Séparation des pouvoirs. Pour Montesquieu, la liberté n'est pas une liberté indépendance, c'est-à-dire que le but n'est pas de pouvoir faire tout ce que l'on veut, mais de donner la liberté de faire tout ce que les lois permettent. La loi détermine donc les limites de la liberté.
Les principales idées de Montesquieu en sciences politiques sont la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), le respect de la liberté individuelle et le gouvernement représentatif.
Au sein du pouvoir législatif, Montesquieu théorise l'utilité d'avoir plusieurs assemblées (bicamérisme). Le bicamérisme est selon lui, une condition essentielle à la théorie de l'équilibre des pouvoirs, c'est-à-dire lorsque « le pouvoir arrête le pouvoir ».
Comme Montesquieu l'écrivait dans sa Défense, son objectif était d'examiner les lois « qui conviennent le plus à la société, et à chaque société ».
De l'esprit des lois est donc un traité politique très important, car il permet de mettre en place et de théoriser les principes du libéralisme. Montesquieu est donc un des fondateurs de l'organisation politique libérale moderne, comme on la voit encore aujourd'hui.
Montesquieu prône donc l'attribution des trois fonctions à trois Pouvoirs distincts : la fonction législative au Pouvoir législatif, la fonction exécutive au Pouvoir exécutif, la fonction judiciaire au Pouvoir judiciaire.
Montesquieu parachève cette théorie en identifiant au sein d'un régime la fonction législative (le pouvoir de faire les lois, de les modifier ou de les abroger), la fonction exécutive (le pouvoir d'appliquer, de mettre en œuvre ces lois) et la fonction judiciaire (le pouvoir de trancher les différends sur la base de ...
En matière de religion, le mémoire montre que Montesquieu et Voltaire favorisent une religion naturelle comme une forme de déisme, qu'ils critiquent l'Église catholique pour ses dogmes, ses mœurs et sa richesse, et enfin, qu'ils parlent en faveur de la tolérance religieuse.
Cette fable morale ou apologue, vient illustrer la nécessité de la vertu comme fondement de la vie sociale et ressort du meilleur gouvernement. Les Lettres persanes est une oeuvre qui exprime les principales revendications du combat des Lumières.
Montesquieu est connu en Europe et dans le monde entier pour ses idées sur la séparation des trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire). Ses écrits ont d'ailleurs inspiré deux textes majeurs : la Constitution des États-Unis (1787) ainsi que la Constitution française (1791).
À la fois philosophe, écrivain et précurseur de la sociologie, Montesquieu est un penseur politique passionné par les sciences. Il développe sa réflexion politique sur la répartition des fonctions de l'État et la séparation des pouvoirs. Il contribue ainsi à définir le principe des démocraties occidentales.
Qui était Montesquieu ? Aristocrate sans fortune mais formé au droit, Charles-Louis de Secondat, baron de la Brède et de Montesquieu (1689-1755) devient avocat, avant d'obtenir la charge du président à mortier au Parlement de Bordeaux.
Les Lettres Persanes appartiennent au genre romanesque et ont souvent recours au registre ironique. Il s'agit en effet pour Montesquieu de tourner en dérision les excès du régime monarchique français mais aussi les démesures et absurdités de la vie européenne en général et de la vie parisienne en particulier.
Les Lettres persanes, comme roman épistolaire, permettent de multiplier les points de vue, conviant ainsi un regard critique dans une perspective satirique. Dans l'ouvrage, le système des lettres est en effet fondé sur une multipolarité, qui permet tout à la fois l'éloignement et le retour sur soi.
Roxane se suicide et en informe Usbek par la dernière lettre, preuve que le sultan n'a pas su dépasser ses mœurs orientales grâce à son récent enseignement occidental, puisqu'il n'a su empêcher ce qui arrive. Son obscurantisme semble ici puni par la révolte suprême de Roxane.
Il entend notamment les rationaliser en les rattachant à des principes et des tendances qui forment un « esprit » particulier, propre à chaque nation. Pour Montesquieu, les lois sont ainsi déterminées par des facteurs naturels comme le climat ou culturels comme les croyances.
À l'occasion de l'anniversaire de la naissance de Montesquieu -de son vrai nom Charles-Louis de Secondat- né le 18 janvier 1689, Le Figaro vous propose de (re)découvrir cette grande figure intellectuelle de la première moitié XVIIIe siècle: philosophe, écrivain, précurseur de la sociologie...
Montesquieu tente de déterminer quel est le meilleur régime politique dans son ouvrage majeur L'esprit des lois. Admirateur du gouvernement britannique, Montesquieu affirme que la monarchie constitutionnelle est le régime le plus adapté à un pays comme la France.
la ou les assemblées représentatives font les lois (législatif), le chef de l'État et / ou de gouvernement et le gouvernement exécutent les lois (exécutif), les juridictions appliquent les lois pour régler les différends (judiciaire).
Montesquieu définit les lois comme les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses. De ce fait toutes choses (animaux, hommes, Dieu, etc.)
Un seul gouverne et possède donc le pouvoir souverain, et exerce sa fonction avec des lois fixes et établies. Le monarque ne dispose pas d'une toute puissance, qui se limite et dépend de pouvoirs intermédiaires exercés par la noblesse, les magistrats et le clergé, restant ainsi dans le domaine de la haute société.
Par la première, le prince ou le magistrat fait des lois pour un temps ou pour toujours, et corrige ou abroge celles qui sont faites. Par la seconde, il fait la paix ou la guerre, envoie ou reçoit des ambassades, établit la sûreté, prévient les invasions.
Le pouvoir législatif est chargé de la rédaction et du vote des lois. Le pouvoir exécutif est chargé d'appliquer les lois. Le pouvoir judiciaire est chargé de contrôler l'application des lois et de sanctionner leur non respect.
CE QU'IL FAUT RETENIR. Le regard éloigné permet à Montesquieu de poser un regard critique sur la société car comme l'écrit Rica: « nous ne jugeons jamais des choses que par un retour secret que nous faisons sur nous-mêmes.» (lettre 59).