La seconde quinzaine de mai constitue donc la meilleure fenêtre de récolte des foins. Lorsque l'herbe est coupée, la perte d'eau, très rapide au début, se fait au travers des stomates ouverts (orifice sur face inférieure des feuilles).
Sur les premières récoltes d'herbe de ce printemps 2022, la qualité semble au rendez-vous (pour 86 % des éleveurs selon le récent sondage de Web-agri). En effet, les conditions favorables du mois d'avril ont boosté la croissance qui a atteint son pic entre fin avril et début mai dans la majorité des régions.
La saison des foins débute au mois d'avril.
Il est fortement conseillé de faucher dès le matin après la levée de rosée. Il est dit que de faucher l'après-midi permet d'obtenir un taux de sucre plus élevée, mais les études effectuées ne l'ont pas démontré. Une hauteur de coupe de 6 / 7 cm est idéale pour que l'herbe coupée repose sur un petit matelas.
Faucher le matin et « ensiler en une journée »
On obtient une meilleure qualité du foin quand on fauche tôt le matin avec des andains larges pour hâter le fanage puis quand on hache plus tard la même journée.
Il faudra donc petit à petit amaigrir votre sol en exportant de la matière organique. Autrement dit, lorsque vous faucherez votre prairie, il ne faudra pas laisser la tonte à l'endroit où pousse votre prairie mais la mettre ailleurs (paillage, compost etc.), pour éviter d'enrichir le sol.
Son odeur. Un bon foin sera agréable à sentir tandis qu'un foin ayant chauffé aura une odeur forte, piquante, de moisi et peu agréable. Les nez fins peuvent sentir les moisissures avant même d'en voir les traces.
Lors du fanage, laissez sécher les bottes le temps nécessaire (particulièrement en cas de saison humide), sur une surface étanche et ne rentrez votre foin que si sa température ne dépasse pas 35°C.
En général, le foin d'odeur est récolté à l'été, soit la saison de sa croissance, et les plantes choisies pour la récolte sont celles qui sont en phase végétative et non celles qui sont dotées de fleurs ou de fruits.
La paille est la tige qui reste après que les céréales (blé, riz, seigle…) ou autres légumineuses aient été récoltées. Elle est sèche, souvent creuse et est très carbonée. Le foin est obtenu en coupant l'herbe alors qu'elle est encore verte et pleine de nutriments, mais avant qu'elle ne monte en graines.
Les liens entre la fatigue et le rhume des foins
Elle se produit souvent au printemps et en été, car l'exposition aux pollens provoque des réactions allergiques. La fatigue et le stress prédisposent à cette pathologie en raison de leurs conséquences sur l'efficacité du système immunitaire des patients.
L'idéal pour une bonne conservation du foin, est que son taux d'humidité ne dépasse pas les 15 % ou 20 %. Vous obtiendrez ainsi des balles de bonne qualité, non humides, qui résisteront à l'été et pourront être utilisées pour l'hiver.
Pratiquer le fauchage tardif, c'est agir pour la biodiversité en laissant à la nature le temps de développer des zones refuges pour les petits animaux et les insectes pollinisateurs. La survie de bien des espèces de plantes est également préservée.
Ne pas faucher trop bas. Faner juste après la fauche et plutôt en début ou en fin de journée. Limiter les brassages d'herbe déjà très sèche. Finir le séchage du foin une fois pressé en laissant les balles quelques jours au champ pour limiter l'échauffement dans le bâtiment de stockage.
La seconde quinzaine de mai constitue donc la meilleure fenêtre de récolte des foins. Lorsque l'herbe est coupée, la perte d'eau, très rapide au début, se fait au travers des stomates ouverts (orifice sur face inférieure des feuilles).
Combustion spontanée du foin
Si le foin n'a pas été suffisamment séché avant pressage, à savoir si le taux d'humidité est supérieur à 13-15 % lors du pressage, le foin se met alors à fermenter. Cette fermentation résulte en une production de chaleur et de gaz inflammables.
Le salage du foin a un double intérêt. Il permet de capter le restant d'eau d'un foin qui n'est pas tout à fait à 85 % de matière sèche. Il accélère la dessiccation du fourrage et empêche le développement de moisissures. Deuxième intérêt: il améliore l'appétence.
Le foin de luzerne : C'est le foin le plus riche, il n'est pas recommandé pour les lapins adultes sauf pour les lapins convalescents qui ont besoin d'un boost en phosphore, magnésium, potassium et autres minéraux. On peut cependant s'en servir comme petite friandise naturelle de manière occasionnelle.
Placez le paquet dans un endroit frais et sec. Évitez les caves ou les garages, souvent humides, car cela pourrait provoquer des moisissures très nocives pour vos petits animaux. Évitez aussi de mettre le foin dans un sac-poubelle car ces sacs sont traités avec des conservateurs pour limiter les mauvaises odeurs.
Un foin "jaune" en général est récolté à un stade de pousse de l'herbe avancé (épiaison bien passée) et a cramé au soleil... donc sa valeur nutritive est plus faible. Un foin mal séché, il moisit pas, il pourrit plutôt en général, à cause de l'excès d'humidité.
Une prairie fleurie sur un sol vierge
En choisissant judicieusement les graines, on va semer une prairie et améliorer le sol en même temps. Dans un premier temps, il faut observer ce qui pousse dans les prés voisins pour avoir une première orientation. Puis on complète avec des espèces botaniques de même milieu.
La fauche a pour rôle d'assurer des repous- ses de qualité pour l'été : c'est pourquoi on veillera à faucher précocement et à étaler les chan- tiers de fauche pour répartir les repousses.
Il explique que l'herbe haute garde l'humidité de la rosée du matin, le sol reste frais et différentes espèces végétales vont apparaître et l'enrichir.