Il parle de la « vanité des disputes sur la préférence ou l'égalité des sexes » et défend l'idée selon laquelle, « en ce qu'ils ont de commun », les hommes et les femmes « ne sont pas comparables » (Rousseau, [1762] 2009: 516).
« Il y a dans l'état de nature une égalité de fait réelle et indestructible parce qu'il est impossible dans cet état que la seule différence d'homme à homme soit assez grande pour rendre l'un dépendant de l'autre.
Dans Emile, Rousseau culpabilise les femmes qui «font peu d'enfants ». Au contraire, l'état maternel leur donne du pouvoir sur le sexe mâle : «Du soin des femmes dépend la première éducation des hommes ; des femmes dépendent encore leurs mœurs, leurs passions, leurs goûts, leurs plaisirs, leur bonheur même » {Emile, p.
Discours sur l'origine de l'inégalitéRousseau, 1754
Rousseau montre que l'homme est son propre fossoyeur, que la propriété et l'appât du gain l'éloigne de sa vraie nature et que, faute de revenir à l'innocence primitive, il ira à sa perte et préparera son malheur.
Rousseau croit en une nature féminine qu'il place sous le signe de la douceur, de la pudeur, du charme et de la ruse. L'homme ayant pour lui la force et un exercice plus logique et scientifique de la raison.
Pour la première fois, Rousseau présente donc sa vision complète de l'homme et du monde, avec cette idée forte : c'est la société, fondée sur la propriété, qui est la cause de l'inégalité et de la corruption des hommes.
De savoir si, finalement, Rousseau est un être aussi profondément misogyne et homophobe qu'on peut le penser au premier abord.
La philosophie politique de Rousseau est bâtie autour de l'idée que l'Homme est naturellement bon et que la société le corrompt. Par « naturellement bon », Rousseau entend que l'être humain à l'état de nature a peu de désirs, de sorte qu'il est plus farouche que méchant.
Dans l'introduction, Rousseau distingue deux sortes d'inégalités : les inégalités naturelles et les inégalités « morales ou politiques », c'est-à-dire les privilèges établis par des conventions.
La thèse défendue par Rousseau est la suivante : le désir, en stimulant l'imagination, est producteur d'illusions agréables ; la satisfaction du désir, au contraire, dissipe ces illusions et l'espèce de bonheur qui leur est liée.
Rencontre avec Jean-Jacques Rousseau. Marie-Thérèse Levasseur rencontre le philosophe et écrivain Jean-Jacques Rousseau en 1745, alors qu'elle est âgée de 23 ans et travaille à l'hôtel Saint-Quentin à Paris. Elle se lie d'amitié avec lui et il subvient à ses besoins et ceux de sa famille.
Une femme, en effet, est à la fois l'origine de la société (par la reproduction biologique), son moyen (par le désir sexuel dont elle est l'objet et parfois la victime) et son but (par la "sublimation" culturelle qu'elle suscite). Une femme crée, occupe et fait avancer la société: un objectif stratégique à soumettre.
Quand une femme aime vraiment un homme, il devient sa force. C'est ce qu'on appelle l'échange de puissance imprimé sac à dos bleu.
La notion d'égalité
L'égalité est un principe à valeur constitutionnelle. L'article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que "la loi doit être la même pour tous". Les personnes dans la même situation doivent être traitées de manière identique.
Son univers hanté par la rêverie, la contemplation de la nature, le goût insulaire et la solitude a en effet marqué la littérature du siècle suivant, à tel point que Rousseau est généralement considéré comme l'un des précurseurs du romantisme.
1622 : Marie de Gournay, nièce de Montaigne, publie le traité de l'Égalité des hommes et des femmes. 1673-1674 : François Poullain de la Barre, De l'Égalité des sexes et De l'Éducation des dames. 1789 : La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame le principe d'égalité entre tous les êtres humains.
Les idées de Jean-Jacques Rousseau. L'œuvre de Jean-Jacques Rousseau est consacrée à la compréhension des conditions morales et politiques (la vie en commun) de la vie humaine. Rousseau avait une passion pour la liberté, la justice, il avait le goût de la vertu et le mépris de la richesse.
Dans Du contrat social, Rousseau soutient la thèse selon laquelle une organisation sociale « juste » repose sur un pacte garantissant l'égalité et la liberté entre tous les citoyens. Ce pacte est contracté entre tous les participants, c'est-à-dire l'ensemble exhaustif des citoyens.
L'homme, à la différence de l'animal, va progresser : il possède, en effet, la perfectibilité, possibilité de se perfectionner, de s'ouvrir ainsi à un développement et à son histoire. Si l'animal se caractérise par son statisme et ignore toute histoire, l'homme apparaît comme un dynamisme intelligent et inventif.
Le grand principe de Rousseau, exposé dans son œuvre majeure "Du Contrat Social", est celui du Contrat Social lui-même. Selon Rousseau, les individus, en formant une société, consentent à renoncer à une partie de leur liberté naturelle en échange de la protection et de l'ordre assurés par la communauté.
Les opposés s'attirent
Cette différence de caractères entre Rousseau et Diderot explique en partie leur attirance mutuelle. Rousseau semble introverti, timide, mal à l'aise en société… Diderot donne l'impression de vivre en dehors de lui-même, il est entièrement dans l'échange.
Le nom Rousseau est un surnom donné à une personne aux cheveux roux. En ancien français, rossel est un dérivé de roux, rougeâtre. Ce nom désigne le plus souvent Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), philosophe francophone originaire de Genève.
En gros, Rousseau était un homme solitaire qui dénonçait les inégalités de la société. Voltaire était de son côté un homme très sociable et ami des aristocrates. Ainsi la dénonciation des inégalités chère à Rousseau est-elle mal passée auprès de Voltaire.
Dans l'état de nature selon Rousseau, l'homme est autosuffisant et cultive son bout de terre librement. Etre stupide, robuste et candide, l'homme naturel vit aussi dans un étatpré-moral, ne connaît ni le bien ni le mal et vit au présent, sans soucis des lendemains.
Rousseau est critique par rapport à la pensée politique et philosophique libérale, notamment développée par John Locke ou Thomas Hobbes. Pour lui, les systèmes politiques basés sur l'interdépendance économique et sur l'intérêt conduisent à l'inégalité, à l'égoïsme et finalement à la société bourgeoise.