Le sens commun admet facilement que le langage est en rapport étroit avec la réalité. Il est naturel de penser que le mot commande aux choses, comme il est naturel de penser que les éléments du langage renvoient nécessairement à des éléments de la réalité.
La langue est le propre de l'homme. Elle lui est un instrument indispensable, qui lui a permis de maîtriser la nature, la réalité. Mais la langue, par le fait même d'être l'intermédiaire entre l'homme et la réalité, devient aussi une barrière entre les deux.
COMMENT UNE LANGUE RENVOIE-T-ELLE À LA RÉALITÉ ? La langue n'est pas liaison directe entre les mots et les choses. Elle consiste en signes, chaque signe unissant un concept abstrait (le signifié) et une sensation acoustique (le signifiant).
C'est là que se trouve le rapport du langage à la connaissance : celui de permettre une expérience sans dangers et fortement économique par le truchement de la manipulation des signes linguistiques.
La langue est souvent considérée comme un simple instrument de communication. Elle joue cependant un rôle central dans la découverte, l'identification et le stockage de nouvelles connaissances.
Le langage est la médiation nécessaire de la pensée. Comme toute médiation, il fait peser sur la pensée le risque de se perdre. Mais une médiation est aussi le lieu de la prise de conscience et de la formation de soi. Une pensée inexprimée est une pensée indéterminée, c'est-à-dire une absence de pensée.
Autrement dit, le langage permet de dire le vrai tout autant que le faux, d'être sincère ou de mentir. En ce sens, la puissance du langage est tout à fait ambiguë : elle est puissance de dévoiler le vrai autant que de le masquer, d'enseigner la vérité à autrui, tout autant que de le tromper.
Le pouvoir du langage, son efficacité, vient donc du pouvoir social, de la reconnaissance sociale. Ainsi, si la langue est un instrument de pouvoir, alors prendre la parole est en un sens prendre le pouvoir. Le pouvoir dont témoigne le langage n'est en définitive qu'une des manifestations de la hiérarchie sociale.
Capacité, observée chez tous les hommes, d'exprimer leur pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes vocaux et éventuellement graphiques (la langue). 2. Tout système structuré de signes non verbaux remplissant une fonction de communication : Langage gestuel.
Il a défini la langue comme un fait social, c'est-à-dire comme un fait qui est indépendant de l'action de l'individu et de ses actes et qui, au contraire s'impose à lui dans la société, dans la « masse parlante » de tous ceux qui parlent la même langue que lui.
Système de signes particulier permettant la communication au sein d'un groupe humain.
L'utilisation de la langue est profondément enracinée dans la culture humaine où, outre sa fonction communicative, elle occupe diverses fonctions, comme l'identification au groupe, la stratification sociale, l'attachement à un contexte social et le divertissement.
Le langage permet de communiquer, ce qui présuppose qu'on est forcément en relation, mais aussi que le langage est un moyen et non une fin. Le langage n'est-il qu'un instrument, un outil de communication au service de la pensée ou au contraire n'est-ce pas par l'intermédiaire du langage que l'on pense ?
Le langage permet à l'homme de penser et de communiquer ses idées : il fonde donc la vie en communauté. Comment définir le langage ? Le langage se définit par un vocabulaire, c'est-à-dire par un pouvoir de nomination, et par une grammaire, c'est-à-dire par des règles régissant la nature et les relations des mots.
Le langage nous fait manquer l'originalité de nos vécus les plus intimes. Là encore, il ne s'agit pas de dire que les mots nous manquent pour communiquer nos vécus. Il s'agit, comme Bergson le rappelle, de voir comment les mots informent ou déforment la perception que nous avons de nos états internes.
Il permet en tout cas d'accéder à la faculté de comprendre le réel, de symboliser, d'établir des relations de signification entre des réalités différentes. La parole et la pensée créent du sens et permettent de se construire.
Le langage, vu comme une entité complexe, est considéré comme le propre de l'homme. En revanche, si l'on choisit de décomposer le langage en une somme de propriétés (complémentaires mais) distinctes, il devient possible d'établir des parallèles avec l'animal.
Depuis environ dix ans, comme nous venons de le voir, plusieurs expériences ont établi que la langue que l'on parle change la façon de penser. Autres exemples : apprendre à des individus de nouveaux mots désignant des couleurs modifie leur capacité à distinguer les couleurs.
Le catalan est une langue romane issue du latin, parlé par les Romains qui avaient colonisé la région de Tarragone, en Catalogne. Sous le royaume d'Aragon, fondé en 1035, la Catalogne était une province autonome. Les premiers écrits en catalan remontent au 12e siècle.
Pour Richard Klein, paléoanthropologue réputé de l'université de Chicago, le langage humain serait apparu en Afrique il y a environ 50 000 ans à la suite d'une mutation du gène FoxP2 (1). Le langage serait donc le produit d'une mutation génétique parfaitement datable.
La parole prend en compte la prononciation, l'accent, le rythme, l'intonation ou encore le type de mots ou d'expressions utilisés . Elle est donc plus concrète et plus individuelle que la langue . 2. La langue Tandis que le langage désigne une capacité, la langue désigne un outil permettant de communiquer .
Les fonctions du langage sont les suivantes : fonction expressive (expression des sentiments du locuteur) fonction conative (fonction relative au récepteur) fonction phatique (mise en place et maintien de la communication)
Le langage est la capacité d'exprimer une pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes (vocaux, gestuel, graphiques, tactiles, olfactifs, etc.) doté d'une sémantique, et le plus souvent d'une syntaxe — mais ce n'est pas systématique (la cartographie est un exemple de langage non syntaxique).
Mais d'un point de vue philosophique, le langage est la faculté de communiquer la pensée par un système de signes (cf. langage des gestes) et en particulier par le moyen de la langue (ensemble de conventions adoptées par le corps social) associé à la parole (moyen verbal de communication).