seize pays s'empressent d'accepter le plan Marshall : Autriche, Belgique, Danemark (avec les îles Féroé et le Groenland), France, Grèce, Irlande, Islande, Italie (et San Marin), Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal (avec Madère et les Açores), Royaume-Uni, Suède, Suisse (avec le Liechtenstein) et Turquie ...
Seize pays acceptent en définitive l'aide américaine : Autriche, Belgique, Danemark, Irlande, France, Grande-Bretagne, Grèce, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Suède, Suisse et Turquie (en fait, tous les pays qui ont échappé en 1945 à l'occupation soviétique).
Le plan Marshall a été rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerce en conséquence des pressions contre les pays qu'elle occupe et qui avaient montré leur intérêt.
Le plan Marshall lancé par les Américains, permet en partie à l'Etat de financer la reconstruction du pays. Les travaux sont confiés à de grands architectes, par Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme.
Les Français durent se plier à la négociation d'un nouvel accord bilatéral franco-américain, sur le plan Marshall, le 28 juin 1948.
Marshall, présente les principaux éléments de ce qui va devenir le plan Marshall. Celui-ci a pour objectif de stimuler le redressement économique de l'Europe après la Deuxième Guerre mondiale et de contribuer à freiner la menace posée par l'expansionnisme communiste.
L‟incorporation du Canada dans ce dispositif de défense élargie à la communauté atlantique permit ainsi d‟assurer un accès privilégié à ses marchandises sur le marché américain, et par conséquent de progresser vers l‟équilibre commercial.
3Les objectifs principaux du plan Marshall étaient la stabilisation de la situation socio-politique en Europe occidentale, l'intégration de l'Allemagne de l'Ouest au bloc occidental et la diminution de l'influence soviétique en Europe de l'Est.
Programme américain d'aide économique à l'Europe lancé après la Seconde Guerre mondiale à l'initiative du général George Catlett Marshall et adopté par une loi d'avril 1948.
Réparations allemandes
Après la Seconde Guerre mondiale, selon la Conférence de Potsdam tenue du 17 juillet au 2 août 1945 , l'Allemagne dut payer aux Alliés 20 milliards de reichsmarks, soit environ 315 millions USD, surtout en termes de machines et d'usines.
À la sortie de la guerre, le pays est dévasté.
Du général de Gaulle au socialiste Paul Ramadier, en passant par le parti radical et même les communistes (qui quitteront le navire avec fracas l'année suivante), toute la classe politique s'attelle à remettre le pays sur pied, vite et fort.
Intitulé "programme de reconstruction européenne" (European Recovery Programm, ERP), il offre à tous les pays d'Europe, y compris l'URSS et les autres pays communistes, l'assistance américaine à la reconstruction matérielle et au redressement financier pour une durée de quatre ans.
Programme de reconstruction de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale, proposé en 1947 par le secrétaire d'Etat américain aux Affaires étrangères George Marshall, accepté par l'ensemble des pays occidentaux, refusé par les pays de la zone d'influence soviétique.
En 1947, les États-Unis lancent le plan Marshall pour aider à la reconstruction de l'Europe. Pas moins de 16 pays ont ainsi reçu une aide économique, ce qui a fait du plan Marshall pendant la guerre froide une véritable réussite.
Le 5 juin 1947, le secrétaire d'État américain George Marshall annonce un grand plan d'aide financière à l'Europe, le « plan Marshall ». Treize milliards de dollars sont débloqués pour aider l'Europe à se reconstruire.
C'est le 5 juin 1947 que le plan a été annoncé à l'université d'Havard par le secrétaire d'Etat George Marshall, puis signé par seize pays, près de quatre mois plus tard. La République fédérale allemande (RFA) saute le pas deux ans plus tard.
La doctrine Truman visait à aider les États européens à rester à l'abri des communistes et à minimiser la menace d'une prise de contrôle interne de ces pays par les communistes. Le plan Marshall est l'exemple le plus réussi de la doctrine Truman ("Containment") en action.
Effets, conséquences
Au total, le plan Marshall et le leadership américain sur lequel il s'appuyait ont permit au monde développé d'éviter le scénario catastrophe de l'après première guerre mondiale.
Cette aide n'a pas été acceptée par l'URSS et ses pays satellites (pays libérés par l'URSS qui se sont retrouvés sous influence communiste). Le pays qui a reçu le plus d'argent est la Grande-Bretagne, la France arrive en seconde position.