Quelle différence entre l'AVC et la rupture d'anévrisme ? L'accident vasculaire cérébral ou AVC est provoqué par l'obturation d'un vaisseau sanguin dans le cerveau à cause d'un caillot ou par la rupture d'un vaisseau. Dans ce second cas, il peut être lié à une rupture d'anévrisme et entraîne une hémorragie cérébrale.
En vérité, la rupture d'anévrisme est un cas particulier d'AVC. On vous explique. On confond souvent rupture d'anévrisme cérébral et accident vasculaire cérébral, ou AVC. Si ces deux affections touchent la circulation sanguine du cerveau et constituent une urgence vitale, elles n'ont pas tout à fait la même définition.
Un anévrisme est la dilatation localisée d'une artère, sous forme d'une poche reliée au reste de l'artère par une zone plus étroite. Cette dilatation progressive fragilise la paroi de l'artère qui, à partir d'une certaine taille, peut se fissurer ou se rompre, provoquant une hémorragie : c'est la rupture d'anévrisme.
Une personne sur deux décède dans le mois qui suit la rupture d'anévrisme cérébral. Les trois quarts des survivants souffrent de séquelles importantes comme la paralysie et des troubles de la parole, de la vision, de la mémoire, etc.
«Toute situation de stress entraîne des modifications de la tension artérielle et peut provoquer une rupture», répond sans ambages le professeur Aimée Redondo, de l'hôpital Beaujon.
De nombreux survivants d'AVC subissent un mémoire faible et, heureusement, suivant qu'il s'agit d'un effet cognitif, la récupération de la mémoire est souvent possible par la rééducation cognitive.
Au contraire lorsqu'on découvre un anévrisme qui n'a jamais saigné chez quelqu'un, c'est une chance. Il est sûr d'en guérir», explique le Pr Jacques Foret. La Société de neurologie rappelle que la plupart des gens qui ont un anévrisme ne le sauront jamais.
Le traitement chirurgical consiste le plus souvent à supprimer l'anévrisme et à implanter une prothèse de l'aorte (éventuellement en forme de Y), soit par chirurgie classique, soit en passant une sonde dans une artère jusqu'au lieu de l'anévrisme.
Doit-on traiter tous les anévrismes cérébraux ? Un anévrisme révélé par un saignement doit être traité en urgence en raison du risque de nouveau saignement pouvant endommager le cerveau.
L'échographie de l'aorte est l'examen le plus simple pour faire le diagnostic d'anévrisme de l'aorte abdominale. Le scanner de l'aorte étudie plus précisément l'anévrisme, ses dimensions et son extension.
La plupart des anévrismes cérébraux sont très petits et ne causent aucun symptôme. Il peut être découvert par hasard lors d'un examen diagnostique pour un autre problème de santé, par exemple. Les maux de tête fréquents ou chroniques ne sont pas liés à la présence d'un anévrisme cérébral.
L'hémorragie cérébrale (20 % des cas) ; c'est la plus dangereuse en termes de mortalité et de séquelles. Le plus souvent, elle provient d'un anévrisme (section dilatée d'une artère) qui prive le cerveau d'oxygène et provoque une compression sur les tissus environnants.
Quelles sont les causes de l'AVC ? Dans 85% des cas, l'AVC est la conséquence d'une obstruction d'une artère cérébrale par un caillot sanguin, arrêtant la circulation sanguine. On parle d'AVC ischémique.
Grâce à des séances d'orthophonie, d'ergothérapie et de kinésithérapie, le patient récupère peu à peu tout ou partie de ses compétences. Mais il faut compter plusieurs années pour se remettre complètement. Une grande fatigue et des difficultés de concentration peuvent perdurer à plus long terme.
Votre chirurgien pratiquera une petite incision dans une artère au niveau d'une ou des deux aines. Il insérera une prothèse synthétique, appelée une endoprothèse, par l'intérieur de l'artère jusqu'à l'aorte. Puis, la prothèse sera déployée de façon à exclure l'anévrisme de la circulation sanguine.
L'anévrisme est une dilatation localisée d'une partie d'une artère. Cette petite déformation touche de 1 à 5 % des adultes. Son risque majeur est la rupture qui engendre une hémorragie.
L'incidence des anévrismes dans la population générale est d'environ 2 %, tandis que ce risque s'élève à 4 % si un membre de la famille au premier degré (père, mère, enfants, frères et sœurs) présente déjà un anévrisme, et à 8 % si deux membres de la famille au premier degré sont atteints d'un anévrisme.
La prévention vise essentiellement à limiter la progression des anévrismes pour éviter la rupture. Les mesures habituelles destinées à réduire le risque de maladie cardiovasculaire sont recommandées : alimentation équilibrée, activité physique régulière et arrêt du tabac.
Les causes de la rupture
En outre, comme le note la Société de neurologie "l'anévrisme est une maladie de la paroi des artères et tout ce qui est mauvais pour les artères est mauvais pour l'anévrisme" et peut en causer la rupture : tabagisme, cholestérol, hypertension artérielle, ...
"Le déterminant le plus important de la survie à long terme était l'âge au moment de l'AVC", indiquent les auteurs. "Dans le groupe d'âge de 65 à 72 ans, 11 % ont survécu 15 ans après l'AVC. Dans le groupe d'âge moins de 65 ans, 28% ont survécu 15 ans".
Les avantages d'un plein sommeil à la suite d'un AVC
Tandis que le cerveau se sert habituellement de 20 % de notre énergie totale, ce pourcentage grandit pendant la récupération après un AVC : impliquant que le cerveau a moins d'énergie pour vous garder alerte et éveillé.
Le stress chronique affecte le système cardiovasculaire, endommageant ainsi les artères au cas où on le laisse passer sans traitement. Le dommage vasculaire peut mener éventuellement à un AVC, qui constitue une urgence médicale provenant d'une artère dans le cerveau qui soit se rompe, soit se bouche.