Au-delà de 100 mSv, des effets à long terme des rayonnements ionisants ont été démontrés par des études épidémiologiques (étude des populations d'Hiroshima et de Nagasaki). 1000 mSv est une dose très élevée qui correspond à 1 Gray.
Les rayons Gamma sont moins ionisants que les particules Alpha ou Beta, mais les rayons Gamma sont très dangereux du fait de leur portée et de leur pouvoir de pénétration beaucoup plus grands.
Le rayonnement béta, émis par un atome radioactif, est un faisceau d'électrons. Le rayonnement bêta cause plus de dégâts que le rayonnement alpha car il est chargé électriquement.
On distingue trois types de radioactivité d'origines différentes : les radioactivités alpha, beta et gamma.
En France, les moyennes régionales varient de 40 à 150 nanosievert par heure. Dans certaines régions du monde, telle que le Kerahla en Inde, la radioactivité naturelle peut atteindre des débits de l'ordre de 3000 nanosieverts par heure.
La prise d'iode stable offre une protection contre les éventuelles conséquences d'un accident nucléaire amenant un rejet d'iode radioactif, notamment contre un cancer de la glande thyroïde.
Les tissus et organes les plus radiosensibles sont les organes reproducteurs, la moelle osseuse (formation des cellules sanguines), le cristallin, la peau. Une irradiation cutanée localisée peut entraîner par exemple, selon les doses, une brûlure, une ulcération ou une nécrose.
Le rayonnement bêta se compose d'électrons de grande énergie éjectés du noyau d'un atome. Leur charge est négative et leur taille correspond environ à 1/7 000e de la taille d'une particule alpha, si bien qu'elles sont plus pénétrantes.
Il faut pour cela utiliser des matériaux étanches: scotch, drap mouillé, mastic à prise rapide, planche ou film plastique, couper la ventilation et le chauffage, qui favorisent les mouvements d'airs. Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols.
Il suffit de revenir au cours : le plomb atténue les faisceaux X ou gamma à cause des 3 effets étudiés en compétition selon l'énergie et selon les matériaux : Effet Compton , Effet photoélectrique , Création de paires .
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
De ce fait, la radioactivité n'est pas contagieuse une fois que l'on s'est débarrassé de tous les éléments qui ont été mis en contact direct de particules.
une irradiation externe à très forte dose de tout l'organisme, même brève, peut être mortelle car elle détruit un grand nombre de cellules, une contamination interne peut se révéler mortelle si elle touche des organes vitaux (cœur, foie, poumon, système nerveux central).
Les rayons gamma enlèvent des électrons des atomes. Il s'agit donc d'un type de rayonnement ionisant. Les études montrent que le rayonnement peut endommager l'ADN. De plus, les lésions de l'ADN peuvent entraîner le cancer.
Elles sont également responsables de brûlures et de nausées et à plus long terme, de cancers. Pour s'en protéger, là encore, les experts recommandent de se réfugier au cœur d'un bâtiment. Selon eux, un mur d'acier, de béton, ou même de la terre compactée, offrent une véritable protection.
A l'extérieur, il est recommandé de porter des vêtements longs et amples. Il faut se couvrir l'ensemble du corps car les particules peuvent contaminer un organisme humain directement par contact avec la peau. Les vêtements doivent être ensuite conservés dans un sac plastique fermé pour limiter la contamination.
C'est pourquoi en cas d'accident nucléaire, et si de l'iode radioactif est libéré, les autorités peuvent recommander de prendre de l'iode stable (non radioactif), disponibles sous forme de comprimés d'iodure de potassium, afin de protéger la thyroïde de l'irradiation.
La radioprotection a pour but de réduire l'exposition des personnes aux rayonnements ionisants, ceci afin d'éviter toute irradiation. La maîtrise de l'exposition externe des travailleurs passe par l'utilisation d'écrans de protection ou protection biologique.
La radiothérapie externe faisant appel aux rayonnements ionisants est le traitement radiologique le plus fréquemment utilisé contre le cancer. Il consiste à irradier la tumeur primaire et une zone limitée autour de celle-ci à l'aide de rayons X de haute énergie.
Les neutrons, particules relativement massives, sont l'un des principaux constituants du noyau. Ils ne sont pas chargés et ne produisent pas directement d'ionisation, mais leur interaction avec les atomes de la matière peut générer des rayons alpha, bêta, gamma ou X qui produisent une ionisation.
Les réactions dites de radiosensibilité ou radiotoxicité : elles entraînent une dysfonction des tissus ou des organes souvent associée à une inflammation. Les plus connues sont les radiodermites, des lésions cutanées qui apparaissent rapidement après exposition.
Pour quantifier la radioactivité et ses effets, on emploie des appareils et des unités de mesure spécifiques. Il existe deux principales unités : le becquerel et le sievert qui permettent de mesurer, l'un, le niveau de radioactivité, l'autre, les effets biologiques de cette radioactivité sur les organismes vivants.
Le phénomène. La radiolyse de l'eau est la dissociation par décomposition chimique de l'eau (H2O) (liquide ou de vapeur d'eau) en hydrogène et hydroxyle, respectivement sous forme de radicaux H· et OH, sous l'effet d'un rayonnement énergétique intense.