Le National Health Service, le système de santé publique britannique, a listé les pathologies les plus douloureuses pour le corps humain. La migraine, la sciatique, l'appendicite, la fracture osseuse ou encore l'attaque cardiaque: autant de pathologique provoquant des douleurs insupportables.
“L'algie vasculaire de la face est probablement la pire douleur que l'homme ait jamais connue”, affirme Peter Goadsby, professeur de neurologie clinique à la University College de Londres.
Dans le traitement de la douleur, la relaxation peut être d'une grande aide. Ainsi, la sophrologie, une technique de relaxation qui associe respiration, décontraction musculaire et visualisation, peut soulager de nombreux troubles et peut donc avoir sa place dans le traitement des douleurs chroniques.
L'essentiel : Méditation, hypnose, tcc, emdr : des thérapies psychologiques qui soulagent souvent les patients atteints de douleur chronique. C'est parce que la douleur n'est pas qu'une sensation ; c'est aussi une émotion, qui s'accompagne de stress, d'anxiété et parfois de dépression.
Quelle que soit la cause de la douleur, avec le temps, elle provoque diverses réactions psychologiques : anxiété, insomnie, fatigue, tension nerveuse, repli sur soi, démoralisation, dépression, parfois désintérêt sexuel, etc. Ces réactions contribuent à entretenir votre douleur.
Le cerveau peut moduler la façon dont la moelle épinière traite l'information douloureuse. Soit via un signal électrique, soit via des hormones comme l'ocytocine, dont la libération est coordonnée par trente neurones situés dans l'hypothalamus (notre image).
Les femmes, dans une phase du cycle caractérisée par un taux bas de progestérone et élevé d'œstrogènes, ont un seuil à la douleur comparable aux hommes.
Les antidépresseurs, les antiépileptiques et d'autres médicaments actifs sur le système nerveux central peuvent également être utilisés dans le traitement de la douleur chronique ou neuropathique et constituent le traitement de première intention pour certaines maladies.
Souffrir d'analgésie congénitale c'est ne pas ressentir de douleur lorsque l'on se fait mal. A première vue, cette maladie génétique présente des avantages. Mais être insensible à la douleur c'est aussi se faire mal sans le savoir.
Névralgie du trijumeau. Cette maladie appelée aussi « tic douloureux » se caractérise par des crises brutales et inattendues d'intenses douleurs sur la moitié du visage entre la paupière et la lèvre supérieure qui provoquent des contractions involontaires.
Pour cette guerre des sexes, il n'y a donc pas vraiment de vainqueur. Mais on ne vous a pas tout dit: une expérience de l'émission hollandaise Proefkonijnen montre deux hommes expérimenter la douleur que représente un accouchement. Mais ils l'ont vécu pendant deux heures, là où un accouchement en prend en moyenne huit.
Cela semble être le cas pour la déficience en ribose-5-phosphate isomerase, une maladie métabolique pour laquelle le seul patient connu est né en 1984, ce qui en fait virtuellement « la maladie la plus rare ».
Quatre AINS sont vendus sans ordonnance : l'ibuprofène (Motrin, Advil et autres marques), le naproxène (Aleve, Motrimax), le diclofenac (Voltaren Emulgel) et l'acide acétylsalicylique (AAS, Aspirine et autres marques).
Accouchement : une douleur éminemment variable
Dans certains cas, la tête du bébé est orientée de telle manière dans le bassin qu'elle provoque des douleurs lombaires plus difficiles à supporter que les douleurs ordinaires (c'est ce qu'on appelle accoucher par les reins).
En cas de coup, d'écrasement du testicule, ce sont des nerfs situés plus profondément dans l'anatomie qui entrent en jeu, d'où une douleur sourde, un peu "décalée".
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis.
L'ibuprofène, un anti-inflammatoire non stéroïdien.
Plus qu'une simple expérience sensorielle
Même s'il ne possède pas de nocicepteurs, il « sent » toute notre douleur. Le cerveau est en effet l'organe par lequel nous interprétons, évaluons et expérimentons tous les signaux sensoriels de notre corps.
Lors de l'accouchement, la douleur est présente, intense, mais pas insurmontable! L'accouchement se vit une contraction à la fois. La douleur est temporaire et progressive, elle n'est pas continue. Entre chaque contraction, il y a une pause pour permettre à la femme de relaxer et de refaire le plein d'énergie.
Les femmes plus sensibles à la douleur que les hommes
Il semblerait que les hormones aient un impact direct : la testostérone, hormone mâle, diminuerait en effet la sensation de douleur des hommes.
Si vous l'aviez deviné, en voici la confirmation : les hommes sont plus sensibles à la douleur que les femmes. Une étude menée par des chercheurs canadiens sur des souris puis des humains (41 hommes et 38 femmes âgés de 18 à 40 ans) et publiée dans Current Biology a confirmé que la douleur est sexuée.
Une étude révèle qu'un cerveau fatigué réclame des pauses, à moins qu'une incitation financière n'en repousse les limites.
Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.”
On croit que le stress répété peut entraîner des changements de structure dans le cerveau et, progressivement, occasionner des symptômes plus graves : de l'anxiété, des crises de panique, des phobies, de la dépression, des dépendances, des troubles de l'alimentation (anorexie/boulimie).