Quels sont donc les meilleurs systèmes de conduite assistée en 2023? Selon Consumer Reports, BlueCruise de Ford (et par association ActiveGlide de Lincoln) vient de surpasser Super Cruise de General Motors.
Aujourd'hui, pratiquement tous les acteurs de la mobilité, et bien plus encore, se sont penchés sur les véhicules autonomes. Tesla avec son Autopilot, le groupe Stellantis avec Valéo, Renault, Google Waymo, Mercedes avec sa nouvelle EQS, Uber, Volvo… tous travaillent sur la conduite autonome des véhicules.
Honda Legend Hybrid Ex (niveau 3) : Le constructeur automobile nippon a lancé cette voiture dotée du système “Honda Sensing Elite” qui contrôle l'accélération, le freinage, la direction à la place du conducteur et ce sous certaines conditions.
En présentant ce 23 septembre, son concept de véhicule à conduite autonome de niveau 5, Volkswagen surprend. Le concept Gen.Travel propose des éléments intéressants, mais on reste quelque peu déconcertés par son design extérieur.
Les principaux risques associés à une voiture autonome sont liés à la technologie, et notamment à la fiabilité des capteurs et de l'intelligence artificielle embarqués. La technologie doit être très précise et fiable pour que le véhicule puisse détecter et réagir aux obstacles et aux changements dans son environnement.
L'utilisation d'un système de pilotage automatique de niveau 3 sous certaines conditions sera permise en Europe à l'été 2022, ouvrant la voie à la démocratisation de la conduite autonome sur le Vieux Continent.
Le prix de la Tesla Model S se situe entre 62.000 à 76.000 €. L'autonomie de la Tesla S est complète, mais elle n'est disponible qu'avec des fonctionnalités limitées dans la majorité des pays actuellement. Le prix de la Mercedes-Benz se situe entre 80.000 et 100.000 €.
Pour le moment, aucun véhicule n'est compatible avec la conduite sans les mains de niveau 3. Les seuls véhicules compatibles avec ce niveau d'autonomie sont des Mercedes et les Tesla. Pour Mercedes, ce sont deux modèles qui sont concernés : class S et EQS qui ont une option auto pilot.
Actuellement, seulement 2 modèles de voiture sont compatibles avec la conduite autonome de niveau 3 : les Mercedes-Benz EQS et Classe S.
La Tesla Model 3 Long Range vous permet de parcourir 560 km sans recharger la batterie.
Le Ram 1500 occupe la première place. Ce pick-up a une autonomie de 1221 km environ grâce à son énorme réservoir de carburant de 125 litres.
Le décret du 1er juillet 2021, adaptant le Code de la route aux voitures autonomes, sera adopté au 1er septembre 2022. À cette date, les véhicules dotés d'une conduite autonome de niveau 3 pourront circuler librement sur le territoire national.
Les véhicules autonomes ont le potentiel de réduire de 90 % les accidents de la route. Beaucoup d'accidents découlent de mauvaises habitudes de conduite.
La personne robot : un statut lié au degré d'autonomie
« A partir du niveau 3, le véhicule devient « conscient » de son environnement et peut donc effectuer certaines manœuvres dans des conditions de conduite bien définies : le conducteur doit cependant pouvoir reprendre la main à tout moment »(3).
De toutes les façons, il faudra des années pour faire homologuer une conduite autonome de niveau 4 ou 5 quand la technologie sera mature. Donc pas pour 2023. Sauf qu'en cas d'usage, le conducteur est pénalement responsable en cas de problème (ou tout simplement verbalisé s'il ne regarde pas la route).
La voiture de demain sera électrique et (un peu) autonome
Il y aura des véhicules à batterie et hydrogène ou un mix des deux. Pour l'hydrogène la tendance ira des utilitaires aux véhicules particuliers. On travaille à des systèmes de stockage plus « conformables », qui se mettront à la place des batteries.
Les véhicules autonomes pour particuliers rejoignent donc progressivement les routes. À partir de 2020, ces véhicules seront totalement autonomes et capables de se déplacer de façon totalement indépendante dans tous types de configuration. Ils seront équipés d'un volant si le chauffeur souhaite reprendre la main.
Résultat : les systèmes de conduite autonome de tous ces véhicules génèreraient 140 millions de tonnes de gaz à effet de serre en plus, à cause de l'électricité nécessaire pour les faire fonctionner. Et ce à raison d'une heure de conduite par jour !
Les enjeux sociaux
Au cœur de leurs réticences : La sécurité, certains doutant de la fiabilité du système quant à sa capacité à se faufiler à travers des routes chargées ou encore à faire attention à l'environnement extérieur (piétons, motos, vélos…), pas toujours respectueux du code de la route.
Véhicule électrique autonome conçu par Google. Toyota Prius à conduite automatique de Google. Le capteur lidar rotatif est visible sur le toit. Le projet est lancé par Sebastian Thrun, également directeur du Stanford Artificial Intelligence Laboratory et co-inventeur de l'application Google Street View.
Niveau 2 : Les voitures de niveau 2 sont équipées de systèmes internes qui prennent en charge tous les aspects de la conduite : direction, accélération et freinage. Toutefois, le conducteur doit être en mesure d'intervenir en cas de défaillance d'une partie du système.
Aujourd'hui, la voiture autonome de niveau 3 (que la législation française autorise depuis début septembre 2022) peut aller jusqu'à 60 km/h. Elle est autorisée uniquement en cas de chaussée séparée.