La fatigue mentale est une plainte majeure retrouvée chez 30 à 70 % des patients traumatisés crâniens [45].
Le développement dans le temps de certains symptômes chez les traumatisés crâniens comme des maux de tête sévères, des troubles importants de la coordination ou de l'équilibre, des vomissements répétés ou des convulsions, suggèrent une aggravation de l'état cérébral.
Des difficultés d'élocution. Une fatigue accrue. Des difficultés de mémorisation, de concentration, de compréhension… Une apathie ou au contraire une irritabilité, une impulsivité, une désinhibition, des troubles de l'humeur…
À l'origine des TC, il y a un accident de la vie courante (majoritairement) ou un accident de la circulation ou un accident du travail. Ces accidents auraient pu le plus souvent être évités par des mesures de prévention adaptées. L'épidémiologie des traumatismes crâniens en France est peu développée.
Une commotion cérébrale est une lésion cérébrale causée par un choc qui peut perturber le fonctionnement du cerveau. Les maux de tête, la difficulté à se concentrer, les pertes de mémoire, la sensibilité à la lumière et les problèmes d'équilibre ou de coordination sont au nombre des symptômes.
Le traumatisme crânien désigne une blessure ou la lésion du cerveau suite à un coup ou un choc violent à la tête. Une commotion cérébrale est une forme atténuée de traumatisme crânien. Le cerveau est généralement bien protégé à l'intérieur de la boîte crânienne.
Selon l'échelle de Glasgow, nous pouvons classer le traumatisme crânien en trois niveaux : – mineur si GCS ≥ 13 ; – modéré si GCS entre 9 et 12 ; – sévère si GCS ≤ ou égale à 8.
Le scanner est un examen qui permet de faire un diagnostic rapide des lésions. Le fait que le traumatisme soit ou fasse partie d'un polytraumatisme conduit à faire un scanner de tout le corps. Il est possible de faire ces examens assez rapidement. Le scanner est l'examen de référence devant un traumatisme crânien.
Des lésions du lobe frontal peuvent par exemple entrainer une désorganisation des fonctions exécutives, nécessaires pour s'adapter à des situations nouvelles, et une altération du comportement social.
Les vomissements : attention, ils peuvent être fréquents après un traumatisme crânien. Dans le cerveau, il existe une zone appelée « Trigger zone » ou « zone du vomissement ». Stimulée au moment du choc, cette zone peut faire vomir l'enfant. Un vomissement simple n'est donc pas exceptionnel.
Le premier signe à surveiller est la perte de connaissance et la somnolence. La victime ne doit pas entrer dans le coma; c'est pourquoi, on recommande aux proches de le réveiller toutes les 2 à 4 heures, surtout si la victime a eu une perte de connaissance brève après l'accident.
Un traumatisme crânio-cérébral survient lorsque le tissu cérébral est détruit ou ne fonctionne plus de façon adéquate, suite à un choc entre le cerveau et la boîte crânienne. Il peut également être causé par une fracture ouverte, un objet pénétrant ou par un mécanisme d'accélération ou de décélération rapide.
tout simplement parce que les lésions fonctionnelles visibles sont minimes (atteintes motrices, du langage, de l'ouïe, de la vision) alors que sur le plan neurologique, et comportemental, les séquelles invisibles peuvent être extrêmement graves (séquelles cognitives, neuropsychologiques, psychiatriques, ...
Le traumatisme crânien grave constitue de ce fait un handicap invisible, dont la prise de conscience peut être difficile pour l'entourage, mais aussi pour l'enfant lui-même.
Si la victime du choc n'arrive pas à rester concentrée sur un sujet pendant au moins 30 minutes, il faut consulter. Même conseil en cas de perte de conscience, surtout si elle dure plus de deux minutes.
Si la personne n'a pas perdu connaissance ou si sa perte de connaissance a été brève, on lui recommandera d'être vigilante face à toute apparition de symptômes inhabituels. En présence de maux de tête ou de douleurs, des antalgiques suffiront en attendant de consulter son médecin dans les jours suivants.
Le choc neurogénique est une complication classique d'un traumatisme médullaire impliquant généralement le rachis cervical. Il est caractérisé par une vasoplégie et une bradycardie, secondaires à l'atteinte du système nerveux sympathique.
Complications aigues
L'accumulation de sang ou d'œdème à l'intérieur ou autour du cerveau finit par comprimer ce dernier car la boîte crânienne est inextensible : elle se manifeste par des maux de tête violents et non régressifs avec des vomissements, des anomalies au fond d'œil et à l'examen de la motricité oculaire.
D'ordinaire, les symptômes disparaissent en l'espace de 10 jours à 4 semaines. Si ce n'est pas la première commotion cérébrale subie, ou si d'autres facteurs liés à la santé sont présents, le rétablissement peut prendre plus de temps.
Un œdème cérébral (aussi connu sous le nom d'augmentation de la pression intracrânienne) survient lorsque le tissu cérébral enfle. Cela se produit lors d'une blessure, d'une infection, après un accident vasculaire cérébral ou à cause d'un manque d'oxygène (aussi appelé ischémie).
« S'il y a perte de connaissance, des nausées, des vomissements, ou si la personne n'est pas dans un état de vigilance normale, il faut une évaluation médicale plus approfondie, car c'est peut-être un traumatisme crânien plus sévère », explique le Dr Cossette. Autrement, le blessé a plein droit à sa nuit de sommeil.
Le réveil du coma s'annonce par des petits signes, comme ouvrir les yeux ou faire une grimace sur commande. Avec le temps, ces réactions deviennent de plus en plus reproductibles, jusqu'à ce qu'une véritable interaction s'installe. Le patient a certes besoin de stimulation, mais aussi de beaucoup de repos.
Il est important pour le médecin de vous examiner pour s'assurer que vous n'avez pas de lésion ou de commotion cérébrale. Il arrive que le médecin demande un test du cerveau, appelé tomodensitométrie (CT scan), pour confirmer que vous n'avez pas subi de fractures ou de dommages graves au cerveau.