Sa finalité est d'obtenir que l'entourage réagisse. L'irritation, l'exaspération, liées à la déception désespérante est une réaction au fait d'être incompris, ou empêché d'agir. Sa finalité est d'obtenir d'autrui une réaction différente. La colère est la réaction à l'envahissement inadéquat de ses frontières.
La colère normale
Lorsqu'elle est maîtrisée, la colère peut être utile et nous pousser à apporter des changements positifs ou poser des actions constructives pour ce qui compte pour nous. Mais si la colère est très intense ou nous nous fâchons fréquemment, elle peut être nuisible de bien des façons.
Les sentiments de colère peuvent souvent être présents sans aucune raison claire. La colère peut dissimuler ou remplacer d'autres sentiments pénibles comme la peur, la douleur, la culpabilité, la jalousie, la frustration ou la honte.
Qu'on on se met en colère, les hormones s'activent
- Le cortisol est aussi l'une des hormones du stress et intervient quelques minutes après l'arrivée de l'adrénaline. Utile pour la transformation des graisses en sucre, elle oriente cette énergie vers les muscles des jambes dans l'éventualité d'une fuite en courant !
Le besoin de contrôle : l'émotion peut se ressentir lorsque nous perdons le contrôle d'une situation ou lorsque nous avons l'impression que quelque chose nous échappe. La colère peut nous donner une sensation de pouvoir et de contrôle sur une situation.
La colère est une émotion normale, saine et utile. Elle peut nous donner l'impulsion nécessaire pour poser des actions, face à une injustice par exemple. La colère devient problématique seulement lorsqu'on la laisse dicter notre réponse au lieu de s'en inspirer pour choisir des comportements plus appropriés.
Se fâcher est une chose, se fâcher souvent en est une autre. Les psychologues considèrent la colère comme une soupape qui cache d'autres émotions comme la peur, la tristesse, l'anxiété. On se sent mal, on est coincé, on n'a pas de solution à un problème, alors on éclate.
Le foie est en relation avec colère le Coeur est en relation avec la joie, La Rate est en relation avec l'excès de pensée, Le Poumon est en relation avec la tristesse, Le Rein est en relation avec la peur. En médecine occidentale on confirme le lien entre douleur et émotions notamment à travers la fasciathérapie.
La colère quant à elle induit une sensation forte localisée au niveau des bras et la peur plutôt dans la poitrine. Les chercheurs espèrent que leurs résultats pourront aider les médecins à mieux diagnostiquer et traiter certains troubles du comportement qui touchent aux émotions.
Une personne en colère est toujours crispée, son rythme cardiaque s'accélère, tout son corps est en effervescence, semblable à un fil tendu prêt à se rompre à tout moment. Une personne en colère déborde d'énergie et elle est prête à se défendre ou à attaquer.
Les organes correspondent à différentes émotions
la JOIE et le CŒUR ; la TRISTESSE et le POUMON ; la PEUR et le REIN ; le SOUCI, lié à la RATE et à l'ESTOMAC.
Respirez. Une fois isolé, vous pouvez prendre le temps de faire de grandes respirations profondes. En effet, dans une situation de stress (et les émotions sont souvent stressantes, surtout la colère), vous avez une respiration thoracique, et votre rythme cardiaque peut s'accélérer.
Cela vient de la préhistoire, où aucun signe de menace ne nous laissait prêt à nous battre pour notre survie. Plusieurs fois, le niveau de stress généré par la rage est si grand que nous ne sommes pas en mesure de revenir à notre état rationnel et d'expliquer par des mots ce que nous ressentons. Alors on pleure.
Il est normal, par exemple, d'être plus en colère après une mauvaise nuit de sommeil. Cependant, une irritabilité extrême ou prolongée peut indiquer des problèmes physiques et psychologiques sous-jacents, tels qu'une infection, du diabète, de l'anxiété ou une dépression.
Tentez de vous isoler dans un premier temps, et de trouver quelque chose qui vous apaise, de vous mettre dans une bulle rassurante : pleurer, crier, marcher, courir, chanter, appeler un proche au téléphone, regarder une vidéo ou une photo, fermer les yeux, écrire vos pensées dans un carnet…
"La colère nous permet d'être nous-mêmes"
"Et c'est très important parce que dans les faits, cette colère nous permet d'être vrai, d'être nous-mêmes. Trop souvent, dans la vie, nous agissons en tenant compte de ce que l'autre attend de nous", détaille la psychologue clinicienne.
Résultat, "cette émotion peut amener à développer de l'anxiété, des phobies ou un comportement compulsif". Dans certaines mesures, la colère peut aussi conduire au repli sur soi voire à la dépression. L'émotion peut amener à développer de l'anxiété, des phobies...
colérique
colérique adj. et n. Qui est prompt à se mettre en colère, coléreux.
La colère émerge des interactions de plusieurs régions cérébrales : elle influe sur le niveau général d'excitation du système nerveux et les processus corporels automatiques, sur le contenu des sentiments, et chez l'homme, peut être amplifiée ou inhibée par le souvenir de situations analogues passées.
Faites preuve d'empathie.
Par exemple, vous pourriez dire Je serais probablement aussi énervé si j'avais l'impression que je n'étais pas traité équitablement. Le fait d'être d'accord avec cette personne peut aussi aider à diminuer la colère qu'elle ressent. Cela l'aide en quelque sorte à se sentir mieux.
Mieux prendre conscience de ses émotions
Le simple fait de prendre conscience de sa colère, lorsqu'elle est présente, est fondamental. La méditation, l'écriture, ou la thérapie peuvent aider à mettre des mots sur les émotions et à prendre conscience de ce que l'on ressent.