La vague de chaleur de juillet 1983, elle, s'est distinguée par sa durée. Pas moins de 23 jours ! Mais pour l'heure, la canicule la plus sévère - une évaluation qui tient compte à la fois de l'intensité et de la durée - qu'ait vécue la France reste celle du mois d'août 2003.
Et c'est du reste à la suite de cette canicule que la Vigilance de Météo-France a intégré le phénomène canicule. Selon Météo-France, la canicule de 2003 demeure la vague de chaleur la plus forte qu'a connu la France métropolitaine depuis le début des mesures (1947).
On constate seulement deux pics : en 1982 et 1983. Depuis 2000, on remarque une accélération du réchauffement climatique avec trois gros pics de chaleur en 2003, 2019 et 2022. La décennie 2020 a déjà devancé les précédentes, alors que seules trois années se sont écoulées (2020, 2021 et 2022).
27 °C à Agen, Royan, Biarritz et Pau. Le record de température à cette date est battu notamment à la Rochelle (28 °C , presque 5 °C de plus que le précédent record).
En France métropolitaine, les séquences de plus de 3 jours avec des températures supérieures à 40 °C sont très rares. Elles ont été le plus souvent mesurées durant les canicules d'août 2003 ou de l'été 2019 (juin ou juillet).
Parmi les dix années les plus chaudes depuis 1900, neuf sont plus récentes que 2010. L'autre est 2003 et sa canicule alors historique. Cette chaleur est due à un ensoleillement « légèrement excédentaire » en 2023 (+ 6 %).
46,0 °C à Vérargues : nouveau record officiel de température observée en France.
L'été 2023, marqué par une canicule exceptionnelle à la fin d'août, est parmi les plus chauds historiquement mesurés en France, seulement battu par l'été record de 2003 et les deux étés très récents de 2022 et 2018, a annoncé lundi 4 septembre Météo-France.
2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde.
À l'instar de cinq autres mois de l'année, novembre 2023 n'échappe pas aux records : il a été le mois le plus chaud jamais enregistré dans le monde, avec une température moyenne de l'air de surface de 14,22 °C, soit 0,85 °C au-dessus de la moyenne 1991-2020.
Passer le cap des 50°C pourrait survenir "en 2050 au plus tard", selon l'une des hypothèses les plus "pessimistes", avance Fanny Petitbon. Dans une étude publiée en 2017 par la revue scientifique Environmental Research Letters, des chercheurs évoquaient une date plus tardive.
L'été 2003 est le plus chaud qu'ait connu la France depuis 53 ans. Une vague de chaleur d'une intensité exceptionnelle est survenue durant la première quinzaine d'août avec des températures maximales et minimales significativement au-dessus des normales saisonnières.
Le record mondial absolu est de 56,7°C. Il a été établi à Furnace Creek, dans la vallée de la mort, en Californie, le 10 juillet 1913, et a été validé par l'OMM.
Cette année-là, le 4 août, à Auch (Gers), on relève 40,9°C. Des records absolus de températures sont enregistrés pour la Gironde : 41,9 °C à Montalivet, 42 °C à Cazaux, 42,2 °C à Lacanau, 41,6°C à Arcachon, et même un record de France à Donnezac, dans le Nord-Gironde (43,2 °C).
Paris-Montsouris a un climat de type Cfb (océanique) avec comme record de chaleur 42,6 °C le 25 juillet 2019. La deuxième plus forte chaleur est enregistrée à 40,5 °C le 18 juillet 2022.
Le changement climatique, causé par les émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine, « a rendu les canicules plus chaudes, plus longues et plus fréquentes », souligne ce réseau scientifique qui évalue le lien entre événements météorologiques extrêmes et dérèglement climatique.
Les huit dernières années furent les huit plus chaudes jamais mesurées sur la planète, et 2022 s'est hissée au cinquième rang, d'après le bilan alarmant réalisé par Copernicus. 2016 occupe toujours la première place, suivie de 2020, 2019 et 2017.
Le record est −36,7 °C en 1968 à Mouthe.
En février 1956 est survenue la plus grosse vague de froid que la France ait jamais subie depuis le début des relevés en 1900. Cet épisode historique a fait de février 1956 le mois le plus froid jamais enregistré en France depuis 1900. Cette vague de froid est dévastatrice, brutale et durable.
En janvier 1985, une vague de froid très spectaculaire sévit en France. On dénombre dans le pays des dizaines de morts en quelques jours, dont beaucoup de sans-abris et de personnes âgées. Cette vague de froid présente des chiffres record : -35°C dans le Doubs et 38 cm de neige sur la promenade des anglais à Nice.
Sur chaque mois à l'échelle de la France, "la température moyenne a été au-dessus des normales de saison", soit +2,6°C en juin, +0,8°C en juillet et +0,9°C en août.
On se rappelle la canicule de 2003, qui avait fait 15 000 morts en France. Mais la canicule la plus meurtrière jamais enregistrée dans l'Hexagone, avec plus de 46 000 décès, fut celle de l'été 1911.
Toutefois, s'il fonctionne toujours de manière optimale à une température de 37 °C, des experts ont établi que le corps humain ne pouvait pas supporter plus de 50 °C.
Ainsi, le record absolu de température (56, 7 °C, enregistré il y a tout juste cent dix ans, le 10 juillet 1913, dans la Vallée de la Mort, en Californie, aux Etats-Unis) fait toujours autorité, mais il est très débattu par les scientifiques.
Mardi, une température « déjà remarquable » de 43,5 °C a été mesurée au Puy-Saint-Martin, dans la Drôme. Le record absolu de température qui datait de lundi 21 août 2023 (42,5 °C) a donc été battu 24 heures plus tard.