Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Le cancer du poumon peut entraîner des sifflements expiratoires dus au rétrécissement des voies respiratoires. L'obstruction par une tumeur d'une voie respiratoire peut entraîner le collapsus de la partie de poumon ventilée par celle-ci ; cette maladie est appelée atélectasie.
Le stade IV est le stade d'évolution le plus avancé du cancer du poumon non à petites cellules. À ce stade, le cancer s'est métastasé (M1), c'est-à-dire que ses cellules se sont détachées de la tumeur primitive pour envahir l'organisme tout entier.
Dans les cas les plus avancés, on observe de la fatigue, des nausées, une perte de poids, des douleurs des os ou des troubles de la vision. Dans certains cas de cancer des poumons, des symptômes sans lien avec la respiration peuvent également se manifester.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Le poumon étant dépourvu de terminaisons nerveuses, une tumeur pulmonaire localisée n'est pas forcément douloureuse.
Des douleurs persistantes dans la poitrine et dans les bras sont un signe de cancer du poumon à un stade déjà avancé, lorsque les tumeurs commencent à irriter les nerfs situés aux alentours de l'apex du poumon.
Il est possible que le cancer du poumon ne cause aucun signe ni symptôme aux tout premiers stades de la maladie. Les signes et symptômes apparaissent souvent au fur et à mesure que la tumeur se développe et provoque des changements dans le corps comme la toux ou l'essoufflement.
Phase terminale : se préparer à la mort
En effet, on parle de phase terminale lorsque le stade atteint par la pathologie évolue inexorablement vers le décès du patient. Si les symptômes sont correctement pris en charge, les malades peuvent mourir en paix, sans trop souffrir.
Stade 4. Le cancer s'est propagé à d'autres parties du corps, comme les poumons, le cerveau, d'autres os ou des ganglions lymphatiques voisins. On parle alors de cancer des os métastatique.
Les changements commencent à se manifester d'un à trois mois avant le décès mais pour le processus du mourir comme tel, celui-ci s'amorce d'une à deux semaines avant la mort. Dans les heures ou les jours précédant le décès, il sera question des signes d'agonie (voir Tableau récapitulatif).
À ce stade, les capacités de perception du patient sont conservées. Il peut donc ressentir la douleur, la dyspnée, l'angoisse… Même s'il ne s'exprime pas ou très peu ; il entend lorsqu'on lui parle. Il est donc nécessaire de continuer à évaluer les symptômes et les traiter.
La personne pleure. Elle veut parfois exprimer cette tristesse seule et parfois être accompagnée dans l'expression de cette grande peine. Les personnes en fin de vie expriment souvent qu'elles auraient voulu que cette vie se poursuive encore longtemps et comment il est difficile de laisser ceux qu'on aime.
La fatigue est l'un des effets secondaires les plus courants du traitement du cancer; de nombreuses personnes atteintes d'un cancer du poumon éprouveront de la fatigue.
Le cancer du poumon à petites cellules est le type le plus agressif de cancer du poumon. Dans de nombreux cas, il s'est déjà propagé à d'autres parties du corps au moment où il est diagnostiqué.
Pour le stade limité du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 12 à 16 mois, avec traitement. Pour le stade étendu du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 7 à 11 mois, avec traitement.
"La radio des poumons n'est pas un bon examen de dépistage du cancer du poumon. En revanche, le scanner thoracique avec une technique particulière est un meilleur examen de dépistage, mais il y a des difficultés de réalisation. Et ce sont des examens anxiogènes qu'il faut répéter.
Quels sont les cancers foudroyants ? Bien que n'importe quel cancer puisse être particulièrement agressif, ceux qui sont de plus mauvais pronostic en raison de leur caractère foudroyant sont : les cancers des voies biliaires ; les cancers du pancréas.
La confusion et la somnolence peuvent survenir dans les dernières heures. Les sécrétions pharyngées ou le relâchement des muscles de la gorge entraînent parfois une respiration bruyante, parfois qualifiée de râle.
C'est un fait reconnu les opioïdes comme la morphine ne sont pas en cause dans le décès d'une personne souffrant d'une maladie avancée. Voici pourquoi : Rien ne prouve que les opioïdes comme la morphine accélèrent le processus de mort lorsqu'une personne reçoit une dose adéquate pour soulager ses symptômes.
Quelle est la durée des soins palliatifs ? Il n'existe pas de durée de principe, mais le temps de séjour moyen en soins palliatifs est de 18 jours. Certains patients y demeurent toutefois plus longtemps faute de structure adaptée à leur état de santé susceptible de les accueillir.