Smith se démarque à la fois des économistes physiocrates pour lesquels la richesse provient de la terre, et des mercantilistes qui font de l'accumulation des métaux précieux l'unique source de croissance d'une nation.
Les physiocrates se sont définis comme des « philosophes économistes ». En réponse aux mercantilistes, les physiocrates affirment que l'État n'a pas à intervenir dans la sphère économique. C'est inutile puisque l'économie est gouvernée par des lois naturelles analogues aux lois physiques.
D'après Jean Touchard, « la doctrine des physiocrates est un mélange de libéralisme économique et de despotisme éclairé, […] la pensée des physiocrates s'ordonne autour de quatre grands thèmes : la nature, la liberté, la terre, le « despotisme légal » […].
Les mercantilistes ont les premiers, du XVIe jusqu'au XVIIIe siècle, défini des concepts permettant d'expliquer la richesse des nations et recommandé, ou mis en œuvre, des mesures pour favoriser leur dynamisme économique.
Les Mercantilistes et les Classiques sont deux écoles de pensées souvent considérées comme opposées. Les Classiques étant la continuité des Physiocrates et ces derniers ont basés leur analyse dans l'objectif d'être anti-Mercantilistes.
Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), Contrôleur général des finances pendant dix-huit ans (1665-1683), est le principal instigateur des idées mercantilistes en France, ce qui conduit certains à parler de colbertisme pour désigner le mercantilisme français.
La pensée mercantiliste varie en fonction des pays et des auteurs, mais l'objectif est toujours d'enrichir le souverain. La richesse étant vue essentiellement sous sa forme monétaire, les Etats tentent donc d'accumuler un maximum d'or. Un des moyens recommandés pour cela est le commerce extérieur.
Les physiocrates s'intéressent à la circulation des richesses et inventent la comptabilité nationale (une question toujours d'actualité !), en établissant que l'équilibre n'est atteint que si les recettes sont égales aux dépenses. Par ailleurs, les physiocrates considèrent que seule la terre produit de la valeur.
Le mercantilisme prône donc la puissance militaire de l'État, son intervention dans l'économie, la réforme fiscale, le contrôle des prix et les protections douanières, les monopoles et l'activisme monétaire. Le libéralisme s'est constitué en opposition à ces conceptions.
C'est dans les derniers mois de 1758 que François Quesnay (1694-1774) élabora son célèbre Tableau économique, la première représentation visuelle de la circulation des richesses dans un État.
La primauté de l'agriculture
Cette conception de l'économique conduit les physiocrates, par leur thème fondamental du produit net, à « sacraliser » la terre. Seule la terre restitue aux hommes une matière plus abondante qu'elle n'en reçoit d'eux.
La main invisible
Autrement dit, "la recherche des intérêts particuliers aboutit à l'intérêt général". C'est ce que la postérité a retenu sous le nom de "mécanisme de la main invisible", expression célèbre qu'Adam Smith n'utilise pourtant qu'une fois dans son œuvre.
Ne pas confondre libéralisme et mercantilisme
Par opposition, le mercantilisme postule que le résultat économique et social sera meilleur si l'état et les entreprises collaborent pour “optimiser” leur action, que si l'état observe une stricte neutralité libérale.
Parmi les avantages du mercantilisme on peut souligner : Cela permettait d'avoir sous contrôle le commerce extérieur du pays. En théorie, cela a rendu la production nationale plus forte et protégée de l'étranger. Elle favorisait l'accumulation de métaux précieux comme l'or.
Trois grands courants structurent la pensée économique : Le courant libéral, Adam Smith son chef de file ; le courant marxiste et courant Keynésien.
Produire, répartir, dépenser : voilà les trois temps de la vie économique.
Les théories issues du keynésianisme ne s'appuient donc pas sur une base solide, contrairement au libéralisme. Les théories de relance par la dépense n'ont aucune base théorique. Cependant, les débats en économie ne vont pas jusqu'à ce niveau de réflexion. Et c'est peut-être là le problème.
Le TEE, tableau économique d'ensemble, est un indicateur de la comptabilité nationale française. C'est une synthèse de tableaux qui permet d'étudier les échanges entre plusieurs secteurs de l'activité nationale. Ces secteurs sont regroupés en agents.
La classe stérile est formée de tous les citoyens occupés à d'autres services et à d'autres travaux que ceux de l'agriculture, et dont les dépenses sont payées par la classe productive et par la classe des propriétaires, qui eux-mêmes tirent leurs revenus de la classe productive.
C'est aussi parmi les principes, même ayant été mentionné superficiellement dans la croyance de la loi naturelle, libéralisme économique, ou ce que les physiocrates appelaient l'expression "Laissez faire”. Pour les physiocrates, le libéralisme économique était indispensable à l'accomplissement de l'ordre naturel.
Le mercantilisme est une doctrine économique qui prône le développement économique de la nation par le commerce extérieur, en considérant celui-ci comme un « jeu à somme nulle », ce qui a pour conséquence l'adoption de politiques protectionnistes.
Selon la théorie mercantiliste, il existe une quantité déterminée de richesse dans le monde. En conséquence, la richesse d'une nation repose davantage sur ses exportations (ventes aux autres pays) que sur ses importations (achats aux autres pays).
Nous trouvons l'école classique, l'école marginaliste et l'école keynésienne. Chacune de ces écoles est liée à un auteur, voire à plusieurs. Certains historiens parlent même de trois grandes révolutions en scrutant l'évolution des sciences économiques.
Les pays qui ont le plus acheté d'esclaves sont le Portugal, la Grande-Bretagne, l'Espagne et la France. Les Pays-Bas et les États-Unis se trouvent également dans ce triste palmarès.