En effet, « contrairement à la maladie d'Alzheimer, les troubles cognitifs s'accompagnent ici de problèmes moteurs. » Plus légers que dans la maladie de Parkinson, ils se manifestent souvent par une certaine raideur, un ralentissement moteur ou des chutes.
Dans le cas des maladies neurodégénératives comme les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson, les neurones sont détruits lentement, sans pouvoir être remplacés. Ces deux pathologies affectent le cerveau et donc le fonctionnement général du corps, qui glisse doucement vers des états de dépendance et de non-contrôle.
Les principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont les tremblements, la lenteur des mouvements et la raideur musculaire. D'autres troubles comme un état dépressif, une fatigue, des troubles digestifs... peuvent être associés.
En plus des symptômes moteurs observés dans la maladie de Parkinson, l'apparition d'hallucinations ainsi qu'une dégradation intellectuelle précoce caractérisent ce syndrome. La perte progressive de la mémoire, du langage, du raisonnement et d'autres fonctions intellectuelles supérieures telles le calcul est courante.
Du fait d'une confusion fréquente entre maladie de Parkinson et maladie d'Alzheimer, il est important de préciser d'emblée que la maladie de Parkinson n'entraîne pas, ou très rarement, de troubles psychiques tels que la détérioration des fonctions intellectuelles, comme pour Alzheimer.
Plus de 50% des personnes ayant la maladie de Parkinson souffrent d'insomnie chronique. Il s'agit surtout de longues périodes de réveil la nuit (en moyenne, le tiers de la nuit) et de réveils trop matinaux.
C'est la « douleur centrale Parkinsonienne ». Cette douleur est plus difficile à identifier. Elle peut ressembler à une compression, des picotements, des engourdissements, des brûlures, des vibrations, des douleurs lancinantes touchant préférentiellement le coté le plus affecté par la maladie.
Ces parkinsoniens ont une espérance de vie d'un peu plus d'une dizaine d'années (13 à 14 ans). Le traitement à la dopamine permet d'obtenir un résultat plus que satisfaisant dans le prolongement de l'espérance de vie des patients. Certains ont atteint une durée de vie supérieure à la moyenne globale.
Première étude sur la maladie de Parkinson couvrant l'ensemble du territoire français (Outre-mer inclus). Fin 2015, 160 000 patients parkinsoniens traités, avec environ 25 000 nouveaux cas par an ; 17% des nouveaux cas étaient âgés de moins de 65 ans. Les hommes sont atteints 1,5 fois plus que les femmes.
De nombreux facteurs liés au Parkinson contribuent à la perte de poids. Les mouvements involontaires (soit les tremblements) brûlent énormément d'énergie. Les symptômes de dépression sont présents dans la maladie de Parkinson et peuvent entraîner une diminution de l'appétit et une perte de poids.
La lévodopa (ou L-dopa) est transformée en dopamine dans le cerveau. Elle est le traitement de référence de la maladie de Parkinson, celui qui possède le meilleur rapport efficacité/effets indésirables.
Le diagnostic repose sur l'examen des symptômes présentés par le/la patient(e) et la prise en compte de son état général. Il n'existe aucun examen sanguin permettant de poser un diagnostic. Les examens d'imagerie (scanner, IRM du cerveau, scintigraphie cérébrale…)
L'agressivité fait partie de ces symptômes neuropsychiatriques et constitue un trouble du comportement fréquent chez les sujets présentant une démence. Les personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer ont tendance à se faire des illusions. Elles peuvent imaginer, par exemple, que leur famille les vole.
La Levodopa ou L-dopa, précurseur de la dopamine, médicament le plus utilisé dans le traitement de la maladie de Parkinson. Cela signifie qu'il se transforme en dopamine dans le cerveau. "Il est généralement assez bien supporté.
Le stade final de la maladie de Parkinson se caractérise par une incapacité à se déplacer sans aide. La personne est alitée ou ne peut se déplacer qu'en fauteuil roulant. Le patient ne peut pas se lever d'une chaise ou sortir du lit sans aide.
Il peut s'agir de problèmes de sommeil, d'hypersalivation, d'une somnolence excessive dans la journée, de fatigue, de douleurs, de constipation (qui touche 60 % des malades), de mictions urgentes, de dépression, d'hallucinations, de troubles cognitifs…
Lorsque la maladie de Parkinson est avancée, des troubles moteurs peuvent apparaître : difficultés à la marche, perte de l'équilibre, chutes, problèmes de déglutition.
Les facteurs environnementaux
Depuis 2012, la maladie de Parkinson figure d'ailleurs sur le tableau des maladies professionnelles du régime agricole. L'hypothèse la plus plausible aujourd'hui pour la majorité des patients est donc une combinaison de facteurs environnementaux et génétiques prédisposants.
selon les chercheurs, seuls 5 % des cas environ sont héréditaires. La maladie de Parkinson est-elle une maladie contagieuse ? Même si la cause n'est pas encore connue, les experts sont certains que la maladie de Parkinson ne se transmet pas comme la grippe ou la rougeole. ce n'est donc pas une maladie contagieuse.
L'espérance de vie d'une personne malade d'Alzheimer varie de huit à douze ans à partir du moment où le diagnostic est établi. Mais il ne s'agit que d'une moyenne. Il est important de considérer l'âge de la personne au moment du diagnostic.
Les anticholinergiques (la benzotropine, la trihexyphénidyle) aident à réduire les tremblements chez certaines personnes en rétablissant l'équilibre entre la dopamine et l'acétylcholine dans le cerveau. Il est généralement prescrit aux patients plus jeunes chez qui les tremblements sont le symptôme dominant.
Le tremblement est l'un des symptômes de la maladie de Parkinson, souvent le plus connu du grand public. Il s'agit d'un tremblement au repos, c'est-à-dire lorsque la partie du corps concernée ne participe à aucun mouvement. De même, si la personne initie un mouvement, le tremblement cesse.
En 2022, pour la première fois en région Centre-Val de Loire, le Centre Hospitalier Jacques Cœur a mis en place la duodopathérapie (opération est réalisée par les services de neurologie et de gastro-entérologie), un nouveau traitement contre la maladie de Parkinson.
La doxépine pourrait réduire l'impact de la fatigue sur les AVQ et l'intensité de la fatigue ; cependant, ce résultat doit être confirmé par des études de haute qualité. La rasagiline pourrait être efficace pour réduire les niveaux de fatigue physique dans la MP.