On sait que la charge de travail est un des principaux facteurs de risques pour la santé mentale des salariés, et qu'à long terme elle peut avoir d'importantes répercussions sur leur santé physique (susceptibles de se traduire en une diminution de l'espérance de vie pour certaines catégories de travailleurs).
Au travail, la charge mentale exprime la quantité d'informations à traiter, de décisions à prendre, de tâches à accomplir à laquelle nous sommes quotidiennement confrontés. C'est donc un phénomène que nous vivons tous. Et tous, nous avons un seuil à ne pas dépasser au risque de basculer dans la surcharge mentale.
A un niveau personnel, la charge mentale, lorsqu'elle est trop importante, peut donc avoir des conséquences sur la santé et présenter des risques. Troubles du sommeil et de l'attention, et dans les cas les plus graves, épuisement ou burn out.
Le fonctionnement est assez simple : tout salarié exposé à 1 ou plusieurs critères de pénibilité, au-delà de certains seuils définis par la réglementation, bénéficie d'un Compte professionnel de prévention (depuis 2015 ou le 1er juillet 2016 suivant les critères).
Trois facteurs pour un travail pénible
C'est le cas des métiers qui impliquent des manutentions manuelles, des vibrations mécaniques -un marteau-piqueur par exemple- ou des postures pénibles: un bras au-dessus de la ligne des épaules, le dos penché, un travail debout prolongé, etc.
Le Code du travail définit la pénibilité au travail comme l'état d'une personne soumise à un risque dans le cadre de l'exercice de son activité, susceptible de lui provoquer un problème de santé : contraintes physiques, contraintes liées à l'environnement ou au rythme de travail.
L'employeur procède à la déclaration des risques au travers de la DSN ou à défaut via la DADS pour les employeurs publics.
La charge mentale est un « travail de gestion, d'organisation et de planification qui est à la fois intangible, incontournable et constant, et qui a pour objectif la satisfaction des besoins de chacun et la bonne marche de la résidence », selon la chercheuse Nicole Brais (Université Laval, Québec).
Pour calculer votre score et évaluer votre charge mentale, il vous suffit de noter sur votre carnet le numéro des situations dans lesquelles vous vous reconnaissez (vos « Oui, c'est moi ! »), puis de calculer le nombre de réponses obtenues par lettre associée.
Nous l'avons vu, la « charge mentale » est constituée de trois composantes : temporelle, psychique et cognitive.
Certains outils et bonnes pratiques simples peuvent aider à réduire la charge mentale au travail ou pour le moins en diminuer les risques : L'ergonomie cognitive : en simplifiant les tâches avec des outils et logiciels adaptés et intuitifs, il est possible de se décharger d'une partie de ce travail invisible.
un sentiment de culpabilité, l'impression ne jamais faire assez bien par rapport aux autres, une grande fatigue physique et mentale, des troubles du sommeil : difficulté d'endormissement, insomnies ou réveils nocturnes, des troubles de l'humeur : irritabilité, emportement excessif pour des détails, par exemple.
Qui cause de la peine, de la douleur ou de l'ennui ; qui est moralement difficile. ➙ désagréable ; cruel, déplorable, dur, triste. Vivre des moments pénibles. (personnes) familier Difficile à supporter.
Dans ce cadre, le travail pénible est un travail astreignant, contraignant, susceptible de causer de la souffrance ou de la douleur à son auteur et d'occasionner des désagréments.
L'employeur doit évaluer et prévenir l'ensemble des risques professionnels. En l'absence d'accord de branche étendu, il peut utiliser le référentiel de branche pour évaluer l'exposition de ses salariés, sans risquer de pénalité.
Le travail de nuit est pénible puisque des études ont démontré qu'il pouvait augmenter les risques cardio-vas-culaires (hypertension, AVC…) et des cancers chez certaines personnes (notamment cancer du sein). C'est pourquoi un suivi adapté est orga¬nisé avec la médecine du travail.
Bonjour, Cela dépend de votre statut. Si fonctionnaire, le travail de nuit n'est pas un critère retenu, il n'existe une différence, pour l'age de départ à la retraite, que suivant que vous êtes classée emploi en sédentaire ou active.
La définition réglementaire actuelle du travail répétitif contient une partie descriptive : - travail « caractérisé par la répétition d'un même geste, à une cadence contrainte, imposée ou non par le déplacement automatique d'une pièce ou par la rémunération à la pièce, avec un temps de cycle défini ».
Vous pouvez partir en retraite anticipée pour incapacité permanente si vous êtes atteint d'une incapacité permanente d'au moins 10 % à la suite d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle.
Comment consulter le compte pénibilité ? Votre compte professionnel de prévention C2P est accessible en ligne. Il a automatiquement été créé lorsque votre employeur a déclaré que votre exposition à ou plusieurs des facteurs de risque a dépassé un des seuils prévus.
On parle également de surcharge cognitive ou d'épuisement par saturation. La saturation, ou surcharge cognitive, s'installe lorsque le cerveau doit faire face à plus d'informations qu'il ne peut en traiter. Il se trouve tout simplement dépassé par le volume de sollicitations qui se présentent à lui.