il n'y a pas de limite d'âge pour faire une donation-partage. Vous pouvez faire une donation-partage seul. Vous pouvez aussi la faire avec votre époux (donation-partage dite conjonctive).
Don familial après 80 ans : un avantage fiscal en moins
Si vous avez 80 ans ou plus au moment de la donation, le donataire n'a plus le droit à cet abattement de 31 865 €. C'est le principal changement. 100 000 €. En 2022, cela représente 4 566,9 € sur les 31 865 € pris en compte.
Vous avez tout intérêt à donner avant 80 ans. En effet, l'administration fiscale indique que "les donations consenties aux petits-enfants bénéficient d'un abattement de 31 865€", que le bénéficiaire soit majeur ou mineur. Mais le donateur doit avoir moins de 80 ans pour bénéficier de cet avantage fiscal.
Conditions d'application. L'exonération est soumise au respect des conditions suivantes : le donateur doit, au jour de la transmission, être âgé de moins de 80 ans ; le bénéficiaire doit être majeur, c'est-à-dire avoir au moins 18 ans, au jour de la transmission (ou avoir fait l'objet d'une mesure d'émancipation).
Contrairement aux idées reçues, il est tout à fait possible, après 80 ans, de réaliser des donations de son vivant, sans aucun plafond. À condition d'être majeur et de ne pas faire l'objet d'une mesure de protection (curatelle, tutelle…), chacun peut donner un bien ou de l'argent à un proche.
Vous devez déduire de la somme un abattement de 31 865 €. Exemple : Si vous bénéficiez d'une donation de 100 000 € et d'un abattement de 31 865 € sur celle-ci, vous devez payer des droits de donation sur la somme de 68 135 €.
Lorsque la donation porte sur une somme d'argent ou sur des valeurs mobilières, les frais de notaires sont moindres, car le donateur n'aura que les émoluments du notaire à payer. Par exemple, pour une donation de somme d'argent de 100 000€, il vous en coutera 878€.
Vous pouvez donner de l'argent, mais également des biens meubles (voiture, bijoux...), immeubles et des valeurs mobilières (actions, parts sociales...). Chaque parent peut ainsi donner jusqu'à 100 000 € par enfant sans qu'il y ait de droits de donation à payer.
La donation préciputaire est jugée « hors part successorale », c'est à dire qu'elle ne tombe pas dans la succession. Concrètement, le jour de l'ouverture de la succession, le bénéficiaire de la donation reçoit sa part successorale sans tenir compte de sa donation antérieure.
En comparaison d'une succession, la donation vous permet de réaliser des économies d'impôts. C'est notamment le cas pour une transmission d'entreprise. Dans tous les cas, les bénéficiaires doivent déclarer leurs donations à l'administration fiscale.
Entre 0 et 6 500 euros : 4,931 % ; Entre 6 500 et 17 000 euros : 2,034 % ; Entre 17 000 et 60 000 euros : 1,356 % ; Au-dessus de 60 000 euros : 1,017 %.
Plafonds des donations et des dons familiaux
À condition que le bénéficiaire du don soit âgé de 18 ans (ou émancipé) et le donateur âgé de moins de 80 ans. Ainsi, chaque père et chaque mère peuvent donner 100 000 € à chacun de leur enfant tous les 15 ans.
Les donations doivent toujours être déclarées par le bénéficiaire ou le notaire mais vous n'avez pas systématiquement de droits à payer.
Faire une donation avant 70 ans permet de réduire l'impôt sur le revenu en diminuant le montant imposable sur les revenus gagnés durant la vie. Les dons sont généralement déductibles du revenu imposable, ce qui signifie que vous pouvez réduire le montant de vos impôts en faisant un don avant d'atteindre 70 ans.
Aucun plafond n'est défini par la loi pour le présent d'usage. Le Code civil considère que la situation doit être évaluée à la date du don et selon la fortune de son auteur.
Vous avez eu des enfants
La donation au dernier vivant vous permet de lui donner la part suivante de votre patrimoine : Soit un quart de votre succession en pleine propriété, et les 3/4 en usufruit: titleContent. Soit la totalité de votre succession en usufruit.
Si le don est trop élevé, le donataire peut, dans certains cas, devoir indemniser ses frères et sœurs pour rétablir l'équité. Bon à savoir : si le don n'est pas déclaré au fisc et que le donataire veut le dissimuler à ses frères et sœurs, il risque d'être accusé de recel successoral s'ils s'en aperçoivent.
Donner après 80 ans est tout à fait envisageable, sans aucune limitation de montant.
Le donateur devient donc usufruitier du logement et le donataire en devient le nu-propriétaire. L'usufruitier conserve ses droits jusqu'à son décès (ou à une date prédéterminée par contrat).
La loi vous permet, en effet, de donner jusqu'à 31 865 € par chèque, virement ou en liquide à chacun de vos enfants (ou petits-enfants). Seules conditions, vous devez avoir moins de 80 ans à la date du don, et le bénéficiaire doit être majeur ou émancipé.
Rien ne vous interdit de faire un cadeau d'argent s'il est en rapport avec votre niveau de vie (voir question 1 sur le présent d'usage). Si vous envisagez de donner une somme d'argent plus importante, voyez avec votre notaire car, dans ce cas, il s'agira d'une donation.
Les frais notaire de donation en nue-propriété
Tranche 0 à 6 500 euros : taux 4,931 % ; Tranche 6 500 à 17 000 euros : taux 2.034 % ; Tranche 17 000 à 60 000 euros : taux 1.356 % ; Tranche supérieure à 60 000 euros : taux 1.017 %.
Ils doivent en principe être payés par celui qui bénéficie de la donation, mais le donateur peut aussi les prendre en charge. Néanmoins, grâce à des abattements, une donation n'est taxée qu'à compter de 100 000 € si elle est en faveur d'un enfant et de 80 724 € si elle est en faveur du conjoint marié ou pacsé.