Un gène est une séquence d'ADN qui code pour une protéine (un gène sera lu par la machinerie cellulaire et traduit en protéine). On appelle «allèles» les différentes versions d'un même gène.
Se dit d'une variante d'un gène, résultant d'une mutation et héréditaire, assurant la même fonction que le gène initial mais selon ses modalités propres. (Tout gène peut avoir plusieurs allèles, qui déterminent souvent l'apparition de caractères héréditaires différents.)
Dans une même espèce vivante, les différents allèles d'un gène sont toujours situés au même emplacement de chacun des deux chromosomes d'une paire : cet emplacement est appelé locus homologue. Les différentes formes alléliques d'un gène dérivent les unes des autres par mutations successives.
– Un chromosome : est de l'ADN associé à des protéines. – Un gène : est une portion de chromosome qui détermine un caractère héréditaire. Un gène contient donc une partie de l'information héréditaire. – Un allèle : chaque gène existe sous différentes versions appelées des allèles.
Gène - Dictionnaire environnement
Elément d'information héréditaire situé sur un chromosome en un locus donné. Chaque gène correspond à un caractère héréditaire particulier et constitue donc une unité d'information génétique.
Un gène donne naissance à une ou plusieurs protéines, censées jouer un rôle précis au sein des cellules, remplir une fonction et donc avoir un effet à l'échelle de l'organisme.
Où (il) y a de la gêne, (il n')y a pas de plaisir, se dit pour inciter quelqu'un à sortir de sa réserve, ou, ironiquement, à propos de quelqu'un d'indiscret, qui prend ses aises sans se préoccuper des autres.
Quel est son rôle ? Les allèles d'un gène permettent la grande diversité génétique entre les différents individus. Les allèles peuvent coder un caractère physique de l'individu - la couleur de ses yeux, la forme de son nez, la texture de ses cheveux … - mais peut aussi coder la présence d'une pathologie héréditaire.
L'ADN est constitué de quatre éléments complémentaires, les nucléotides : l'adénine, la thymine, la guanine et la cytosine : A, T, G, C. Le gène, lui, est un morceau de cet ADN qui correspond à une information génétique particulière qui code pour une protéine unique.
Il existe quatre bases azotées différentes : l'adénine (A), la thymine (T), la cytosine (C) et la guanine (G).
L'ensemble des allèles détenus par un individu constitue le génotype. Celui-ci reste avant tout une donnée génétique. En vis-à-vis de celui-ci, on place généralement le phénotype (ensemble des caractères observables d'un individu, par exemple la couleur des yeux).
De même, l'allèle B est dominant par rapport à l'allèle O. Si l'un des deux chromosomes homologues porte l'allèle A et l'autre l'allèle B, le groupe sanguin exprimé sera AB : les allèles A et B sont tous deux dominants (ils sont co-dominants) par rapport à l'allèle O, qui est récessif.
Un bébé hérite d'un gène de chacun de ses parents, ce qui donne les possibilités suivantes : AA, BO, AB, OO, BB, AO. Les gènes A et B sont dominants (ou“co-dominants” pour A et B), le gène O est récessif.
génotype
Ensemble des caractères génétiques d'un être vivant, qu'ils se traduisent ou non dans son phénotype (ensemble des caractères physiques et biologiques d'un individu).
Les interactions entre allèles. Un allèle est dominant s'il est à l'origine de la forme du caractère dès qu'il est présent. Un allèle est récessif s'il est à l'origine de la forme du caractère lorsqu'il est présent en deux exemplaires. Si les deux allèles ont participé à la forme du caractère, ils sont codominants.
Si un gène est récessif, il faut que la mère et le père le transmettent tous les deux pour qu'il s'impose. Prenons l'exemple de la couleur du pelage des chiens. Le gène de la couleur noire est dit “dominant”, c'est-à-dire qu'il s'impose toujours face au gène de la couleur blanche.
L'ADN est pelotonné pour former les chromosomes. L'être humain possède 23 paires de chromosomes : 22 où les deux exemplaires sont identiques et une paire correspondant aux chromosomes sexuels formée de deux X chez la femme et d'un X et d'un Y chez l'homme.
Chaque cellule -ou presque- du corps humain possède 23 paires de chromosomes. Il y a donc 46 chromosomes par cellules, c'est-à-dire 46 très longs morceaux de la molécule d'ADN. La raison pour laquelle on a deux chromosomes de chaque sorte est qu'on en obtient un de son père et un de sa mère.
Pour l'espèce humaine, ce nombre est de 46 chromosomes, classés de 1 à 22 (autosomes), et 2 chromosomes sexuels (X et Y).
En France, Le groupe sanguin le plus courant est le groupe A (45%), suivi des groupes O (43%), B (9%), et AB(3%). Chaque individu reçoit deux allèles A, B ou O. Les allèles A et B sont dominants et l'allèle O est récessif : ce dernier ne peut s'exprimer qu'en présence d'un second allèle O.
Origine moléculaire des différentes relations entre allèles
Ce sont ces protéines qui vont régir les caractères. Le fait qu'un allèle soit dominant ou récessif par rapport à un autre peut avoir plusieurs raisons : La première est que l'allèle récessif est souvent dû à une mutation de l'ADN.
Les mutations peuvent créer de nouveaux allèles. Une mutation est une modification de l'ADN d'un gène. Les mutations sont très rares. Si une mutation apparait dans un gamète et que celui-ci permet la formation d'un nouvel individu lors de la fécondation, alors un nouvel allèle apparait dans l'espèce.
Où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir. Là où il y a collagène, y'a pas de plaisir. Il n'est de plaisir qu'en imagination. On n'a que le plaisir qu'on donne.
pour inciter quelqu'un à sortir de sa réserve,
ou, ironiquement, à propos de quelqu'un d'indiscret, qui prend ses aises sans se préoccuper des autres.
Étymologie de « gênance »
De gêne. Le mot appartient au français régional avec lequel il est tombé en désuétude. Il réapparait au XXI e siècle sous la forme génance.