L'Église orthodoxe était reconnue par les autorités ottomanes, mais aussi intégrée à part entière dans le système politique et administratif de l'Empire. En revanche, les chrétiens de rite latin dépendaient de l'autorité religieuse du souverain pontife, chef d'un pouvoir politique « ennemi ».
Une tribu turcomane, dite tribu des Osmanlis (fondée par Osman), est chassée d'Asie centrale par l'avancée des Mongols. Elle s'établit dans le berceau byzantin, au nord de l'Anatolie. C'est la création d'un nouvel émirat : l'émirat ottoman. Son fondateur est le sultan Osman Ier.
Aujourd'hui, le terme Anatolie est remplacé par Turquie (< Türk + iye en turc, ce qui signifie «Turc» + «possesseur» pour «pays des Turcs»). Cependant, l'ancienne Anatolie ne comprenait ni la partie européenne ni le tiers oriental (alors l'Arménie historique) de la Turquie moderne.
Fondé au milieu du Moyen Âge, l'Empire Ottoman était un État musulman d'origine turque qui, à son apogée (aux XVe-XVIe siècles), a dominé un vaste territoire comprenant toute la Méditerranée orientale et l'Asie occidentale.
Orhan Gazi, fondateur de l'État ottoman (1326-1362) Orhan Gazi est le véritable fondateur de l'État. Aidé de son frère Alâeddin, dont il fait son vizir, il organise l'administration ; il bat monnaie ; il entreprend de vastes constructions dans Brousse : mosquées, palais, écoles.
En 1922, les nationalistes turques décidèrent d'abolir le sultanat et mirent ainsi fin à ce qui fut jadis l'un des empires les plus prospères de l'histoire.
Ainsi, dire que le Maroc n'a pas été conquis par l'Empire ottoman reste relatif, car les relations étaient beaucoup plus complexes, mêlant objectifs et acteurs différents dans un contexte de rivalités prépondérant. Quelle était véritablement la nature des relations entre ces deux puissances ?
Soliman II, surnommé le Magnifique par les Occidentaux, et le Législateur (Suleiman Kanouni) ou le Grand (Asametleu) par les Turcs, est indéniablement le plus grand sultan de l'empire ottoman... et surtout celui dont le règne a été le plus long (46 ans, de 1520 à 1566).
Les principaux adversaires des Ottomans furent d'abord la république de Venise, le Saint-Empire romain germanique, et la Pologne-Lituanie ; s'y ajouta la Russie vers la fin du XVII e siècle.
Expansion. L'Empire ottoman prit le nom de son fondateur, Osman, et de sa lignée. Celui-ci naquit en 1258 en Anatolie, ou Asie Mineure (aujourd'hui en Turquie).
Constantinople, sous le nouveau nom d'Istanbul, devient à la fois turque et musulmane en 1453. Les Ottomans en font la capitale de leur vaste Empire.
La ville d'Istanbul en Turquie a connu un grand nombre de noms différents suivant les époques. Les plus connus, outre le nom turc moderne, sont Byzance, Constantinople et Stamboul.
La cité grecque de Byzance a été créée vers 667 avant notre ère, au carrefour de l'Europe et de l'Asie. Cette ville a ensuite porté le nom de Constantinople. Elle a été à la tête de l'Empire byzantin, puis de l'Empire ottoman, avant d'être nommée Istanbul en 1930, sous le règne d'Atatürk.
Les Turcs sont des nomades apparentés aux Mongols et issus de la steppe asiatique. Au VIIIe siècle, au temps de Charles Martel, l'une de leurs branches, les Khazars, s'établit sur la Volga et se convertit au... judaïsme !
Entre l'inauguration de Constantinople* par Constantin Ier le 11 mai 330 et la conquête par l'Ottoman Mehmed II de la ville alors défendue par Constantin XI le 29 mai 1453, il s'est écoulé plus de onze siècles. Seul l'Empire chinois qui a duré deux mille ans peut prétendre rivaliser.
( XVI e siècle) De l'arabe عُثْمَانِي , ʿuṯmānī (« ottoman ») dérivé de عُثْمَان , ʿuṯmān (« Osman »), fondateur de la dynastie ottomane, sultan de 1281 à 1326. Du turc Osman dérive l'adjectif qui nous donne le synonyme osmanli . La variante désuète othoman est influencée par le grec Οθωμανός , Othomanos.
Mehmed VI ( 14 janvier 1861 – 16 mai 1926 ) surnommé Vehideddin est le 36e et dernier sultan ottoman de 1918 à 1922, ainsi que l'avant-dernier calife ottoman.
Le 21 mai 1529, les janissaires (dico) turcs de Barberousse s'emparent de la puissante forteresse espagnole qui se dresse face à Alger, le Peñon. Le pirate fait exécuter le gouverneur de la forteresse. Il devient le maître tout-puissant de la ville d'Alger et de ses environs immédiats.
Ces anciens bergers nomades convertis à l'islam ont bâti une province, puis un territoire, et enfin une nation en guerroyant en Asie, en Europe et en Afrique du Nord. Leur rêve d'empire, mélange de pragmatisme, de cruauté et d'ouverture d'esprit, a pris toute son ampleur en 1453 avec la prise de Constantinople.
Trente-quatrième sultan ottoman, Abdülhamid est le dernier monarque à exercer une véritable autorité sur l'empire. Son règne est caractérisé par le déclin persistant de l'État ottoman malgré une politique de modernisation.
Au début du XVIe siècle, la Méditerranée est principalement dominée par les Habsbourg d'un côté et les Ottomans de l'autre. L'Empire ottoman s'affirme. Malgré d'intenses rivalités et la prise de position de François Ier en faveur du camp ottoman, les échanges commerciaux s'amplifient.
Puis, il y eut l'occupation ottomane du XVIe siècle au XIXe siècle, stoppée par la conquête de l'Algérie par les Français.
Les marges est du Maroc sont plus ou moins occupées par les Turcs de la régence d'Alger (la région de Oujda qui est prise puis perdu en 1672 puis reprise avec le Rif oriental en 1692 jusqu'en 1795).
Ayant émergé comme force politico-religieuse et militaire majeure pendant la première moitié du XVII e siècle, les Dila'ites — qui contrôlent, lors de la montée en puissance des Alaouites, une grande partie du nord du Maroc — bénéficient de la sympathie des Turcs.
L'Empire mongol était le territoire le plus étendu de l'Histoire, loin devant l'Empire Romain ou les conquêtes d'Alexandre le Grand, mais les divisions en son sein causèrent sa perte sous le règne de Kubilaï Khan. La statue de Gengis Khan, au cœur du désert de Badain Jaran.