En face, la Russie dispose d'environ 6 300 bombes atomiques, ce qui fait de Moscou la première puissance nucléaire au monde.
Plus de 1 500 têtes nucléaires déployées
Techniquement, Moscou est équipée. Selon le très respecté Bulletin of the Atomic Scientists, "1 588 têtes nucléaires russes sont déployées", dont 812 sur des missiles installés à terre, 576 sur des sous-marins et 200 sur des bombardiers.
En 2019, la Russie et les États-Unis possèdent toujours plus de 90 % des armes nucléaires du globe, bien qu'ils en aient démantelé un grand nombre depuis le pic atteint durant la guerre froide.
Selon les dernières estimations du Sipri, la Russie reste la première puissance atomique mondiale, avec 5 977 têtes déployées, stockées ou en attente de démantèlement début 2022. Près de 1.600 d'entre elles seraient opérationnelles, selon l'institut.
Selon les dernières estimations du Sipri, la Russie est toujours la première puissance atomique mondiale, avec 5.977 têtes (-280 sur un an) déployées, stockées ou en attente de démantèlement début 2022.
Il est capable de porter six ogives nucléaires avec une portée de 10 500 km chacune et une précision de 250 mètres.
Aujourd'hui, la Russie possède le plus grand arsenal nucléaire du monde avec environ 6 257 têtes nucléaires, tandis que les États-Unis admettent en posséder 5 550, selon une note d'information publiée en janvier par l'Arms Control Association.
Parmi eux, le missile russe Avangard est pour l'heure, le plus rapide au monde. Un missile, c'est une arme guidée et propulsée par une fusée. Son objectif : délivrer une charge conventionnelle ou nucléaire avec la meilleure précision possible. Et généralement, à grande vitesse.
Tracteur-érecteur-lanceur du RS-28 Sarmat au cosmodrome de Plessetsk en 2018. Le RS-28 Sarmat (en russe : РС-28 Сармат, surnommé « Satan 2 » par la presse occidentale, code OTAN : SS-X-30) est un missile balistique intercontinental de très grande taille développé par la Russie.
1 – La Chine
La République Populaire de Chine compte un peu plus de 2,1 millions de militaires d'active, auxquels peuvent s'ajouter 510 000 réservistes. Ses moyens matériels comprennent 5250 chars et véhicules blindés, 3285 aéronefs et 777 navires de guerre dont trois porte-avions ou porte-aéronefs.
Toutes les estimations la placent en tête du peloton des puissances nucléaires mondiales et les analystes s'inquiètent sur la réalité de sa doctrine : coup de projecteur sur l'arsenal nucléaire russe, son organisation et les craintes qui l'entourent.
1. États-Unis. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis dominent le reste du monde sur le plan militaire. Il conserve sa position de nation la plus puissante du globe.
Le plus puissant premier essai de bombe A
Avec Gerboise bleue, la France est devenue la quatrième puissance nucléaire, après les États-Unis, l'URSS et le Royaume-Uni. Ce test demeure, en 2020, le plus puissant premier essai nucléaire.
Ces armes sont emportées par des missiles tirés par des sous-marins et des bombardiers. La France dispose de quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la force océanique stratégique (FOST), basée sur la presqu'île de l'Île longue, dans la rade de Brest.
Pour s'en protéger, là encore, les experts recommandent de se réfugier au cœur d'un bâtiment. Selon eux, un mur d'acier, de béton, ou même de la terre compactée, offrent une véritable protection.
Parmi les trois puissances nucléaires de l'OTAN (France, Royaume-Uni et États-Unis), seuls les États-Unis sont connus pour avoir fourni des armes pour le partage nucléaire.
Si la France possède moins de têtes nucléaires déployées que la Russie (environ 1.500 « actives ») et les États-Unis (1.300), son arsenal s'élève à 280 têtes, plus 20 en réserve. Elles se répartissent entre les Forces Océaniques Stratégiques (FOSt) et les Forces Aériennes Stratégiques (FAS).
L'état-major reçoit le signal et déclenche la frappe nucléaire par l'adoption de codes d'autorisation pour l'ensemble des sites de lancement de silos de missiles, ou à distance en lançant des missiles balistiques intercontinentaux individuels.
Missile à moyenne portée (MRBM : Medium Range Ballistic Missile), qui ont une portée comprise entre 1 000 et 3 000 kilomètres. Exemples : Shahab-3, Nodong-1, Jericho II ; Missile à portée intermédiaire (IRBM : Intermediate Range Ballistic Missile), qui ont une portée comprise entre 3 000 et 5 500 kilomètres.
Le missile hypersonique DF-17
Ce missile hypersonique peut frapper une cible dans un rayon de 2.500 kilomètres en atteignant une vitesse qui dépasse les 7.000 kilomètres par heure.
Il doit être possible d'abattre un missile nucléaire avant qu'il n'incinère Berlin. Oui, à la rigueur, on peut en intercepter un seul, mais s'il y en a une ou plusieurs dizaines en route, il n'y a malheureusement pas de riposte possible.
Avangard, missile « invincible »
Testés avec succès en décembre 2018, leur vitesse a alors atteint Mach 27 (soit 27 fois la vitesse du son) et touché une cible située à environ 6.000 km, selon le ministère russe de la Défense. Ils ont été mis en service en décembre 2019.
Après trois essais ratés, l'US Air Force vient de réaliser avec succès un test de son missile hypersonique AGM-183A. L'armée américaine n'a pas dévoilé de détails sur les performances de ce missile et de son planeur hypersonique pouvant atteindre la vitesse de pointe de Mach 20.