A noter que certaines banques peuvent limiter le nombre de cotitulaires sur un compte joint. Un compte commun est donc un compte collectif qui permet de faciliter la gestion d'un budget ou de finances communes. Chaque cotitulaire dispose des mêmes droits pour effectuer les opérations courantes sur le compte joint.
Les inconvénients du compte joint sont : Cotitulaires solidairement responsable du compte. Impossible de clôturer un compte joint sans l'accord des deux cotitulaires. Les deux cotitulaires ont accès au compte.
Avec un compte joint, chaque titulaire peut utiliser le compte comme s'il était seul : faire un virement, mettre en place un prélèvement, retirer de l'argent ou payer avec sa carte bancaire, émettre des chèques… sans avoir besoin de demander l'avis de l'autre.
De quoi s'agit-il ? Le compte joint est un compte ouvert par au moins 2 personnes, avec ou sans lien de parenté. Chaque cotitulaire peut faire fonctionner le compte (par exemple : déposer ou retirer de l'argent, faire un chèque) avec sa seule signature.
Dès que la banque est informée du décès d'un cotitulaire (par les proches ou par un notaire), elle bloque automatiquement le compte indivis. Elle n'y enregistre plus aucune opération de dépôt ou de retrait. Le solde (positif ou négatif) du compte indivis est réglé en même temps que l'ensemble de la succession.
Les inconvénients du compte joint
Et si l'un d'eux laisse grossir un découvert sur le compte, la banque pourra réclamer la dette à l'un comme à l'autre." Circonstance fâcheuse si le cotitulaire hérite, par exemple, d'une lourde dette sans avoir de gros revenus.
Que deviennent les comptes bancaires après un décès ? Si c'est un compte individuel, lors du décès du titulaire, le compte est bloqué jusqu'au règlement de la succession, sauf pour le paiement des funérailles (moins de 5 000 €), impôts, soins et prélèvements de type gaz, électricité, eau.
Ouvrir un compte joint (voire ne posséder que cela) implique donc de vivre avec une moitié digne de confiance. Sinon, mieux vaut conserver à côté un compte personnel. Mais attention, qui dit personnel ne dit pas forcément intouchable et protégé à 100%.
Les cotitulaires du compte en sont solidairement responsables. Cela signifie qu'en cas d'incident de paiement, la banque peut s'adresser à n'importe lequel des cotitulaires pour régulariser la situation. Pour cela, la banque ne tient pas compte de celui qui est responsable de la dette ou de l'incident de paiement.
La banque bloque le compte en indivis au décès sans exception : le solde du compte bancaire (positif ou négatif) entre alors dans l'héritage. Le compte indivis est bloqué par la banque dans tous les cas, y compris, celui dans lequel le cotitulaire du compte est le conjoint du défunt.
La convention de compte peut préciser d'autres modalités d'utilisation du compte joint en cas de décès d'un des cotitulaires. Les héritiers du cotitulaire décédé, le notaire chargé de la succession ou l'administration fiscale peuvent demander le blocage du compte pour préserver leurs droits dans la succession.
En effet, la carte bancaire jointe n'existe pas. Chaque carte bancaire est nominative : un seul nom y figure, et seul le porteur a le droit de s'en servir. De fait, il est interdit de la prêter et de confier son code secret à un tiers, même si celui-ci est à la fois le co-titulaire du compte commun et le conjoint.
Au final, que ce soit pour les frais de tenue de compte ou de moyen de paiement, vous paierez moins cher que pour deux comptes individuels. Le même raisonnement s'applique au montant du découvert autorisé, qui pourra être plus élevé en mettant vos revenus en commun.
La procédure pour ouvrir un compte commun est la même que pour un compte individuel. Ainsi, chaque titulaire doit fournir une pièce d'identité, un justificatif de domicile de moins de trois mois et un exemplaire de signature.
1 réponse d'expert. Le fait que le compte soit mis au nom de « Monsieur ou Madame X » signifie que les deux titulaires du compte sont présumés être d'accord sur les opérations effectuées. Si le compte est au nom de « Monsieur et Madame X », il s'agit d'un compte indivis.
En cas de désaccord, chaque co-titulaire peut dénoncer le compte-joint. Il est préférable d'adresser sa lettre de dénonciation du compte en recommandé avec accusé de réception à la banque. Et il est également conseillé d'adresser un courrier aux autres cotitulaires les informant de la dénonciation.
Si tout le monde est d'accord, il vous suffira de demander une désolidarisation en envoyant une lettre recommandée avec accusé de réception à votre banque. Dans cette lettre, vous devrez exprimer le souhait de transformer le compte joint en compte individuel et désigner le titulaire.
Un audit des comptes bancaires
Le plus simple est de recourir aux services d'un cabinet d'expertise financière si vous soupçonnez votre conjoint. Il incombera à l'expert d'identifier les placements ou comptes au sein de banques françaises, mais également en Belgique et au Luxembourg.
La succession de votre conjoint survivant porte sur l'intégralité des comptes bancaires et des biens meubles et immeubles. Il lui suffit d'obtenir un acte de notoriété le désignant comme seul héritier : il dispose de tout l'argent librement – et sans payer de droits de succession !
Tous les biens acquis durant le mariage sont des biens communs mais il existe une exception pour les biens possédés avant le mariage ou ceux reçus par héritage, legs ou donation. Ainsi, un héritage n'entre pas dans la communauté.
La règle consiste à consacrer 50 % de vos revenus à vos dépenses essentielles, 30 % aux loisirs et 20 % à votre épargne ou fonds d'urgence. C'est un bon moyen de définir des objectifs communs et de veiller à avoir assez d'argent de côté en cas de coup dur.
Après le décès déclaré, le livret A est bloqué et mis en indivision pour la succession. Seuls les comptes joints ne sont pas bloqués, le conjoint survivant pouvant garder la moitié du contenu du livret, ou la totalité si toutefois il prouve qu'il a entièrement alimenté l'épargne de lui-même.
Si le défunt était marié, son époux ou épouse hérite dans tous les cas. Si le défunt a des enfants, ils héritent aussi. Ce sont les petits-enfants qui héritent si l'un des enfants est décédé. Si le défunt n'a pas eu d'enfants, ce sont ses parents et ses frères et sœurs qui héritent.