La titrisation est un mécanisme consistant à transformer des actifs peu liquides – c'est-à-dire qu'on ne peut pas vendre aisément, par exemple des crédits bancaires - en titres financiers, dans l'objectif de les revendre plus facilement à un ou plusieurs investisseurs.
L'un des avantages de la titrisation est qu'elle permet aux organismes de crédit de bénéficier de liquidités, sans avoir à se refinancer. Ces mêmes liquidités peuvent être réutilisées pour prêter aux entreprises ou aux ménages. La titrisation est donc censée participer à l'économie réelle.
On a mis en cause la mauvaise qualité des créances titrisées, la faible liquidité de ces titres, le travail des agences de notation ainsi que le principe même de la titrisation qui ne permet pas toujours d'avoir une vision claire de la situation des débiteurs (eux-mêmes mal identifiés) et des risques réellement pris.
Structure d'une opération de titrisation
Son objet est d'acquérir les actifs à titriser qui constituent son actif et de financer cet achat par l'émission d'ABS. Pendant la durée de l'opération, le SPV paie périodiquement le principal et les intérêts aux détenteurs des ABS (cf.
Fonctionnement de la titrisation de créances
En principe, n'importe quel actif peut faire l'objet de titrisation du moment qu'il génère des flux de trésorerie. Des créances hypothécaires, des dettes diverses, un immeuble générant des loyers, etc.
Sur le plan macro-économique, la conséquence la plus significative de la titrisation constitue le transfert du risque de taux du secteur bancaire vers l'ensemble des investisseurs.
Son nom : Lewis Ranieri, ancien trader et vice-président de la banque Salomon Brothers, premier à avoir utilisé le mot “titrisation” (1977), l'un des modi operandi de la finance structurée, qui a connu une ascension fulgurante à partir des années 1980 et un effondrement en 2007- 2008.
– 1ère raison : avec la titrisation la vigilance des banques et des courtiers immobiliers qui ont initié les crédits aux ménages a été moins importante sur la capacité de ces derniers à rembourser correctement leur emprunt. Les banques qui « titrisent » portent moins les crédits.
Le fonds commun de titrisation est un organisme de titrisation constitué sous la forme de copropriété. Le fonds n'a pas la personnalité morale.
Le CDO désigne une opération de titrisation qui consiste à transformer certaines dettes en titres financiers. Ils rendent liquides des créances qui ne l'étaient pas. Un CDO, abréviation pour collateralized debt obligation, est une structure de titrisation d'actifs financiers dont la nature peut être très diverse.
Un titre financier peut être émis soit par une société, soit par un Etat. On parle aussi de valeur mobilière pour parler d'un titre financier.
Historique du comité de Bâle
On l'appelle ratio de Bâle I (ou ratio Cooke) : Ce ratio se mesurait en comparant le niveau des engagements d'une banque (crédits et autres placements) au montant de ses fonds propres (capital apporté par les actionnaires et profits de la banque). Il était égal à 8 %.
On appelle risque systémique le risque qu'un événement particulier entraîne par réactions en chaîne des effets négatifs considérables sur l'ensemble du système pouvant occasionner une crise générale de son fonctionnement.
la titrisation offre un mécanisme utile par lequel les établissements financiers peuvent transférer les risques concentrés (de crédit, de taux d'intérêt ou de marché) associés aux activités de leur portefeuille aux marchés de capitaux plus largement diversifiés, ce qui réduit les risques supportés par des ...
À l'actif, les placements de la banque sur le marché des capitaux pour son propre compte (portefeuille de titres, classés selon leur durée de conservation). Au passif, les titres de dettes que la banque émet pour se refinancer. Le bilan ne retrace pas les opérations sur titres effectuées pour le compte de la clientèle.
C'est M. Ranieri qui a eu l'idée de faire de prêts hypothécaires immobiliers des actifs financiers qui s'achètent et se vendent comme les autres.
Déclenchée aux États-Unis en 2007-2008, la crise des subprimes trouve son origine dans un excès d'endettement des particuliers. Du fait de l'interdépendance économique et financière entre les pays, elle s'est rapidement propagée au monde entier.
La titrisation leur permet de sortir des lignes de prêts (crédits classiques, créances commerciales, loyers d'actifs mobiliers ou immobiliers, etc.) de leur bilan afin qu'elles puissent prêter davantage et concourir au financement de l'économie.
Les facteurs de transformation sont principalement le décloisonnement visant les marchés, le développement de la concurrence entre les banques et les opérateurs des marchés sur les plans national et international, la désintermédiation et l'interrelation entre le système bancaire et les marchés de titres.
Les titres de créances négociables (TCN) sont des titres émis au gré de l'émetteur, négociables sur un marché réglementé ou de gré à gré, qui représentent chacun un droit de créance pour une durée déterminée (souvent la créance trouve sa cause dans un prêt de somme d'argent, plus rarement dans une vente).
Un passage par la Conformité permet d'évoluer vers les Métiers du réseau et de la relation client en ayant pleinement conscience des enjeux de sécurité financière. Une dimension toujours plus valorisée car ce sont les relations sécurisées et pérennes qui préservent les intérêts des clients, des banques et des marchés.
Retour sur les transactions STS en 2019
Les transactions STS ont connu une forte croissance depuis l'entrée en vigueur du label : l'ESMA a enregistré 142 notifications de transactions STS sur l'année 2019, preuve de l'engouement des initiateurs et des sponsors pour ce label.
Aux États-Unis, au cours des premières années du second millénaire, le gouvernement américain a encouragé la titrisation de prêts hypo- thécaires à risque élevé, dits « subprime mortgages ». Il est apparu au début de 2007 qu'une bonne partie de ces prêts ne seraient pas remboursés, ce qui a précipité la crise.