Ses idées. - La pensée de saint Augustin est très marquée par le néo-platonisme : il ne voit aucune contradiction entre le christianisme et la philosophie de Platon. Il réconcilie le concept platonicien des « idées éternelles » avec le christianisme en considérant celles-ci comme partie intégrante du Dieu éternel.
La doctrine de saint Augustin
Augustin a toujours reproché aux platoniciens leur orgueil. Pour lui, la Trinité n'est plus la Triade platonicienne avec ses hypostases satisfaisantes pour l'esprit ; c'est la patrie entrevue, où l'Esprit n'est plus seulement Vérité mais Charité, et vers laquelle conduit le Verbe incarné.
Dans sa Somme théologique, Thomas d'Aquin affirme qu'il existe deux types de connaissance. L'une est « une doctrine sacrée » révélée par la foi (par exemple, l'incarnation du Christ) ; l'autre est révélable par la raison (par exemple, l'existence de Dieu).
Le processus d'introspection correspond, pour un mystique ou un penseur religieux comme Saint Augustin, à un mouvement d'ascension vers Dieu en même temps qu'à un examen de conscience.
Le mal existe mais, ontologiquement, il n'est rien. Il n'est pas créé car, en s'appuyant sur le récit biblique de la Création, Augustin nous dit que Dieu ne produit que du bien. Il n'est pas non plus incréé, comme le pensent les Manichéens, car alors la volonté divine serait limitée dans sa puissance.
La méthode socratique se déroule en trois étapes : l'exhortation, la réfutation et la maïeutique. Pour résumer en termes concrets, il s'agit de reconnaître nos erreurs (exhortation), de se débarrasser des idées erronées (réfutation), et de prendre conscience de nos connaissances (maïeutique).
L'aristotélisme est la doctrine d'Aristote (385 env. -322 av.
La raison distincte de la foi
Pour un rationaliste, la raison est la seule source possible de connaissance réelle. Dans la comparaison avec la foi, il est dit que l'évidence mathématique (2+2=4), par exemple, ne demande rien d'autre qu'un esprit clair. Elle n'implique pas de croyance.
Saint Augustin, La foi et la raison mènent à la même vérité : Dieu.
536-537.. Saint Augustin considérait que les « Platoniciens », c'est-à-dire Platon et ceux qui ont assimilé son enseignement (Plato et qui eum bene intellexerunt), étaient supérieurs à tous les autres philosophes païens [2] 262-263. Il avait discerné chez eux une pensée proche de la pensée chrétienne.
« Nous ne pouvons dire en toute vérité que le temps est, sinon parce qu'il tend à ne pas être. » – Saint Augustin.
Saint Augustin, dans La Cité de Dieu, oppose également la Cité céleste et la cité des hommes : « Deux amours font ces deux cités : l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu fait la cité terrestre ; l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi, la Cité céleste. » (XIV, 28).
Thomas d'Aquin, né en 1225 ou 1226 au château de Roccasecca près d'Aquino, dans la partie péninsulaire du Royaume de Sicile (Latium), mort le 7 mars 1274 à l'abbaye de Fossanova près de Priverno dans les États pontificaux (dans le Latium également), est un religieux italien de l'ordre dominicain, célèbre pour son œuvre ...
La foi désigne une adhésion forte à une idée, doctrine ou religion. Le savoir n'intervient pas dans ce processus, la foi est souvent absolue et repose sur des sentiments, des intuitions. Elle n'est pas démontrable, elle est un engagement indiscutable.
Se pose alors le problème des rapports entre la foi et la raison c'est-à-dire entre la religion et la philosophie. L'acte de foi a rapport à des vérités jugées essentielles, mais mystérieuses, situées au-delà de ce que la raison peut saisir, et qui sont l'objet d'une révélation et non d'une compréhension.
Alors que la croyance est une affaire individuelle, un jugement personnel, la foi implique une reconnaissance réciproque entre les personnes, entre celui qui donne sa parole (ou inspire confiance) et celui qui la reçoit (ou fait confiance).
Comme le disait Kierkegaard de manière insistante, la foi est la confiance faite dans le rationnellement Impossible – c'est-à-dire qu'elle est un saut de la subjectivité confiante par-dessus les limites trop étroites de ce que la rationalité moderne accepte de considérer comme possible.
La foi est ainsi, pour les Écritures chrétiennes, le lieu du salut de l'humanité. La foi n'est pas innée selon Paul, « elle vient de ce que l'on entend et on entend par une parole du Christ ». L'apôtre Jacques précise quant à lui que « la foi sans œuvres est morte ».
Platon a donc élaboré une doctrine. L'univers est un, ce n'est pas une somme d'objets séparés, mais il constitue un être vivant dont l'unité tient au principe de vie qu'est la psychè.
Une doctrine philosophique peut évoluer; elle est composée de pensées humaines qui sont groupées dans un ordre arbitraire et, par nature, provisoire (Martin du G., J. Barois,1913, p. 443). La sagesse antique ne séparait point la pensée de la vie.
Platon développe une réflexion sur les Idées communément appelée théorie des Formes ou théorie des Idées dans laquelle la réalité sensible est considérée comme un ensemble d'objets participant de leurs modèles immuables. La Forme suprême est, selon le contexte, tantôt le Bien, tantôt le Beau.
L'ironie socratique consiste, pour le philosophe, à feindre l'ignorance afin d'exposer la faiblesse de la position d'une autre personne et lui en faire prendre conscience. Le mot grec eironeia (εἰρωνεία) s'appliquait en particulier à la litote comme forme de dissimulation.
JC) : pour lui, le principe fondamental est l' « apeiron », que l'on peut traduire par « l'illimité » ou « l'indéfini ». C'est le premier à proposer une explication systématiquement rationnelle, scientifique, du monde.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.