Aller trop vite en footing est une des causes principales du « je ne progresse pas ». Car la différence entre l'endurance fondamentale et une allure plus rapide de 15 ou 30″/km est très importante ! En particulier pour les coureurs peu expérimentés en longue distance, ces allures vont générer une vraie fatigue.
Commencez par un entraînement fractionné de 10 minutes, puis passez progressivement à 30 minutes. Une fois que vous avez réussi l'entraînement fractionné de 30 minutes, réduisez progressivement les intervalles de marche jusqu'à les supprimer totalement, pour courir lentement et sans pause pendant 30 minutes.
Pire, de longs footings peuvent même rapidement vous causer des douleurs chroniques, notamment au niveau des articulations, et des déséquilibres musculaires. Ce n'est pas un hasard si chaque année, 79% des coureurs sont mis à l'écart d'une compétition du fait d'une mauvaise blessure.
Pour apprendre à courir vite il est nécessaire d'apprendre à courir lentement en endurance fondamentale. Et quand on débute courir tous les jours brutalement n'est pas bon. 3 fois par semaine max en endurance fondamentale c'est à dire le plus lentement possible max 30 à 40mn maximum pendant 3 mois.
« Il faut morceler sa respiration. Plus on court vite, plus on doit augmenter son rythme de respiration et donc apporter de l'O2 à son corps. Le corps peut utiliser jusqu'à 5L d'air pour fonctionner dans une course endurance, que l'on va découper en morceaux.
Les muscles de la jambe sont bien entendu les plus sollicités lors de la course à pied. Plus particulièrement les quadriceps, les ischio-jambiers, les fessiers et les mollets. Trois exercices efficaces vont permettre de tous les muscler : les squats, les fentes et le leg curl.
L'idée est de travailler sur des cycles. « Trois semaines d'efforts et une semaine de relâchement. On entend par effort des exercices de vitesses très intense comme des 30/30 ou des 100 m qui correspondent au maximum de la VMA. Il y a également les exercices moins rapides mais plus longs comme le 400 m par exemple.
Testez vos limites en courant sur de longues distances. Si vous faites des pauses en marchant, ce n'est pas un problème. L'objectif est d'essayer de les retarder autant que possible et d'allonger un peu plus chaque fois les périodes de course, jusqu'à ce que vous puissiez courir toute la distance sans vous arrêter.
Il faut en moyenne 5 minutes et 40 secondes pour un homme pour parcourir 1 km en courant, et 6 minutes et 36 secondes pour une femme.
Travailler la vitesse de base et ton endurance (mediocre). +1 endurance très moyenne. Les coureurs qui font un kilomètre en 3 minutes cours les 10km largement sous les 40 minutes. Donc tu peux t'envoyer des footings et des footings et puis encore des footings.
Pour gagner en vitesse, faites des exercices de musculation ou de fractionné. Pensez aux courses de cotes. Plus que briser la routine, elles vous feront progresser pour votre retour sur plat. Votre organisme sera alors plus à même de supporter une charge de travail supérieure et vous pourrez gagner en rapidité.
Fibres musculaires «rapides»
Celles-ci réagissent très rapidement et fortement, mais ne peuvent maintenir la force ou rester contractées qu'un court moment. Elles peuvent être fabriquées par un entrainement adéquat, mais certaines personnes naissent avec déjà plus de fibres rapides que les autres.
Alternez jogging et sprint : courrez à allure modérée sur 10 mètres, puis faites un sprint sur 50 mètres. C'est un excellent exercice pour s'habituer aux changements de vitesse. Le changement de tempo améliore votre « vitesse en rafale », c'est crucial pour votre effort en sprint.
Commencez par 4 sprints en montée de 10/15 secondes à la fin de vos footings et augmentez la charge jusqu'à 10 sur un cycle de 3 ou 4 semaines. Débutez ensuite les sprints courts sur le plat. Exemples : 4-10 sprints en montée de 10 à 12 secondes récupération 2 minutes.
15 à 20 minutes de jogging suivi de 30 secondes à 1 minute de sprint avec une récupération de 1 minute. Effectuez entre 5 et 10 séries. Vous pouvez travailler une jambe à la fois en sautant à cloche pied, c'est un bon moyen de corriger les déséquilibres musculaires.
Les causes d'un essouflement
Le muscle cardiaque et les muscles périphériques (les bras, les jambes) ont a besoin d'entraînement, la sédentarité, ou plus communément appelé le manque d'activité physique, fait perdre en puissance et en endurance.”
Ma sensation de fatigue est liée à l'entraînement.
La sensation de fatigue peut résulter plus simplement de la pratique régulière de la course à pied. Dans ce cas il peut être judicieux de se reposer.
Pour qu'il soit vraiment efficace, il faut qu'un entraînement soit adapté et individualisé. Pour autant, on peut dire que courir 3 fois par semaine quand on débute est à la fois un minimum et un maximum. Courir 3 fois par semaine c'est courir tous les 2 jours et maximiser l'habituation du corps à la course à pied.
Cela signifie que les coureurs âgés produisent moins de force, se propulsent moins loin et vont moins vite, en moyenne. La différence principale en terme de technique de course est que les coureurs plus âgés utilisaient moins les muscles de leurs mollets.
Tout au long de l'effort, les muscles exigent de l'oxygène. Le sang est chargé de le transporter là où il le faut, et cela ne se fait pas immédiatement. C'est le fonctionnement du système cardiorespiratoire lui-même qui génère ce déficit.