Dans la corrida équestre espagnole, les
La corrida est une forme de course de taureaux à l'issue de laquelle l'animal est mis à mort. Elle est pratiquée dans le sud de la France mais aussi en Espagne, au Portugal et en Amérique latine. Présentée comme une tradition par ses défenseurs, la corrida date de la première moitié du XVIIIe siècle.
La plupart proviennent d'élevages spécialisés espagnols, les ganaderias. Environ 5 à 7% des taureaux sont envoyés aux corridas, le reste du troupeau étant destiné à l'abattoir pour la consommation de viande. Il existe quelques très rares élevages de ce genre en France.
Les taureaux de la Feria biterroise sont en effet revendus après la corrida. Boucheries et grandes enseignes commercialisent cette viande, en dépit parfois de la pression des anti-corridas (Lire Midi Libre du 10 août 2014).
En Espagne et au Portugal
La Constitution espagnole stipule que c'est l'État qui détient la compétence exclusive en matière de défense du patrimoine culturel, artistique et monumental. Mais dans la pratique, ce sont les communautés autonomes qui décident de la réglementation.
Ses conclusions sont que, durant une corrida, le taureau ne souffre pas et même, ressent une sensation de bien-être. Il s'agit là d'un mythe lancé en février 2007 par ce même professeur Illera dans la revue « 6 toros 6 », à l'occasion d'une interview intitulée « Pourquoi le taureau ne souffre pas ».
Le rouge s'est imposé sur la muleta parce qu'il permet de rendre moins visibles les traces de sang dessus. Brossée et lavée après chaque combat, la muleta est ensuite réutilisée par le torero, lors de ses corridas suivantes.
Celui qui de nos jours combat le taureau, que ce soit à pied ou à cheval, est un « torero » : matador, peón, banderillero, picador ou rejoneador, tous sont des « toreros ». Celui des toreros qui tue le taureau après l'avoir combattu à pied est un « matador » (mata toro).
Après la corrida, le corps du taureau est parfois mutilé lorsqu'on lui coupe une oreille pour que celle-ci constitue un trophée. Le torero garde parfois deux oreilles, un pied ou la queue du taureau qu'il a tué. À certains endroits, comme le Portugal par exemple, les taureaux ne sont pas tués dans les arènes.
➜ Des influences extérieures soudaines, par ex. un chien qui aboie, des enfants qui jouent ou pleurent, des étrangers dans l'étable ou des soigneurs inhabituels peuvent irriter un taureau d'ordinaire paisible et le pousser à l'attaque.
Sans oublier le prix des taureaux de combat, dont les meilleurs sont vendus aux alentours de 10.000 euros. « Sachant qu'un taureau de quatre ans coûte 3.500 euros à élever », insiste André Viard.
Têtu, radin, rancunier. Le Taureau collectionne les petits défauts.
Cependant, certaines zones d'Espagne ont sauté le pas en évitant la pratique de la tauromachie dans leur région. Seule la communauté autonome des îles Canaries a officiellement interdit la pratique des corridas à travers un texte de loi depuis 1991.
Généralement il y a six taureaux par spectacle (2 par toreros). Le matador est le chef d'une équipe (la cuadrilla) qui va l'aider à affaiblir le taureau avant la mise à mort.
Le matador (tueur, de l'espagnol matar : tuer) est le personnage central de la corrida. Torero principal et chef de la cuadrilla, c'est lui qui est chargé de mettre à mort le taureau.
Le costume traditionnel des toreros se dénomme traje de luces (costume de lumières) et se compose d'un pantalon très ajusté appelé taleguilla, d'une chemise blanche accompagnée d'une petite cravate, d'un bolero, de ballerines d'un toque.
Traditionnellement, le rose est associé à la bonne chance et le jaune à la mauvaise chance.
Ces bovins sont en effet incapables de distinguer les couleurs, car ils ne voient seulement que des nuances de noir et de blanc. Ce sont en fait les mouvements effectués devant lui par le matador et les nombreuses attaques de celui-ci qui déclenchent la colère du taureau.
Un combat déloyal
Avant les corridas, les taureaux sont souvent délibérément affaiblis, et ils ne s'en sortent jamais vivants. Parfois, les taureaux se font limer les cornes afin de les désorienter, des sacs de sable sont lâchés sur leur dos et leurs yeux sont enduits de vaseline pour rendre leur vision floue.
La corrida est un spectacle cruel qui consiste à torturer et tuer un taureau sous les yeux des spectateurs. La LFDA milite pour l'abolition de ce divertissement cruel d'un autre temps. La corrida consiste à infliger volontairement et sans aucune nécessité, blessures, souffrances et mort à un taureau.
La corrida portugaise, comme celle qui est programmée dans les arènes Palavasiennes, a deux particularités de taille, elle se fait sans picador et sans mise à mort du taureau.
Une torera est une femme affrontant les taureaux de combat à pied lors de corridas ou à cheval lors de corridas de rejón. Son équivalent masculin est un torero.
> Un festayre habillé de rouge et de blanc
Selon la tradition, le festayre doit être habillé de rouge et de blanc uniquement. Ainsi, il doit absolument avoir un foulard rouge (qu'il noue autour du cou) et une cinta rouge (qu'il accroche à la taille). De blanc, le festayre aura la chemise, le pantalon et les chaussures.
Elle a pris d'autres couleurs ensuite avant de se stabiliser sur le rouge. En revanche, les bovins ont une bonne vision des détails et des mouvements. Bref, c'est donc l'agitation de la muleta et l'agressivité du toréro (ou toréador) qui énerve vraiment le taureau.
Les aficionados prétendent qu'ils veulent éviter la blessure et la mort du torero, mais ils ne cessent d'exposer son corps. À travers le torero, le public approche la mort par procuration. Il s'agit donc bien d'actualiser une pulsion morbide. En cela, aussi, la corrida est condamnable.