Interrogés sur l'impact de la pandémie de la COVID-19 sur leur consommation de drogues illicites, les personnes interrogées ont fait état d'expériences mitigées. L'herbe de cannabis aurait été consommée davantage, tandis que la MDMA, la cocaïne et les amphétamines auraient été moins consommées.
Le cannabis reste la drogue la plus largement consommée dans le monde. Selon les estimations, à l'échelle mondiale, le taux de prévalence annuelle de l'usage de cannabis s'établit entre 2,9 et 4,3 % de la population âgée de 15 à 64 ans.
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
- héroïne, cocaïne et alcool, substances les plus dangereuses à tous les niveaux ; - les psychostimulants, hallucinogènes, tabac, benzodiazépines, substances intermédiaires ; - le cannabis, situé en retrait comme produit le moins dangereux.
Le tabac, puis l'héroïne, la cocaïne ou l'alcool sont ainsi les produits les plus à risque et dont la consommation problématique est la plus fréquente. Concernant les jeux vidéo, ceux « en réseau », notamment en mode multi-joueurs, sont réputés plus addictogènes que les autres.
L'alcool est généralement perçu comme une drogue "douce" aux côtés de la caféine ou du tabac, selon notre partenaire The Conversation. Or cet usage d'un vocabulaire spécifique tend à minimiser la dangerosité et les répercussions de la consommation d''alcool.
Le tabac et l'alcool, de loin les plus mortelles
Le tabac est responsable de 78 000 décès chaque année, l'alcool 49 000. Les opioïdes légaux – hors traitements de substitution – ont tué 43 personnes. Les morts dues à la drogue, chiffres de 2010.
Moore et Henri-Jean Aubin montrent dans l'International Journal of Environmental Research and Public Health qu'arrêter de consommer de la nicotine est beaucoup plus dur qu'arrêter l'alcool, les opiacés ou la cocaïne.
Il existe deux types d'addictions :
Des addictions liées à des produits : tabac, alcool, médicaments ou drogues. Des dépendances non liées à des produits : dépendance au travail , aux jeux, à Internet, au téléphone, au sport…
La Birmanie détrône l'Afghanistan et devient le premier producteur mondial d'opium. Dans le nord de la Birmanie, les milliers d'hectares de culture de pavot rapportent gros à l'économie nationale, en pleine dérive depuis l'arrivée de la junte au pouvoir en 2021.
La consommation de drogues chez les écoliers est généralement faible et peut s'inscrire dans une tendance plus générale aux problèmes de comportement et à la prise de risques. Toute mesure prise doit donc s'attaquer aux déterminants de ces comportements généraux plutôt qu'à la consommation de drogues isolément.
Dépendance : Définie dans le DSM IV comme une tolérance accrue, une consommation compulsive, une perte de contrôle et un usage continu malgré des problèmes physiques et psychologiques causés ou exacerbés par la substance.
L'addiction est donc un autre terme pour désigner cette relation de dépendance plus ou moins aliénante pour l'individu à l'égard d'un produit (drogue, tabac, alcool, médicament), d'une pratique (jeu, sport, travail, sexe...), ou d'une situation (relation amoureuse).
Outre cette mise en garde, deux des trois spécialistes soulignent que l'alcool est la pire substance pour la santé, suivi du tabac et du cannabis . «La consommation d'alcool est liée à plus de 200 problèmes de santé et maladies, ce qui endommage tous les organes du corps.
Selon ses auteurs, afin de retrouver une mortalité similaire à celle des non-fumeurs, il faudrait arrêter le tabac à... 35 ans !
Il n'y a aucun risque à arrêter de fumer du jour au lendemain. Les symptômes ressentis dans les jours suivants ne sont que les signes engendrés par le sevrage tabagique… Et ils sont transitoires.
Sur 100 rats testés, 94 préféraient largement le goût sucré à la cocaïne.
L'abus d'alcool tue chaque année plus de 3 millions de personnes.
L'addiction est une maladie multifactorielle qui associe troubles biologiques et psychiques entrainant des problèmes sociaux. Sa prise en charge doit donc prendre en compte toutes ces composantes. Ainsi, la thérapie vise à l'abstinence et passe par un accompagnement psychologique.
Des chercheurs américains ont étudié le lien qui existe entre l'alcool et le tabac. Selon les résultats de leur étude, s'il est si difficile de résister à l'envie d'une cigarette quand on boit, c'est à cause de l'effet antagoniste des deux substances : quand l'alcool endort, la nicotine réveille.
L'alcool est un neurodépresseur, c'est-à-dire qu'il ralentit le fonctionnement des parties du cerveau qui commandent les facultés intellectuelles et le comportement ainsi que la respiration et le rythme cardiaque.
Effet bénéfique : la consommation d'alcool (légère à modérée) peut offrir une protection contre les maladies coronariennes aux personnes âgées de 40 ans et plus. L'alcool aide à augmenter le taux de bon cholestérol dans le sang. Par conséquent, il peut contribuer à la réduction de plaques dans les artères.
Une envie irrépressible de boire
Consommer de manière très régulière voire tous les jours, sans pouvoir diminuer sa consommation, encore moins l'arrêter plusieurs jours d'affilée, montre qu'il souffre de "craving", un besoin impérieux de consommation d'alcool.