D'autre part, “psychique” s'emploie comme synonyme du terme “mental”. Cet adjectif désigne tous les phénomènes mentaux. L'un – le psychisme – est donc objet d'étude de l'autre – la psychologie.
Elle est définie comme «un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter des tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté». Elle est à la base du bien-être de la personne et du bon fonctionnement d'une communauté.
Il se distingue du handicap mental de la façon suivante : le handicap psychique, secondaire à la maladie psychique, reste de cause inconnue à ce jour (alors que le handicap mental a des causes identifiables). Il apparaît souvent à l'âge adulte alors que le handicap mental apparaît lui à la naissance.
Alors, quand faut-il agir ? Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Les symptômes psychotiques et la maladie bipolaire sont des formes plus graves de mauvaise santé mentale. Les premiers sont caractérisés par une pensée désordonnée dans laquelle la personne n'est pas en contact avec la réalité.
En 2019, une personne sur huit dans le monde – soit 970 millions de personnes – présentait un trouble mental, les troubles anxieux et les troubles dépressifs étant les plus courants (1). En 2020, le nombre de personnes atteintes de tels troubles a augmenté considérablement du fait de la pandémie de COVID-19.
Toutefois un consensus existe sur les conséquences sociales des troubles psychiques : perte ou diminution de l'autonomie, entrave à la vie sociale et professionnelle.
Une des caractéristiques majeures du handicap psychique est qu'il s'accompagne souvent de la négation, de la méconnaissance ou de la minimisation des troubles de la part de la personne malade et quelquefois même de son entourage.
La crise et l'urgence dans la maladie psychique
La crise est une décompensation de la maladie psychique qui, non traitée, va aboutir à une urgence. Une tentative de suicide peut survenir. Au stade de crise, plusieurs stratégies pour obtenir les soins nécessaires sont possibles selon les offres du territoire.
Des facteurs de stress présents dans la vie de la personne qui peuvent être liés à son environnement familial (ex. : décès d'un·e proche), social (ex. : isolement) et professionnel ou financier (ex. : perte d'emploi, faibles revenus); Des événements de vie traumatisants (ex. : abus sexuel dans l'enfance);
L'évaluation de la souffrance psychique peut être réalisée lors d'un entre- tien clinique ; lorsque son évaluation fait appel à des outils standardisés (échelles ou questionnaires) ; on parle habituellement de mesure de la « détresse » psychique.
− Qui appartient au psychisme, qui concerne l'esprit, la pensée. Synon. mental, psychologique; anton. organique, physiologique, physique, somatique.
Qui concerne l'esprit. Synonyme : cérébral, intellectuel, intérieur, mental.
Il existe de nombreux soins pour lutter contre les maladies et troubles psychiques. Cela va des traitements médicamenteux à des techniques psychothérapeutiques comme l'hypnose ou la méditation. Souvent, médicaments et psychothérapies sont combinés. Les traitements médicamenteux sont prescrits par les psychiatres.
Le psychisme comporte des fonctions, qui sont des processus actifs donnant des capacités. Ce sont le contrôle émotionnel, la fonction de réalité (qui permet de distinguer réalité et imagination), les grandes fonctions cognitives et représentationnelles.
Les traitements médicamenteux liés à un trouble psychique sont appelés psychotropes ; ceux-ci agissent sur certains récepteurs neuronaux (comme la dopamine et la sérotonine) et donc sur les mécanismes du cerveau et permettent ainsi d'améliorer, ou de stabiliser, les anomalies de fonctionnement des cellules nerveuses.
Comme évoqué plus haut, la dépression est reconnue par la MDPH, et ce, au même titre que toute autre pathologie.
Vous pouvez faire une demande à votre MDPH. Elle évaluera vos besoins. La PCH aide humaine en cas de troubles mentaux, psychiques, cognitifs ou du neurodéveloppement est attribuée par la CDAPH.
Les personnes atteintes de syllogomanie (thésaurisation pathologique) ont toujours une telle difficulté à jeter ou à se séparer de leurs biens que les objets s'accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invivables.
Le trouble explosif intermittent, ou TEI, est un problème de santé mentale caractérisé par de fréquents accès de colère excessive et d'impulsivité.