La différence entre les deux est ténue mais peut être expliquée facilement : la capitulation est un acte militaire qui met immédiatement fin aux combats, l'armistice est un acte politique qui nécessite plus de négociation mais ne marque pas la fin officielle de la guerre.
Il est différent d'un traité de paix, qui est un traité proclamant la fin d'une guerre et contenant généralement des contreparties réciproques pour les anciens belligérants, et d'une capitulation. Mettant fin officiellement à la guerre, un armistice permet au pays demandeur d'avoir un traité de cessez-le-feu.
Un armistice est un accord conclu entre des pays ennemis pour arrêter des combats en attendant la signature d'un traité de paix. L'armistice du 11 novembre 1918 met fin aux combats, en France et en Belgique.
L'armistice constitue un autre moyen de mettre fin à un conflit armé. Il correspond à un accord conclu entre des belligérants, visant à mettre fin aux hostilités, tout en fixant un certain nombre de conditions qui devront être respectées par l'État vaincu.
Armistice est un mot masculin d'origine latine, synonyme de cessez-le-feu ou suspension des combats. Il remonte au XVIe siècle et désigne une convention civile par laquelle des belligérants interrompent leur combat en attendant un traité de paix en bonne et due forme.
Le Général de Gaulle, un presque inconnu
En ce 17 juin 1940, le général De Gaulle part pour Londres car il refuse la défaite et souhaite poursuivre le combat", explique Florent Vandepitte. Lorsqu'il prononce son discours le 18 juin, Charles De Gaulle est alors une personnalité politique peu connue des Français.
Le cessez-le-feu est effectif à 11 h, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons, et annonçant la fin d'une guerre qui a fait pour l'ensemble des belligérants plus de 18,6 millions de morts, d'invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils.
Côté vainqueurs, l'acte de capitulation (*) est signé par le général Walter Bedell-Smith et le général soviétique Ivan Sousloparov. Le général français François Sevez, adjoint du général Juin et chef d'état-major de la France Libre, est invité à le contresigner à la fin de la cérémonie en qualité de simple témoin.
Thierry Lentz - Le texte signé le 8 mai 1945 permet de mettre fin à la guerre. L'Allemagne reconnaît sa défaite et dépose les armes. Toutefois, cette capitulation sans conditions n'est pas un traité de paix. Celui-ci aurait dû suivre, comme cela a été le cas à la fin de la Première Guerre mondiale.
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
C'est l'armée anglaise du général Birdwood qui libère Lille, le 17 octobre 1918. Toute la presse ressuscitée fête la délivrance (l'Echo du Nord, le Progrès du Nord ...). Le premier soldat français à entrer dans la ville libérée est le fils du maire, Carl Delesalle.
Le 11 novembre 1918, l'Armistice est signé dans le train du Maréchal Foch afin de faire cesser immédiatement les terribles combats de la Première Guerre mondiale. La clairière où est signé l'Armistice devient ainsi le symbole de la Victoire, de la paix et de l'hommage à ceux qui ont donné leur vie pour la France.
Le traité de Saint-Germain-en-Laye, le 10 septembre 1919, entre les alliés et l'Autriche.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis. Fin de l'empire colonial italien et accélération de la décolonisation dans les empires britannique et français.
Commémoration de la Victoire et de la Paix le 11 novembre, jour anniversaire de l'Armistice, et hommage à tous les morts pour la France. Le 11 novembre 2022, la France commémore le jour anniversaire de l'Armistice signée le 11 novembre 1918 et rend hommage à tous les morts pour la France.
Les représentants du Haut Commandement allemand signent un nouvel acte de capitulation à Berlin le 8 mai 1945 à 23h01 en présence des représentants de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France.
Parallèlement, des thèses négationnistes instrumentalisent l'héritage de Pétain et servent une idéologie complotiste. En 1945, Philippe Pétain est reconnu coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi. Il est condamné à l'indignité nationale, dégradé, privé des droits civiques et de toute décoration.
Mitterrand fait du 8 mai un jour férié
Une première sous la Ve République.
La cause de la seconde guerre mondiale est à chercher dans le diktat imposé par le traité de Versailles. L'expansionnisme de plus en plus affiché des puissances de l'Axe (Allemagne, Italie et Japon) et l'échec de la Société des Nations sont les principales causes de la seconde guerre mondiale.
En 1975, dans cette même logique visant à souligner la volonté des Européens d'organiser en commun leur avenir pacifique, le président Giscard d'Estaing supprime également la commémoration de la victoire alliée de 1945. Cette décision suscite un tollé général de la part des associations d'anciens combattants.
«Battre la chamade», «un rhume carabiné», «tirer au flanc»... Le vocabulaire de la guerre ne cesse d'inspirer nos expressions.
Le 9 novembre 1918, l'empereur d'Allemagne Guillaume II abdique. Après avoir négocié avec le maréchal Foch, généralissime des armées alliées en France, les parlementaires allemands signent l'armistice dans la clairière de Rethondes.
Le Mémorial de de la Clairière de l'Armistice
Dédié au souvenir des deux Armistices de 1918 et de 1940, le mémorial de la Clairière de l'Armistice est un lieu de mémoire et de pédagogie incontournable. Créé en 1927, ce mémorial abrite la réplique du wagon où fut signé l'armistice de 1918.