La relation féodale se traduit par un hommage, valable jusqu'à la mort. Celui qui reçoit l'hommage est appelé «suzerain» (dérivé de souverain) ; celui qui prête l'hommage est appelé «commendé» ou «vassal» (du bas latin vassus, serviteur). En échange de l'hommage, le suzerain accorde à son vassal un fief.
suzerain, suzeraine
Seigneur qui avait concédé un fief à un vassal. (Le suzerain devait protection et justice à ses vassaux. Le vassal lui rendait foi et hommage et était soumis à diverses obligations.)
Adjectif. (Féodalité) Qui est dépendant d'un seigneur, d'un suzerain, d'un souverain. (Par extension) Qui est soumis à une puissance, subordonné, tributaire, ancillaire. Les PMI sont vassales et banquières des grandes entreprises qui leur imposent des conditions de paiement draconiennes.
Ce que le pouvoir royal perd en action personnelle et en politique directe, l'État le gagne en autonomie et en efficacité. Le roi souverain n'est plus celui, simplement suzerain, responsable de tous les actes de son règne, qui conduit son armée au combat et tient seul sa justice.
Alors qu'autour de l'An Mil les invasions des Vikings, des Sarrasins ou des Normands menacent le pays, les seigneurs les plus puissants, les suzerains, s'entourent de seigneurs alliés, leurs vassaux.
Au Moyen Âge, un vassal est un homme libre qui se met sous la protection et au service d'un homme plus puissant appelé « seigneur » ou suzerain. Un homme devient vassal d'un autre par la cérémonie de l'hommage.
À partir de l'An Mil, en Occident, toutes les terres étaient réparties entre les mains de seigneurs, qu'ils soient laïcs (un membre de l'aristocratie) ou religieux (un abbé à la tête d'une abbaye par exemple).
Seigneur supérieur. Dans le vocabulaire du droit féodo-vassalique, le suzerain est le seigneur du seigneur (antonyme : arrière-vassal). Ce terme désigne par excellence la personne qui se trouve au sommet d'une pyramide hiérarchique : l'empereur, le roi, dans la société féodale, sont des suzerains.
Félon: vassal qui trahit son seigneur. Féodal : adjectif construit à partir du mot «fief». Fief: terre remise par un seigneur à un vassal.
a) Celui, celle qui relève d'un seigneur, à cause d'un fief qu'il lui a concédé en échange de foi et hommage. Dans le moyen âge et tant que la féodalité conserva son empire, tous ceux qui tenaient des terres du seigneur (ceux que la langue féodale nommait proprement des vassaux) (...)
vassal, vassale, vassaux.
Au Moyen Âge, si l'on remonte la pyramide du vassal en suzerain, le roi est au sommet : suzerain des suzerains, il est le « seigneur suprême ». Mais son pouvoir va mettre plusieurs siècles à s'affirmer.
Les devoirs du suzerain envers son vassal
Les dépenses du vassal sont donc considérables : il doit acheter et entretenir un cheval et des armes ; il doit pouvoir se nourrir et assurer un certain genre de vie. C'est pour répondre à ces exigences que le suzerain peut donner un fief à son vassal.
I.
À partir du XIe siècle, les vassaux qui entourent le seigneur sont souvent des guerriers, qui lui doivent un service militaire. Le seigneur rétribue ce service en leur octroyant une terre, appelée fief. Ainsi, le vassal doit un service à son seigneur en échange d'un fief.
Quelles sont les obligations de chacune de ces deux personnes ? Le suzerain doit : - protéger militairement le vassal s'il est en situation de danger. - fournir un fief, c'est-à-dire un domaine agricole, au vassal, qui l'exploite comme il le souhaite, en échange de son aide militaire ou financière et de son conseil.
Au Moyen-âge, un seigneur est un propriétaire terrien. Le fait de posséder des terres lui donne des pouvoirs sur le reste de la population. Les seigneurs sont des personnages puissants du royaume. Ils sont au service du roi tout en dominant la paysannerie en échange de leur protection.
Feudataire : Personne qui possède un fief et doit foi et hommage au seigneur qui le lui a concédé. Fief : chose tenue (bien, droit ou revenu, le plus souvent une terre) concédée par un seigneur à son vassal à la suite de l'hommage de celui-ci, et en échange de services (le plus souvent militaires).
Le système féodal est un système hiérarchique : les seigneurs commandent aux vassaux qui dominent eux-mêmes les paysans. Le roi est le suzerain suprême. Pour résumer, le seigneur jure fidélité au roi et reçoit en échange un pouvoir local et des terres.
Le roi est souverain, c'est-à-dire que lui seul peut reconnaître les droits attachés à une terre, à une ville, à une province ou encore à un individu exerçant une fonction au nom du roi. Il admet ainsi un fractionnement de la puissance publique et l'utilise finalement comme pièce maîtresse de la société de privilèges.
Le roi ne gouverne directement que le domaine royal, autour de Paris. Les grands seigneurs attribuent des fiefs à d'autres seigneurs, qui deviennent leurs vassaux. En échange, les vassaux leur doivent fidélité et assistance, notamment pour faire la guerre.
Une définition simple de la féodalité est le système dans lequel un propriétaire foncier (le seigneur) donne un fief (une parcelle de terre) en échange d'un paiement ou d'une promesse de service de la part de la personne qui le reçoit (le vassal). Le seigneur s'engageait également à protéger le vassal.
La dame (du latin domina, féminin de dominus, « maîtresse de maison ») ou plus rarement la seigneuresse est soit une femme d'un rang social élevé épouse d'un seigneur, soit une femme en possession d'un fief (seigneur à part entière).
b)L'éducation des seigneurs
Dès l'enfance, le jeune seigneur apprend à monter à cheval puis reçoit une éducation militaire. A 18 ans, le jour de l'adoubement , il est nommé chevalier et on lui remet son équipement.
Il possède un pouvoir militaire (il assure la défense du territoire et peut imposer des corvées pour entretenir les fortifications), un pouvoir de justice (il juge les paysans et peut les condamner à la pendaison) et le pouvoir de lever des redevances.