L'article R. 2223-3 du code général des collectivités territoriales dispose que « chaque inhumation a lieu dans une fosse séparée » et que « chaque fosse a 1,50 mètre à 2 mètres de profondeur sur 80 centimètres de largeur ».
Dans le cas d'un caveau funéraire, il est possible d'inhumer 1 à 10 cercueils selon le modèle choisi et sa taille. Un caveau 1 place doit avoir une profondeur de 2 mètres.
Les tailles de concessions varient. Néanmoins, elles font en moyenne : 1 m x 1 m pour les concessions cinéraires, 2 m x 1 m pour une simple tombe, et 2 m x 2 m pour une tombe double. La fosse, elle, doit être creusée mécaniquement ou manuellement.
Le caveau est plus onéreux à construire qu'une « pleine terre », mais il permet également, dans la durée, de réduire les frais d'entretien, comparativement à une tombe pleine terre, qui « bouge » dans le temps. Certains monuments funéraires peuvent revêtir des formes diverses, parfois érigés sans limite de coût.
Un cercueil de bonne qualité peut durer jusqu'à plus de 50 ans. D'un autre côté, les bois tendres comme le pin sont moins résistants et sélectionnés généralement pour une crémation.
En effet, après la décomposition du corps, le lithium reste et se répand. Il en va du même pour les objets pouvant dégager des fumées toxiques comme certaines peluches et les chaussures. Les photos ou lettres sont quant à elles autorisées car elles ne ralentissent pas la décomposition naturelle du corps.
Le cœur, qui est pour sa part autonome, continue de battre un moment, jusqu'à ce que le manque d'oxygène ait raison de lui et que l'arrêt cardiaque survienne. «Pour les médecins, la mort est la cessation irréversible de toutes les activités du cerveau, précise Éric Racine.
Cela permet d'éviter l'effet « bouchon de liège » ou le caveau pourrait remonter à la surface si une inondation majeure venait à se produire dans le cimetière. L'eau pourrait « pousser » l'ensemble du caveau hors du sol, ce qui ferait mauvais genre.
Cénotaphe = tombeau vide, monument élevé à la mémoire d'un mort (du grec kenos, vide, et taphos, tombeau).
Cette utilisation s'impose pour des raisons sanitaires. Elle répond également au besoin d'éloigner progressivement les morts des vivants. Enfin, le cercueil facilite le transport du défunt, en minimisant les émanations putrides en provenance de la dépouille.
Une concession funéraire est un emplacement dans un cimetière dont on achète l'usage (et non le terrain). Ainsi, au moment du décès, le défunt a déjà un lieu où reposer. Pour une inhumation, la concession sera un caveau ou une tombe. Pour une crémation, elle sera une place dans un columbarium ou une cavurne.
En moyenne, il faut tabler sur un montant de 1000 à 1200 euros au minimum pour une tombe en pleine terre standard pour cercueil.
Concernant l'inhumation, il faut en faire la demande auprès du maire de la commune où se situe la concession. C'est lui qui délivrera l'autorisation de rouvrir le tombeau et de procéder à la cérémonie. Le transfert devra être mené par un opérateur des pompes funèbres, en présence d'un représentant de la municipalité.
Il s'agit du concessionnaire lui-même, de son conjoint, de ses ascendants et descendants ainsi que de leurs conjoints, de ses alliés, de ses enfants adoptifs, voire d'une personne étrangère à la famille avec laquelle le concessionnaire était uni par des liens d'affection et de reconnaissance.
Le maire peut-il refuser une telle demande ? Réponse : L'article R 2223-8 du CGCT établit qu'aucune inscription ne peut être placée sur les pierres tumulaires ou monuments funéraires sans avoir été préalablement soumise à l'approbation du maire.
Les prix des caveaux funéraires
Les prix seront donc logiquement plus élevés. Pour indication, en Île-de-France, un caveau 1 place coûte entre 1400€ et 1800€, deux places entre 2300€ à 3000€, 3 places entre 3000€ et 4000€ et les caveaux de 4, 5 ou 6 places au-dessus de 4000€.
Les os se dégradent
Après la peau, les os se décomposent à leur tour. Ce sont les plus petits qui sont le plus vite réduit en poussière. Au fil du temps, la peau brunit puis noircit et les chaires s'affaissent progressivement. "Tous les cadavres ne se décomposent pas au même rythme.
►Dans le cas d'une inhumation, la mise en bière peut se faire avec un ou des membres de la famille, mais sans nécessairement la présence de la police. ► Dans le cas d'une crémation et/ou en l'absence de la famille, la mise en bière doit se faire avec la présence de la police.
Le mot cénotaphe vient du grec “kenos” qui signifie le vide et “taphos” qui signifie le tombeau. Ainsi, le cénotaphe est un monument funéraire vide, sans corps, destiné souvent à des fins de commémoration.
Si les ornements funéraires sont emprunts de symbolique, à l'image des monuments cinéraires ou funéraires qui émaillent nos cimetières, ils sont également le reflet du caractère du défunt ou des liens qui l'unissaient à son entourage, soucieux de lui rendre un dernier hommage personnalisé.
Un cénotaphe est un monument funéraire élevé à la mémoire d'une personne ou d'un groupe de personnes et dont la forme ou l'ornementation rappelle un tombeau, mais qui ne contient pas de corps (contrairement au mausolée).
en pleine terre ; en caveau ; dans une case de columbarium.
Le sang peut alors rester dans les veines et les capillaires, mais, avec la décomposition, ceux-ci peuvent aussi rompre et le sang se disperse alors dans les tissus. Le sang va ensuite aussi se décomposer, les globules rouges éclatent généralement (ce qu'on appelle l'hémolyse) et sont dégradés.
Quelle est l'odeur d'un corps mort ? "Les premières heures suivant le décès, le corps a une odeur de viande froide. Cette odeur va évoluer et tendre vers une odeur caractéristique de certains fromages forts comme l'Époisses ou le Maroilles", compare notre interlocuteur.
En effet, en vertu de l'article 225-17 du code pénal, toute ouverture de cercueil sans autorisation est en principe constitutive d'une violation de sépulture et punie. L'ouverture d'un cercueil exige donc au préalable une autorisation judiciaire ou suppose une exhumation faite plus de cinq ans après le décès.