La peine des travaux forcés est abolie en France par l'Ordonnance du 4 juin 1960. Voir aussi : Décret du 27 mars 1852 instaurant la transportation en Guyane des condamnés aux travaux forcés. Loi du 30 mai 1854 sur l'exécution outre-mer de la peine des travaux forcés.
La peine de travaux forcés est une peine de détention assortie de travail obligatoire qui peut être infligée aux individus condamnés à l'emprisonnement pour des crimes ou des délits. La peine de travaux forcés est encore en vigueur dans certains pays.
Et il organise des convois de rapatriement vers la métropole5. Ce processus de retour de libérés s'accélère avec l'abolition du bagne qui débute par un décret-loi en date du 28 juin 1938 qui met un terme à l'envoi de transportés en Guyane. Puis la même décision est prise le 27 mars 1945 à l'endroit des relégués6.
Les bagnes coloniaux français sont abolis en 1938 (transportation vers le bagne), et définitivement supprimés en 1945 (détention au bagne). Les derniers prisonniers sont libérés en 1953.
Tout a commencé en 1852 par un décret du futur NapoléonIII
Il entérine la fin des bagnes portuaires et l'éloignement des condamnés aux travaux forcés vers l'outre-mer. Les femmes, elles, ont le choix de purger leur peine en métropole ou aux antipodes.
Interdit d'accès, le bagne où fut envoyé Alfred Dreyfus, au large des côtes guyanaises, est aujourd'hui à l'abandon. On ne peut pas aller au Diable. L'île est interdite. D'abord parce qu'y accéder est dangereux, comme autrefois s'en évader.
Il existe en Guyane une petite île au large de Kourou appelée l'île du Diable. Ce bout de terre rocheuse de 14 hectares, recouverte de palmiers a servi de bagne pour les détenus politiques et de droit communs dès 1852, sous Napoléon III. Avant cela, l'île du Diable abritait une léproserie.
Envoyé au bagne en Guyane en 1933 pour le meurtre d'un collègue proxénète qu'il a toujours nié avoir commis, Papillon aurait réussi à s'échapper de cette effroyable prison qu'était le bagne de Saint-Laurent-du-Maroni en un rien de temps.
En France, durant quatre siècles (1560-1938) les prisonniers condamnés à des peines lourdes n'étaient pas détenus dans les prisons, car l'emprisonnement n'était pas considéré comme une peine. Ils étaient envoyés aux galères puis, à partir du 18e siècle, au bagne où ils étaient employés aux tâches les plus pénibles.
Le 17 juin 1938, Gaston Monnerville, petit-fils d'esclave guyanais devenu sous-secrétaire d'État aux Colonies, fait voter une loi prévoyant enfin la suppression du bagne de Cayenne. Celle-ci ne deviendra effective qu'en 1946, quand la colonie sera érigée en département d'outre-mer.
« Si le bagne fut officiellement supprimé en 1938, ce n'est qu'en 1953 que les derniers forçats rentrèrent en métropole. » En tout, 15 000 hommes et femmes ont été « relégués » et 52 000 « transportés » au bagne.
Bâtiment pénitentiaire, lieu où s'exécutait la peine des travaux forcés ; lieu de détention ou de déportation.
Le bagne de Toulon fut un établissement pénitentiaire, aujourd'hui disparu, situé à Toulon (Var). Pouvant loger plus de 4 000 forçats, il fut le bagne le plus grand, et aussi le plus longtemps ouvert, de 1748 à 1873, cessant d'exister avec la création des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie.
M'B. : Juridiquement, les statuts sont différents. L'esclave est le bien de son maître. Le travailleur forcé, lui, reste libre en droit. Cela dit, dans les faits, les travailleurs forcés sont réquisitionnés et maintenus au travail sous la contrainte.
Le travail contraint est un concept général qui embrasse plusieurs formes d'exploitation de main-d'œuvre. Parmi ces formes, on trouve la servitude, le travail temporaire obligatoire, la dépendance, l'assujettissement, la corvée et, peut-être, l'esclavage.
Les Îles du Salut doivent leur nom à l'expédition de Kourou, entreprise entre 1763 et 1765 pour réaffirmer la puissance coloniale française. Cette opération est un désastre et va voir 60% des colons envoyés décimés par la faim et les fièvres.
Les Galères étaient une peine pour ceux qui avaient été condamnés, ils devaient ainsi ramer sur les bâtiments de la Marine Royale. En 1688, Louis XIV créa 40 galères. Les condamnés aux travaux forcés étaient envoyés aux galères, jusqu'en 1748 où le bagne fut créé.
Étymologie. ( XVII e siècle) De l'italien bagno (« bain ») qui désignait à l'origine le bagne de Livourne, toponyme transformé par antonomase (→ voir grève) ; le bagne de Livourne était construit sur d'anciens bains romains.
Basé sur une histoire vraie
Papillon retrace le destin véridique de Henri Charrière, un homme envoyé au bagne de Cayenne pour un crime qu'il n'a pas commis. Le film est basé sur le livre de cet homme, qui n'est pas à proprement parler un "récit" mais un assemblage des diverses anecdotes de sa vie carcérale.
Célèbre bagnard, réputé pour ses évasions, celui qui s'appelle Henri Charrière, mais qui se fait surnommer Papillon (à cause d'un tatouage qu'il porte sur l'épaule), a sorti en 1969 une autobiographie romancée intitulée Papillon.
Dans son livre paru en 1969, Henri Charrière, alias "Papillon", raconte que lors d'une de ses évasions du bagne de Guyane française en 1934, il se retrouve dans une horrible prison à Santa Marta en Colombie, installée au bord de la mer.
Davolja Varos se situe au sud est de la Serbie. C'est un spectacle époustouflant qui n'a pas encore dévoilé tous ses mystères… Les formations de cheminées rocheuses surmontées de cercles noirs interrogent encore les chercheurs.
Créé officiellement en 1854 par Napoléon III, le bagne de Guyane était la plus effroyable des prisons françaises. Des détenus furent envoyés sur une trentaine de sites jusqu'en 1938.
Action de mettre des fers aux forçats pour éviter qu'ils ne s'évadent.