Introduction. [Amorce] « Rien de ce qui est humain ne m'est étranger » : la devise empruntée à Térence, dramaturge de l'Antiquité, indique bien à quel point l'homme est au centre de la réflexion humaniste.
2) L'humanisme affirme la valeur, la dignité et l'autonomie des individus et le droit de chaque être humain à la plus grande liberté possible qui soit compatible avec les droits des autres. Les humanistes ont le devoir de se soucier de l'humanité entière incluant les futures générations.
Les valeurs de l'humanisme existent toujours : le développement culturel, intellectuel, moral de l'être humain, dans le respect des autres, l'acquisition des savoirs et des arts pour toutes les femmes et tous les hommes sans distinction…
L'humanisme est un mouvement de pensée qui s'est développé en Italie pendant la Renaissance, en réaction au dogmatisme rigide du Moyen Age. Il propose de renouer avec les valeurs, la philosophie, la littérature et l'art de l'Antiquité classique qu'il considère comme le fondement de la connaissance.
« Doctrine, attitude philosophique, mouvement de pensée qui prend l'homme pour fin et valeur suprême, qui vise à l'épanouissement de la personne humaine et au respect de sa dignité. »
L'humanisme est un mouvement littéraire et artistique né en Italie au XVIe siècle avec le poète Pétrarque.
Caractéristiques de l'humanisme
la mise en valeur de l'être humain; l'émergence de la bourgeoisie; l'accent mis sur l'anthropocentrisme, c'est-à-dire l'homme au centre de l'univers; la mise en valeur des émotions humaines.
Origine et principes de l'Humanisme. L'Humanisme est un courant littéraire qui prend son essor au XVIe siècle mais commence dès le XIVe siècle en Italie, avec Pétrarque (1304 - 1374) et Boccace (1313 - 1375), poètes florentins.
L'humanisme est un courant culturel et philosophique qui s'est développé à la Renaissance et se caractérise notamment par le goût pour l'instruction, la quête du savoir, la recherche de la vérité, le respect de l'individu, l'universalisme des valeurs.
Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
Les humanités devaient ouvrir à l'érudition et permettre à l'homme d'atteindre la vertue. L'humanisme serrait un fait qui doit établir les droits naturels de l'homme.
C'est croire à un Dieu qui a décrété éternellement les valeurs en fonction desquelles on doit vivre. C'est aussi ne pas accéder à la réalité de sa situation humaine sur Terre – croire que l'on peut voler (les anges), croire aux arrière-mondes (au Paradis et à l'Enfer après la mort), etc.
Les humanistes de la Renaissance sont des érudits c'est-à-dire des personnes ayant un grand savoir. Ils affirment leur foi dans l'être humain qu'ils mettent au centre de leurs préoccupations et dont ils recherchent l'épanouissement. L'humanisme propose de nouvelles valeurs fondées sur la raison et le libre-arbitre.
Etre Humaniste, c'est avoir confi ance en la raison de l'homme C'est saisir que ce rationalisme ne prive pas l'homme d'une frac- tion de sa richesse spirituelle et ne dénie pas toute place au rêve, à l'émotion, à l'approche symbolique du Pourquoi du monde.
Les humanistes mettent l'homme au centre du monde et de la création. Ils en ont une vision optimiste ( l'homme est bon, c'est le reflet de la perfection divine ), c'est la clé de la connaissance de l'univers.
L'humanisme désigne un mouvement littéraire et culturel du XVIe siècle ; il rassemble des penseurs qui mettent l'homme au centre de leurs interrogations et de leurs réflexions. La foi qu'ils mettent en l'homme se trouve cependant mise à mal par les crises de l'Histoire, notamment les guerres de religion.
L'Humanisme est un vaste mouvement d'idées, qui touche toute l'Europe sur plusieurs générations durant l'ensemble du XVIe siècle. Les chefs de file et les textes fondateurs sont Erasme avec Eloge de la folie et Rabelais avec Pantagruel (1532) et Gargantua (1534).
La Renaissance est une période historique allant du XVème siècle à la fin du XVIème siècle tandis que l'Humanisme est un mouvement littéraire. Le lien entre cette période historique et ce courant littéraire est simplement d'avoir vu naître le courant humaniste au cours de cette période qu'est la Renaissance.
Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel. Par son pouvoir de création, par ses facultés intellectuelles, l'homme apparaît au contraire à l'image de Dieu.
Outre la création d'un esprit critique plus développé, prône uneplus grande responsabilité de l'Homme face à son destin. La philosophie humaniste peut donc être considérée comme une prémisse à la Réforme. Il faut toutefois ajouter que l'imprimerie favorise aussi ce mouvement vers les textes saints.
L'humanisme définit alors la culture comme l'essence de l'Homme, puisque la culture apporte sagesse, philosophie et morale. Cette époque est marquée par une grande confiance par rapport au progrès humain, à la civilisation, à la capacité de connaître beaucoup de choses, à la diversité des talents possibles, etc.
Pour conclure, l'humanisme est l'affirmation de la confiance en l'Homme : il peut être bon et vivre dans une société idéale. À l'instar de Platon avec sa République, More écrit Utopia et Rabelais imagine l'abbaye de Thélème, qui toutes deux présentent une société idéale, une utopie.
L'humanisme, au sens philosophique, suppose que l'homme (individuellement et collectivement) a une potentialité de développement optimal, sous réserve qu'il en ait la possibilité ; ce qui suppose de respecter la dignité et la valeur de tous les individus humains et de lutter contre les diverses formes d'asservissement.