Article détaillé : Anthropologie. Pour l'anthropologue, la première connaissance est celle que les hommes ont d'eux-mêmes et de leur environnement, et qui, dans les sociétés primitives, assure leur survie quotidienne. C'est aussi cette connaissance qui structure le groupe humain.
Elle est composée de deux formes de connaissance qui sont la connaissance explicite et la connaissance implicite. Selon la théorie, ces connaissances entretiennent des relations de complémentarité, de substitution, et/ou d'indépendance.
Du point de vue chronologique, la perception constitue le fondement de la connaissance, dans la mesure où toute connaissance du monde se fonde sur la perception de celui-ci. Ainsi est-il nécessaire, pour définir la chaleur, d'avoir au préalable fait l'expérience sensible de divers objets ou phénomènes liés à celle-ci.
Si le ressouvenir des formes intelligibles constitue pour Platon la connaissance parfaite ou la science (ἐπιστήμη), il n'en demeure pas moins que dans la République Platon reconnaît divers niveaux ou degrés de connaissance : la connaissance sensible, la connaissance mathématique et la connaissance dialectique ou ...
Ce qui est n'existe pas indépendamment de la pensée qui le perçoit. Le point de départ de la connaissance n'est donc pas tant, à proprement parler, l'expérience que ce dont nous faisons l'expérience, ce dont nous nous apercevons; le rapport à autre chose est toujours doublé d'un rapport à soi.
La connaissance humaine se situe sur deux plans ; le premier plan comprend celle qui est basée sur l'activité sensorielle et qui a son principe d'activité propre : l'esprit - « spiritus » ; le second plan comprend la connaissance intellectuelle à laquelle les sens ne participent plus directement et dont le principe est ...
Spinoza y présente trois grands « genres de connaissance » : 1) la con- naissance par imagination, qui est inadéquate et se subdivise en connaissance par expérience vague et en connaissance par signes (ou par ouï-dire) ; 2) la connaissance par raison ou notions communes, qui est adéquate ; et 3) la science intuitive, ...
La théorie de la connaissance s'intéresse à la transmission des savoirs d'un individu sachant vers un individu ou un collectif apte et volontaire pour apprendre.
de connaissance. Comme ses prédécesseurs, Aristote est d'avis que les sensations que nous transmettent nos différents sens, qui sont en contact immédiat avec les choses extérieures, servent de fondement à toute connaissance.
La conscience est un pouvoir de représentation permettant à l'homme d'avoir la connaissance des choses et de lui-même. Il sait qu'elles existent et il a la connaissance immédiate de sa propre existence ainsi que de ses états et de ses actes. Le terme signifie étymologiquement « avec la connaissance de ».
« Les connaissances déclaratives, procédurales et conditionnelles ».
On retient généralement trois types de connaissances : les connaissances déclaratives, les connaissances procédurales et les connaissances conditionnelles. Chacun des types interpelle des processus mentaux pour traiter l'information.
Platon suggère donc qu'une connaissance n'est pas une simple croyance vraie, mais une croyance vraie « pourvue de raison » (Théétète 201 d). Ce que Platon entend par « raison » ici est objet de débat chez les exégètes.
La connaissance désigne un rapport de la pensée à la réalité extérieure et engage la notion de vérité comme adéquation de l'esprit et de la chose. Par extension, le terme connaissance désigne le contenu de la pensée qui correspond à la nature de la chose visée, et s'oppose à erreur ou illusion.
Pour Drücker, la connaissance est constituée de tous les savoirs, savoir-faire et savoir-être qui existent dans les sociétés ; et ces savoirs, étant eux-mêmes portés par des collectifs sociaux, sont, par définition, eux-mêmes porteurs de sens – et donc de valeurs.
connaissance
2. Opération par laquelle l'esprit humain procède à l'analyse d'un objet, d'une réalité et en définit la nature : Connaissance intuitive. 3. Ensemble des domaines où s'exerce l'activité d'apprendre ; savoir : Toutes les branches de la connaissance.
Connaissance : Bachelard définissait la connaissance comme la réponse à une question. Cela signifie que la connaissance s'élabore par les scientifiques qui posent les bonnes questions, expérimentent et font des conclusions transmises à d'autres individus.
Etymologie : substantif dérivé de connaissant, du latin cognoscere, apprendre à connaître, chercher à savoir, prendre connaissance de, étudier, apprendre, constitué à partir de cum, avec, et noscere, apprendre à connaître, du grec ancien gnôsis, connaissance.
Considéré comme le père fondateur de la philosophie occidentale, Socrate a examiné tous les aspects de la vie antique, à son propre détriment. Socrate fut condamné à mort en 399 av.
« La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information. » — Albert Einstein.
La connaissance ne réside pas dans le contenu, elle réside dans la méthode par laquelle on accède à ce contenu. Dans le Ménon, Socrate illustre cette différence par une analogie : celle de deux hommes qui doivent se rendre à une même destination (Larisse, une ville située au nord d'Athènes).
Sur le plan sémantique, connaître, c'est avoir la connaissance de l'existence d'une chose, c'est l'identifier, la tenir pour réelle; tandis que savoir, c'est avoir une connaissance approfondie d'une chose qui résulte d'un apprentissage, c'est avoir dans l'esprit un ensemble d'idées et d'images constituant des ...
Opposé au rationalisme, l'empirisme soutient l'idée que la totalité des connaissances, croyances et goûts humains, dérive de l'expérience sensible interne ou externe, directement ou indirectement.
En fait, Spinoza veut démontrer que la volonté de Dieu découle de la perfection de sa nature même, de sorte que tout ce qui existe provient de Dieu comme l'effet découle de la cause. Ainsi, Dieu n'agit pas comme un tyran, mais tout ce qu'il conçoit, il le fait par une nécessité de nature.