Un aléa : probabilité qu'un phénomène affecte une zone donnée. Un enjeu : vulnérabilité d'une zone où se trouvent des êtres humains face à un aléa. Un risque : probabilité des dommages liés à un aléa dans une région aux enjeux connus.
En géographie, un risque est la possibilité qu'un aléa se produise et touche une population vulnérable à cet aléa. L'équivalent anglais est risk. Il ne faut donc pas confondre aléa, risque et vulnérabilité. L'aléa est un phénomène (naturel ou technologique) plus ou moins probable sur un espace donné.
On appelle risque le produit d'un aléa (événement susceptible de porter atteinte aux personnes, aux biens et/ou à l'environnement) et d'un enjeu (personnes, biens ou environnement) susceptible de subir des dommages et des préjudices.
Si cet aléa peut entraîner des dommages humains ou matériels, on parle de risque. Lorsque l'aléa se produit brutalement et qu'il provoque des victimes humaines et des dégâts matériels importants, on parle de catastrophe.
Le risque volcanique est un risque naturel majeur, à cause de la violence des aléas, des difficultés à prévoir les éruptions, et de l'accroissement constaté de la population et/ou des équipements à proximité immédiate des volcans.
Il existe sept types de risques volcaniques plus ou moins élevés : coulées de lave, projections et retombées, nuées ardentes, gaz, coulées boueuses, éboulements et raz-de-marée.
Il existe quatre groupes de volcans : strombolien, vulcanien, hawaïen et peléen. Ils sont classés selon le type d'éruption qui dépend de la nature du magma qui s'écoule. Plus celui-ci s'est formé en profondeur et moins il contient de silice. Il est ainsi plus fluide.
Lorsque l'événement relève du domaine du probable ou du potentiel, cela renvoie à la notion de risque. En revanche, lorsqu'il est effectif, l'événement peut être qualifié de perturbation, d'accident, de crise, de désastre ou de catastrophe.
Tour imprévisible et le plus souvent défavorable pris par les événements et lié à une activité, une action ; risque (surtout pluriel) : Les aléas du métier.
les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique. les risques technologiques : d'origine anthropique, ils regroupent les risques industriels, nucléaires, biologiques, rupture de barrage…
Le risque est donc la confrontation d'un aléa (phénomène naturel dangereux) et d'une zone géographique où existent des enjeux qui peuvent être humains, économiques ou environnementaux.
Le danger est la capacité à créer un dommage. C'est est un des éléments qui conditionne le risque, qui est quant à lui la combinaison d'un danger et de l'exposition à ce danger. Ainsi, un risque peut être faible voire nul, même en présence d'un grand danger.
L'aléa sismique peut être évalué par une méthode déterministe ou probabiliste ; dans le premier cas, les caractéristiques sont celle d'un évènement réel, éventuellement assortie d'une marge de sécurité (séisme le fort connu historiquement par exemple).
L'aléa inondation est établi en fonction : ➢ des hauteurs d'eau sur le terrain naturel, ➢ des vitesses d'écoulement, ➢ de sa probabilité d'occurrence ou période de retour. Le risque inondation se définit comme la rencontre d'un aléa et d'un enjeu.
Un séisme ou tremblement de terre est une secousse du sol résultant de la libération brusque d'énergie accumulée par les contraintes exercées sur les roches. Cette libération d'énergie se fait par rupture le long d'une faille, généralement préexistante.
Le risque géologique se défini par la probabilité qu'un phénomène géologique dangereux survienne (l'aléa) et par les conséquences humaines et matérielles qu'il peut causer ; destructions de bâtiments, morts ou blessés (les enjeux). Les scientifiques réalisent des cartes où figurent les zones à risques pour l'homme.
Pour réduire notre vulnérabilité, il est important de développer une culture du risque : prendre conscience des risques, les connaître et les garder en mémoire ; apprendre à les prévenir et éviter de s'exposer ; savoir réagir en cas d'alerte et se mettre en sécurité.
Les catastrophes sont des perturbations graves qui entravent le fonctionnement d'une communauté, et qui dépassent la capacité de celle-ci à y faire face en utilisant ses propres ressources.
Mais l'action de l'homme est de plus en plus liée aux catastrophes : marées noires, explosion chimique ou industrielle (catastrophe de Bhopal en Inde, Tchernobyl), famine due à la sécheresse mais aussi au processus de désertification engendré par l'homme (au Sahel et en Éthiopie)…
Un volcan est une ouverture dans la croûte terrestre à travers laquelle la lave, les cendres volcaniques, et les gaz s'échappent. Les éruptions volcaniques sont en partie causées par la pression des gaz dissous, un peu comme le gaz carbonique fait sauter le bouchon d'une bouteille de champagne.
Ils sont généralement situés aux endroits, où les plaques tectoniques (des plaques flottant sur la surface du globe terrestre) se touchent. En Europe, on en trouve surtout en Italie et en Islande. Dans les autres continents, ils sont très présents au Mexique, au Chili, au Japon, en Indonésie et aux Philippines.
Comment appelle-t-on un volcan formé au milieu d'une plaque? Les volcans qu'on rencontre au milieu d'une plaque lithospherique ne portent pas un nom particulier. Ils ne sont ni à l'aplomb d'une dorsale océanique, ni au-dessus d'une zone de subduction. Ce sont des volcans situés à l'aplomb d'un "point chaud".