Les coraux sont en fait des petits animaux, appelés polypes, en forme de minianémone de mer qui peuvent constituer des colonies. Ces polypes fabriquent un squelette commun qui pour certaines espèces deviennent les bases fondatrices d'un récif corallien.
Souvent appelés végétaux des mers, les coraux sont pourtant bel et bien des animaux, des polypes, pourvus d'un squelette calcaire. Ils vivent en symbiose avec une algue, la zooxanthelle, qui lui apporte énergie et nutriments. Les coraux sont de la même famille que les méduses.
Corallium rubrum, le nom scientifique du corail rouge
Phylum (ou embranchement) : Cnidaria (Cnidaires, ou Coelentérés) ; classe : Anthozoa (Anthozoaires) ; sous-classe : Alcyonaria (Octocoralliaires) ; ordre : Gorgonacea (Gorgonaires) ; famille : Coralliidae.
Les coraux sont des animaux, pas de doute. Leurs cellules ne possèdent ni paroi cellulosique (une caractéristique des végétaux), ni plastes (des inclusions présentes dans les cellules végétales). Ils appartiennent à l'embranchement des cnidaires, comme les méduses.
De la tête de Méduse décapitée jaillirent Pégase, le cheval ailé et Chrysaor, le guerrier à l'épée d'or, tous deux enfants de Poséidon. La légende raconte que du sang qui s'écoula de la tête de Méduse et se répandit dans la mer, naquit le corail.
L'outil de clefs d'identification en cours de développement
Ils sont en train de redévelopper l'outil d'identification Coral ID, qui permet d'identifier un corail, par un système de clefs, qui élimine chaque espèce ne correspondant pas au critère, et permet de remonter jusqu'au genre et à l'espèce.
En tant que colonies, les grands récifs coralliens semblent être les plus vieux animaux coloniaux vivants du monde. La longévité de certaines colonies dépasse de loin celle des tortues géantes des Galápagos, vivant plus de 200 ans. Certaines auraient peut-être plusieurs milliers d'années selon certains experts.
Le corail comporte une cavité gastrique qui s'ouvre vers l'extérieur par un pore unique qui a fonction de bouche et d'anus.
La grande barrière est victime de l'acanthaster pourpre, une étoile de mer vorace et venimeuse qui se nourrit du corail. La multiplication de ses « couronnes d'épines » serait due aux engrais agricoles rejetés dans la mer. Ils favorisent l'apparition d'algues, dans lesquelles ces étoiles de mer pondent leurs œufs.
Pour les poissons et autres animaux marins, les coraux sont de véritables abris contre les prédateurs, mais aussi une zone de reproduction et de nurseries pour de nombreuses espèces. Ce sont les socles essentiels de la vie marine des tropiques.
On trouve donc des récifs de coraux dans une grande variété d'habitats, des régions tropicales à la Mer du Nord, dans les mers chaudes d'Asie ou froides comme la Grande-Bretagne, de 0 à 4 000 mètres de profondeur, mais seuls les coraux tropicaux forment de grandes barrières et récifs à faible profondeur.
Si la plupart des coraux durs sont sessiles, de nombreux coraux mous comme les coraux cuirs peuvent bouger, ils sont vagiles. Les anémones de mer sont une exception parmi les coraux durs car elles peuvent facilement se déplacer, et même assez rapidement.
Les plus communs sont les rouge orangé. Les plus rares sont soit très clairs, presque rose, soit très foncés. Les rouge carmin seront les plus chers !
"C'est pour ça que les coraux ont besoin de la lumière du soleil. Cette algue fait de la photosynthèse, comme tout organisme végétal. Elle transforme le CO2 en oxygène. Le corail, lui, est un animal, donc il respire de l'oxygène et expire du CO2.
Le corail est un animal qui peut se reproduire de façon asexuée, par bourgeonnement des polypes et de façon sexuée en fabriquant des gamètes qui vont réaliser la fécondation.
Il faut nourrir régulièrement ses coraux, même les SPS. Il ne faut pas que les coraux soient face au courant, mais plutôt de dos, ou le coupe. La colonie et le polype lui même sont dessinés pour perturber ce courant et en extraire les particules nutritives.
Pour les autres coraux un nourrissage ciblé une fois par semaine ou tous les 15 jours sera largement suffisant. Le reste de la semaine ils seront opportunistes et profiteront du nourrissage des poissons ou des bactéries qui passent en pleine eau la nuit.
Mais les coraux photosynthétiques ont besoin de plus d'énergie que ces algues ne peuvent en fournir. Les zooxanthelles fournissent jusqu'à 85 % des besoins énergétiques des coraux, c'est donc à nous de compléter les 15 % restants.
Un venin qui lui sert à paralyser ses proies
Dans la majorité des cas, les blessures de corail sont superficielles et ne présentent pas de danger pour la santé. Le mieux étant de ne pas approcher les coraux de trop près, et surtout d'éviter de les toucher.
Bâtisseurs de récifs hors pair, les coraux vivent en grande partie dans les mers chaudes et leur existence est primordiale ! Ils sont à la biodiversité marine ce que les forêts tropicales humides sont à la biodiversité terrestre.
Les coraux se reproduisent en pondant des œufs. On appelle cela une reproduction de masse. En effet, les polypes libèrent en même temps des millions de petites billes multicolores (des cellules sexuelles).
Si le “corail” est constellé de points ou tâches de couleur noire , s'il est fortement zébré ou veiné de couleurs contrastées (comme c'est le cas aujourd'hui pour beaucoup de bijoux vendus sous l'appellation “corail”), vous pouvez être certain qu'il s'agit de contrefaçon.
Munissez-vous d'un chiffon très doux et d'une fiole d'huile d'amande douce que vous trouverez en pharmacie, parapharmacie ou en supermaché. Déposez deux ou trois gouttes d'huile d'amande douce sur le chiffon très doux et de manière délicate passez le chiffon sur votre bijou. Votre bijou retrouvera alors tout son éclat.
Si vous plongez, vous aurez peut-être la chance de trouver du corail noir. Pour le reconnaître, vérifiez que ces branches sont effilées et que ces polypes sont duveteux. Vous allez surement être surpris car, malgré son nom, le corail noir est en réalité blanc ou jaune clair selon l'endroit où vous le verrez.