➣ L'addiction est une incapacité à contrôler sa consommation en ayant conscience des effets néfastes (trouble du comportement). ➣ La dépendance est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque (trouble physiologique).
L'addiction se caractérise par l'impossibilité répétée de contrôler un comportement et la poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives.
Il existe deux types d'addictions : Des addictions liées à des produits : tabac, alcool, médicaments ou drogues. Des dépendances non liées à des produits : dépendance au travail dite « workaholisme », aux jeux, à Internet, au téléphone…
Dépendance psychologique, dépendance physique et sevrage
Il existe deux types de dépendance : la dépendance physique et la dépendance psychologique.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
L'addiction résulte de l'interaction de facteurs personnels et environnementaux. Elle peut aussi être favorisée par la consommation de certaines substances ou la présence de troubles psychologiques.
L'addiction est une maladie multifactorielle qui associe troubles biologiques et psychiques entrainant des problèmes sociaux. Sa prise en charge doit donc prendre en compte toutes ces composantes.
Un sujet est considéré comme souffrant d'une addiction quand il présente ou a présenté, au cours des 12 derniers mois, au moins deux des onze critères suivants : Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving)
Les problèmes engendrés par une addiction peuvent être d'ordre physique, psychologique, relationnel, familial et social. La dégradation progressive et continue à tous ces niveaux rend souvent le retour à une vie libre de plus en plus problématique.
On parle de dépendance quand le besoin de répéter la consommation vient satisfaire un manque, une envie et se reproduit de plus en plus souvent. Au départ, la consommation plus ou moins occasionnelle se fait "usage", puis se transforme en "abus" quand elle commence à avoir des conséquences négatives.
Assuétude, dépendance à une drogue, toxicomanie.
La prise en charge psychologique se base sur la psychothérapie individuelle centrée sur les vulnérabilités psychologiques. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) Les entretiens motivationnels pour la motivation au changement et la psychothérapie collective avec les groupes de patients.
Son méfait le plus fréquent est le début de troubles de l'humeur, de troubles anxieux ou de troubles dépressifs, mais elle peut également accroître le risque de développer un trouble de santé mentale grave, comme une psychose ou la schizophrénie.
On parle de dépendance physique lorsque le métabolisme s'est habitué à une substance dont il a besoin pour fonctionner. Si on diminue ou arrête sa consommation, des symptômes de sevrage se manifestent.
addicte. addicts. Se dit d'une personne soit sous dépendance d'une substance, comme l'alcool ou la drogue, soit sous dépendance d'une activité spécifique, comme le jeu, l'informatique, etc. Exemple : Il est addict aux machines à sous.
Pratique addictive
Il s'agit de l'ensemble des pratiques de consommation d'une substance psychoactive. Trois modes sont distingués : usage simple, usage nocif, dépendance…
Les addictions (ou dépendances) sont des envies répétées et irrépressibles de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et d'efforts pour s'y soustraire. Elles peuvent être considérées comme une pathologie cérébrale pouvant avoir des conséquences délétères.
Les risques psychologiques
Pour les drogues et les substances : difficultés à se concentrer, angoisses, tristesse, crises de panique, modifications des émotions, conflits, stress… Pour les pratiques excessives : difficultés à se concentrer, angoisses, nervosité, stress…
L'American Psychiatric Association et l'Organisation mondiale de la Santé confirment que la dépendance est une maladie chronique par définition, car ses symptômes affectent la personne pendant une longue période et évoluent tranquillement.
Ces symptômes ne sont généralement pas dangereux en soi et disparaissent habituellement au bout de 7 à 10 jours d'abstinence. Après 24 heures, les symptômes de sevrage atteignent un pic et, après trois jours, le pire est passé.
Le manque d'estime de soi est souvent à l'origine de la dépendance affective. Il peut se traduire par un sentiment d'inutilité, d'échec, par un manque de confiance en soi et par des relations déséquilibrées. Les états anxieux, le repli sur soi, la dévalorisation sont alors symptomatiques du manque d'estime de soi.
professionnels exerçant en libéral (médecins généralistes, pharmaciens, ...), praticiens hospitaliers, médecins, travailleurs sociaux, psychologues, etc.
Il faut donc se centrer sur soi, sur ses propres besoins. Mais certains ressentent cela comme un égoïsme coupable. Notre rôle est de les aider à se déculpabiliser. Se centrer sur ses besoins, c'est aussi mesurer ses limites.
La dépendance psychologique se manifeste par le besoin de consommer ou d'adopter le comportement pour se sentir mieux dans sa peau, pour se détendre ou se donner du courage par exemple. La dépendance physique se manifeste par des symptômes de sevrage (c. -à-d.
Les addictions comportementales ou « addictions sans substance » se caractérisent par l'impossibilité de contrôler la pratique d'une activité. Une sensation de tension croissante se met en place avant de passer à l'acte et au moment de la pratique, la personne ressent un plaisir ou un soulagement.