Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
Basée sur le criticisme, la philosophie de Kant prône la réflexion de chaque individu. Penser par soi-même est l'un des axes majeurs de l'œuvre du philosophe allemand.
Toute la philosophie, estimait Kant, se rapporte à quatre questions fondamentales : Que puis-je connaître ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? (Kant, Théorie transcendantale de la méthode, in Critique de la Raison pure, 1781).
La Raison, au sens large, désigne, chez Kant, tout ce qui, dans la pensée, est a priori et ne vient pas de l'expérience. – Elle est théorique (raison pure) ou spéculative lorsqu'elle concerne la connaissance.
« Les maximes du sens commun sont les suivantes : 1. Penser par soi-même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
Seul l'homme, considéré comme personne, c'est-à-dire comme sujet d'une raison moralement pratique, est élevé au-dessus de tout prix ; car, en tant que tel (homo noumenon), il est à estimer non pas simplement comme moyen en vue des fins d'autrui, ni même de ses propres fins, mais comme fin en soi, c'est-à-dire qu'il ...
Citations Emmanuel Kant. "Une volonté libre et une volonté soumise à des lois morales sont une seule et même chose." "La théorie est absurde sans la pratique et la pratique est aveugle sans la théorie." "On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter."
Kant est un philosophe allemand qui a vécu au 18e siècle ( siècle des Lumières ). Il est l'auteur de trois livres importants : la critique de la raison pure, la critique de la raison pratique, la critique de la faculté de juger.
1. Faculté propre à l'homme, par laquelle il peut connaître, juger et se conduire selon des principes : La raison considérée par opposition à l'instinct. 2. Ensemble des principes, des manières de penser permettant de bien agir et de bien juger : Une décision conforme à la raison.
La raison est généralement considérée comme une faculté propre de l'esprit humain dont la mise en œuvre lui permet de créer des critères de vérité et d'erreur et d'atteindre ses objectifs.
L'Éthique kantienne, dans les fondements de la métaphysique des mœurs et la métaphysique des mœursd'Immanuel Kant, traite de la moralité en se basant sur les formulations des impératifs catégoriques, de la notion de devoir et de respect. L'APPROCHE KANTIENNE L'approche kantienne obéit au principe d'universalisation.
Il s'agit d'un examen critique de la raison, c'est-à-dire d'un examen qui a pour fin de discerner, de distinguer ce que la raison peut faire et ce qu'elle est incapable de faire. Kant se propose de mettre tout le monde d'accord en donnant un nouveau statut à la raison et de nouveaux contours à l'entendement.
Dans la première phrase du texte, Kant définit la conscience de soi. Elle est le pouvoir de "posséder le je dans sa représentation". Cela signifie que l'homme possède la capacité de se saisir comme objet de ses propres pensées.
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
Cette expression évoque deux notions : l'amour et les dépenses. Elle met en lumière le rapport entre les dépenses (argent, temps, énergie) et les sentiments. En effet, lorsque les sentiments sont très forts, tout ce que l'on dépense semble justifié.
Kant fait une distinction entre les personnes et les choses. Les choses peuvent être considérées comme des moyens : l'eau est un moyen pour étancher la soif, l'arbre donne du bois pour se chauffer en hiver, l'animal ("les êtres dépourvus de raison") donne sa laine, sa force de travail, etc.
Kant : "L'homme est sans doute assez peu saint, mais l'humanité dans sa personne doit être sainte pour lui"
Pour Kant l'existence n'est pas un prédicat assimilable aux autres. En aucun moment l'existence ne peut être déduite du concept d'une chose: c'est le principe de la critique de l'argument ontologique. L'existence est l'absolue position d'une chose qui comme telle est irréductible à la pensée conceptuelle.
Kant affirme qu'un devoir n'a aucune valeur morale s'il n'est pas motivé par une conscience désintéressée de ses propres désirs. Pour être vertueux, l'être humain doit agir non par intérêt ou par habitude, mais par volonté d'agir bien : parce que dans son for intérieur, il possède un élan moral sincère.
Pour Kant, le devoir moral est un impératif. Le devoir moral dépend de la bonne volonté de l'être humain. Kant définit deux impératifs : l'impératif hypothétique et l'impératif catégorique. Il énonce trois formulations de l'impératif catégorique.
Kant distingue deux types d'impératifs. Un impératif peut être hypothétique ou catégorique. L'impératif catégorique (ou apodictique) correspond à ce qui doit être fait inconditionnellement. Seules des actions dont la maxime sera conforme à ce principe seront morales.
La grande trouvaille de Kant consiste à sans cesse affirmer que d'un concept on ne peut tirer ni la connaissance, ni la certitude d'aucun existant : le « logique » n'enveloppe aucune « réalité » ! La non contradiction d'un raisonnement ou d'un concept n'indique rien quant à la réalité « possible » du conçu.