Bien que tourmenté, Abram (signifiant "père élève" en hébreu) accepta. Dieu empêcha au dernier moment Abram d'immoler son fils. Dès lors, il lui donna le nom d'Abraham : "père des peuples" (ou des nations). Abraham est alors considéré comme le gardien de la foi et de la vérité.
Dans le Livre de la Genèse, son nom est initialement Abram (« le Père est exalté ») puis devient Abraham, ce qui signifie « père d'une multitude de nations ». Il est nommé Ibrahim dans le Coran.
Le fait de prendre ce nouveau nom est un signe d'acceptation de l'alliance que son père et son grand-père ont reçue. Lorsque nous nous faisons baptiser, nous contractons des alliances. Nous montrons aussi que nous sommes disposés à prendre sur nous un nouveau nom, celui de Jésus-Christ.
Abram part pour devenir lui-même, c'est-à-dire autre que lui-même. Il part pour entrer en alliance avec cet Autre qui lui parle. Il part pour donner vie, pour devenir père. Le départ est l'événement – lieu d'une refondation généalogique, non à partir de la terre ou de l'ethnie, mais à partir d'un appel, d'une vocation.
Le premier épisode commence par le constat que « Saraï, femme d'Abram, n'avait pas enfanté pour lui » (16,1), et le second s'enchaîne à la déclaration de Sarah : « J'ai enfanté un fils pour sa vieillesse » (21,7b).
Le récit des origines, c'est celui de l'Alliance entre un Dieu unique et « son » peuple. D'Abraham, le patriarche, à Moïse, l'homme de la Loi, la Bible retrace les étapes de la naissance de Dieu.
Mais Sarah demande à Abraham qu'Agar soit chassée avec son fils Ismaël, car elle ne veut pas qu'Ismaël hérite avec Isaac. Abraham est attristé par la demande de sa femme, Ismaël étant son fils. Dieu parle à Abraham et lui demande de respecter la demande de Sarah, Agar et Ismaël sont chassés par Abraham.
La Terre promise (hé. הארץ המובטחת, translit.: ha'aretz hamuvtakhat) représente ce que dès la Genèse, la Torah (Bible hébraïque) désigne sous le nom de « Terre d'Israël » dans le pays de Canaan, « pays où coulent le lait et le miel », qui, selon les textes, fut promise par Dieu au patriarche hébreu Abraham (Gen.
Abraham n'était ni juif ni chrétien ; il était monothéiste, soumis à Dieu, et il n'était pas un païen » (Sourate 3, v. 65 et 67). Dans le Coran, Abraham est ainsi la figure d'un monothéisme supraconfessionel.
Si donc Abraham a aussi reçu son identité de père, c'est parce qu'il a eu foi en la promesse. Cet acte est unique, il ne se renouvelle pas. Il est fondateur car il marque la radicalité absolue de l'acte divin.
C'est déjà le cas dans le livre d'Osée : « Dans le sein maternel Jacob saisit son frère par le talon, et dans sa vigueur, il lutta avec Dieu. Il lutta avec l'ange, et il fut vainqueur, il pleura, et lui adressa des supplications.
C'est un personnage de la Bible (dans le livre de la Genèse) et il est également mentionné dans le Coran. Isaac est le fils d'Abraham et de Sarah, le mari de Rébecca, le père de Jacob et d'Ésaü, et le demi-frère d'Ismaël.
La tradition biblique rapporte l'origine de ce nom dans le livre de la Genèse, quand le troisième des patriarches hébreux, Jacob, est renommé Israël (« Celui qui lutte avec Dieu » ou « Dieu est fort, Dieu triomphe ») après avoir combattu avec un ange de Dieu.
La terre de Canaan se situe en actuelle Palestine/Israël. Cette promesse, Dieu la réitère aux descendants d'Abraham, Isaac puis Jacob, à qui Dieu donne le nom d'Israël.
Abraham voulait être juste et recevoir les bénédictions que sont le bonheur et la paix. Grâce à la fidélité d'Abraham, le Seigneur a fait une alliance avec lui. Cette alliance a donné à Abraham le droit de recevoir la prêtrise avec les bénédictions et les responsabilités qui l'accompagnent.
Signification : Dérivé de l'hébreu " ya'aqov ", Jacob signifie " qui talonnera " et issu de l'arabe "ya'qob" "Dieu a soutenu ou protégé". Histoire : Jacob apparait dans la Bible et le Coran. D'après la Bible, il est le fils d'Isaac et de Rebecca, il nait après son frère jumeau Esaü qu'il tient par le talon.
Le mazdéisme (de Mazda, Dieu, dans la langue perse) est la religion traditionnelle de l'ancienne Perse. Cette religion est l'un des premiers monothéismes et, pour la première fois dans l'Histoire humaine, promet à tous les hommes l'immortalité de l'âme sous réserve du jugement dernier.
Moussa est également le seul des prophètes à avoir entendu directement Dieu lorsqu'il reçoit les tables de la Loi sur la montagne, un apanage qui lui vaut le titre de kalîm Allah — « interlocuteur de Dieu ».
ARTE Journal Junior vous explique les cinq grandes religions du monde : le christianisme, l'islam, le bouddhisme, le judaïsme et l'hindouisme.
Cette région correspond plus ou moins aujourd'hui aux territoires réunissant l'État d'Israël, la Palestine, l'ouest de la Jordanie, le Liban et l'ouest de la Syrie.
« Noé partagea la terre entre ses fils, et assigna à chacun sa propriété. Il maudit Cham à cause de l'injure qu'il reçut de ce fils, ainsi qu'on le sait, et s'écria : « Maudit soit Cham ! puisse-t-il être l'esclave de ses frères ! » (…)
La Terre Sainte englobe un vaste territoire dans lequel tient l'actuel Israël, une partie du territoire syrien, la Palestine, la côte méridionale du Liban, une partie de la Jordanie, ainsi que Égypte, notamment avec l'épisode de la fuite en Égypte de la Sainte Famille.
Ismaël (en hébreu : ישׁמעאל, Išma`e'l : « Dieu a entendu [ma demande] » ; en arabe : إسماعيل, Ismāʿīl) est un personnage de la Genèse et du Coran. Il est le premier fils d'Abraham dont la femme (et nièce) Sarah était stérile, et il est le demi-frère d'Isaac.
En latin, le nom est Liber Genesis. En hébreu, sa langue d'origine, le livre s'intitule ספר בראשית, Sefer Bereshit, ce qui signifie « Livre « au commencement » », en reprenant le premier mot du premier verset : Bereshit, בראשית, « Au Commencement ».
Suivant les uns ce fut Ismaël qu'Abraham offrit en sacrifice, et suivant les autres ce fut Isaac.