Le terme de polype désigne habituellement une tumeur de vessie non cancéreuse (n'infiltrant pas le muscle de la vessie) encore appelée tumeur de vessie superficielle. Le risque principal des polypes ou tumeurs superficielles est la récidive.
Le polype colorectal est une tumeur bénigne, de taille variable, se développant sur la muqueuse du côlon ou du rectum. Il importe de les retirer pour prévenir l'apparition d'un cancer colorectal.
Cependant, tous les polypes n'évoluent pas en cancer du côlon. Ainsi, on considère que sur mille polypes, cent atteindront la taille d'un centimètre à partir de laquelle le risque d'évolution vers un cancer devient plus élevé, et vingt-cinq dégénèrent en cancer colorectal dans un délai d'une dizaine d'années.
Polypes intestinaux : les complications possibles
Les polypes de type adénomateux se transforment en cancer du côlon très progressivement en 10 à 20 ans. Plus tôt on procède à leur ablation, moins les risques de transformation en cancer sont élevés.
Les petits polypes se définissent par une taille inférieure à 1 cm. Au sein de ce groupe, on fait la distinction entre les petits polypes (« small polyps ») de taille comprise entre 6 et 9 mm et les très petits polypes de taille inférieure ou égale à 5 mm (« diminutive polyps »).
Le champ de la résection endoscopique (RE) s'est étendu aux gros polypes (GP) colorectaux (≥ 20 mm) et aux polypes géants (PGé) (≥ 30 mm). Certaines séries font état de taux de succès proches de 100 % (1,2). Elles sont de petite taille et/ou monocentriques.
Est-ce dangereux d'avoir des polypes ? La grande majorité des polypes est bénigne, cependant certains polypes comme les polypes du côlon et de la vessie peuvent toutefois se révéler être des lésions précancéreuses, ou d'autres peuvent dégénérer en lésions cancéreuses. Il est donc important de surveiller.
La réapparition des polypes adénomateux survient dans 1/3 des cas. L'objectif de la surveillance coloscopique est donc de prévenir la survenue ou le développement du cancer colorectal, en enlevant « à temps » de nouveaux adénomes.
La chirurgie des polypes du côlon ou du rectum a lieu au cours d'une hospitalisation de quelques jours et consiste à retirer la portion du côlon ou du rectum dans laquelle le polype s'est développé. Le chirurgien recoud ensuite les deux extrémités du côlon ou du rectum pour reformer le conduit digestif.
La plupart des polypes (environ 90 %) sont de petite taille, généralement inférieure à 1 cm de diamètre, et ont un faible potentiel de malignité. Les 10 % restants sont des adénomes de plus de 1 cm qui ont 10 % de chances de contenir un cancer invasif.
La taille de votre tumeur est l'un des facteurs sur lequel se fonde votre médecin pour effectuer la stadification de votre cancer. Une tumeur de plus de 5 cm est considérée comme étant de grande taille. Si elle est associée à des ganglions lymphatiques atteints, on dit qu'elle est localement avancé e ou de stade III.
#un polype utérin peut-il disparaître de lui-même ? Les plus petits peuvent parfois se résorber, mais ce n'est pas systématique. L'ablation est le plus souvent recommandée, et peut se faire directement en cabinet gynécologique dans certains cas.
Ils sont provoqués par certaines maladies inflammatoires chroniques de l'intestin ou du côlon comme la maladie de Crohn. Les polypes adénomateux sont les plus fréquents, mais ils sont également potentiellement malins, c'est-à-dire susceptible d'évoluer vers le cancer.
UN POLYPE :
Avec le temps certaines cellules de ce polype peuvent devenir cancéreuses, on parle alors de polype dégénéré voire de cancer. Ce polype doit être enlevé avant qu'il ne devienne dangereux. L'ablation d'un polype peut être effectuée lors d'une coloscopie s'il n'est pas trop gros ou trop étalé en surface.
La plupart des polypes demeurent longtemps asymptomatiques. L'émission de sang dans les selles, en provenance du rectum, constitue le symptôme le plus fréquent. Un polype volumineux peut provoquer des crampes, des douleurs abdominales, une occlusion ou une invagination.
Aliments à éviter après la chirurgie
Vous aurez peut-être à éviter les aliments suivants : Légumes crus. Peaux et pelures de fruits. Aliments riches en fibres, comme les céréales et le pain de blé
Les effets secondaires courants de la coloscopie sont entre autres ceux-ci: petite quantité de sang dans les selles pendant 1 à 2 jours si on a fait une biopsie ou si on a enlevé un polype. nausées, vomissements, ballonnements ou irritation du rectum.
Les polypes colorectaux sont des excroissances anormales des tissus de la muqueuse. Ils sont courants et souvent multiples, surtout chez les adultes âgés de plus de 50 ans, et n'occasionnent habituellement aucun symptôme.
Coloscopie de contrôle**
À 3 ans, puis tous les 3 à 5 ans selon les résultats et le niveau de risque. Après 2 coloscopies normales : 5-10 ans ou arrêt à discuter.
Le seul signe qui lui soit caractéristique est le fait qu'elle peut provoquer des saignements entre les règles, y compris chez les femmes ménopausées, des règles irrégulières ou des règles abondantes. De ce fait, le polype peut être associé à une anémie et une fatigue chronique.
On pratique habituellement une excision locale (résection locale) pour enlever la tumeur ou le polype et une petite quantité de tissu tout autour. Le type d'excision locale auquel on a recours est souvent la polypectomie, qu'on fait au cours d'une coloscopie.
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
Calcium. Des essais cliniques ont suggéré que la prise de 1 200 à 2 000 mg par jour de suppléments de calcium pourrait contribuer à prévenir la récurrence des polypes intestinaux. Cet effet serait plus prononcé sur les polypes de grande taille1-5.