Dans cette pièce, Martine décide de se venger de son mari Sganarelle qui la brutalise. Elle dit à deux valets à la recherche d'un médecin que son mari est justement médecin mais qu'il n'accepte de travailler qu'après avoir reçu des coups de bâton. Sganarelle devient donc le médecin, contre son gré, de Lucinde.
a. Martine est en colère contre Sganarelle car il dépense l'argent du ménage pour ses plaisirs.
(1½ pts) Sganarelle se moque de Martine quand elle lui fait des reproches. En effet, il ne se soucie pas des problèmes qu'elle a et trouve qu'elle devrait se débrouiller sans le gêner : « Tout ce qu'il te plaira. » ; « Quand j'ai bien bu et bien mangé, je veux que tout le monde soit saoul dans ma maison. » 1.
L'intrigue du Médecin malgré lui est simple : Sganarelle, un faiseur de fagots de bois, ivrogne et brutal, bat sa femme Martine. Pour se venger celle-ci fait croire aux domestiques de Géronte, Valère et Lucas, que son mari est un médecin mais qu'il n'accepte de travailler qu'après avoir reçu des coups de bâton.
Un certain Léandre apprend à Sganarelle que, en fait, la maladie de Lucinde est une ruse destinée à empêcher un mariage dont elle ne veut pas. En effet, Lucinde et Léandre s'aiment, mais Géronte a promis sa fille à un homme riche.
Dans cette pièce, Martine décide de se venger de son mari Sganarelle qui la brutalise. Elle dit à deux valets à la recherche d'un médecin que son mari est justement médecin mais qu'il n'accepte de travailler qu'après avoir reçu des coups de bâton. Sganarelle devient donc le médecin, contre son gré, de Lucinde.
Il ausculte Lucinde en lui parlant d'amour et déclare à Sganarelle qu'elle souffre d'une "maladie de l'imagination". Le seul remède est de lui faire croire qu'elle se marie. Sganarelle, dupé, accepte le subterfuge. Lucinde et Clitandre jouent une cérémonie de mariage.
Ainsi, il explique que si Lucinde est muette, c'est parce qu'elle « a perdu la parole » ! Pas besoin d'un médecin pour comprendre cela, ce qui provoque le rire.
Lucinde se remet à parler parce qu'elle veut rassurer Léandre : rien ne pourra la faire changer de sentiments, et elle l'aimera quoi qu'il arrive.
C'est un homme libre, qui recherche sans relâche la liberté absolue : il rejette Dieu non par athéisme ou diabolisme mais par refus de limites, si lointaines soient-elles. Il ne s'attache à aucune femme, n'a aucun ami. Dom Juan se revendique comme anticonformiste.
Résumé Sganarelle, riche bourgeois veuf qui n'écoute que ses propres ambitions égoïstes, refuse de marier sa fille unique Lucinde car il serait forcé de payer une dot considérable à son gendre (qui deviendrait également l'héritier de la fortune de Sganarelle). Lucinde fait semblant d'être malade.
I Une relation maître-valet :
Sganarelle est au service de Don Juan : il le sert à table, reçoit des ordres et se soumet à ses moindres désirs. Il lui obéit et reçoit parfois des soufflets.
La figure de Sganarelle
Il croit en Dieu mais respecte l'athéisme de son maître, comme le montre ses deux répliques : la première témoigne de sa posture différente de celle de Dom Juan (« Vous ne connaissez pas Monsieur », la deuxième l'expose comme tolérant (« Va, va, jure un peu, il n'y a pas de mal »).
Le plus souvent joué par Molière lui-même, Sganarelle supplante Mascarille et annonce Scapin. Humain et plein de défauts (il est tour à tour vénal, incompétent, tyrannique, paresseux, égoïste…), il est au cœur de la farce et le contrepoint au pathétique.
Sganarelle apparaît comme un personnage comique voire même bouffon. Ses relations avec son maître sont ambiguës : il le critique très sévèrement et montre sa désapprobation totale envers la conduite immorale et impie de son maître (I, 1), mais dès que Dom Juan apparaît ou fait signe de mécontentement, il se rétracte…
Le portrait que Sganarelle fait de son maître n'est guère positif. Il le présente d'abord comme un libertin qui ne respecte pas le mariage : "épouseur à toutes mains". Les conventions sociales sont remises en cause.
Le premier mot prononcé par Lucinde est « Non ». b. Lucinde coupe la parole à son père et crie (points de suspension et didascalie ligne 46). Elle dit qu'elle est « déterminée » (ligne 34) et qu'elle ne changera pas d'avis quoi que dise son père.
Les deux personnages sont Sganarelle et Martine. Ils sont mari et femme.
Les médecins du temps de Louis XIV subissent régulièrement les attaques ironiques de Molière. Le personnage du patricien vieillissant, jaloux d'un savoir dépassé et inefficace, apparaît à l'occasion d'une scène. Le spectateur s'amuse de ses incompétences, de son orgueil méprisant, de ses habitudes grotesques.
Toinette se déguise en médecin pour essayer de dégoûter son maître de la médecine. Argan se fait passer pour mort et découvre la cupidité de sa femme (qu'il chasse) et la bonté de sa fille et de Cléante dont il accepte finalement le mariage.
Le Médecin malgré lui utilise des ressorts fréquents dans la farce : les disputes de couples, les déguisements, la satire, sont autant de moyens de faire rire. Molière a déjà abordé la satire de la médecine dans Le Médecin volant (1659) et L'Amour médecin (1665).
Ainsi, Molière montre que les médecins manipulent la population en se faisant passer pour des savants afin de cacher leur ignorance. La satire est un écrit dans lequel on critique quelque chose ou quelqu'un en s'en moquant.
La maladie de Lucinde est trop spé : en fait, elle ne peut plus parler, elle ne fait que des bruits et des gestes chelous, elle passe trop pour une psycho. Son père, Géronte, explique que c'est depuis le jour où elle aurait dû se marier qu'elle est comme ça.
J. -C. à Larissa, est un médecin grec du siècle de Périclès, mais aussi philosophe, considéré traditionnellement comme le « père de la médecine ».
Molière critique avec humour les luttes de pouvoir et les rapports hommes-femmes. Certaines de ses pièces font scandale, comme Tartuffe, qui dénonce les mensonges de certains religieux. Dans Le Misanthrope, Molière ridiculise les gens riches et leurs manières précieuses.