Dans ce travail, la notion centrale est « l'art urbain » ou « street art » qui s'apparente à sa traduction littérale française d'« art de la rue ».
Le Street Art est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d'art réalisées dans la rue ou dans des endroits publics. En français, on l'appelle « art de rue » ou « art urbain ». C'est un art instantané, rapide, interdit, dont le but est de faire passer un message, sans autorisation.
Toutefois, on s'accorde à dire que le street art nait véritablement dans les années 1960 aux États-Unis. Le premier mouvement s'apparentant à l'art de rue est le « Graffiti writing » lancé par deux artistes de Philadelphie, Cornbread et Cool Earl.
La plupart du temps, le street art est un art réalisé par des artistes inconnus qui veulent faire passer un message politique fort ou dénoncer la société. Réalisés illégalement sur des biens privés ou publics, les graffitis sont interdits. Mais avec des autorisations, ils sont considérés comme un art public.
Ernest Pignon-Ernest
Considéré comme le pionnier du street art avant l'heure, Ernest Pignon-Ernest s'illustre par ses « affichages sauvages » dans les rues de Paris.
En effet, le street art désigne toutes les formes d'art de la rue. De nombreux types de techniques ont été repérés : l'installation de rue, le pochoir, le yarn bombing, le sticker, le graffiti, la mosaïque, la projection vidéo, le flash mobbing ou encore le tape art.
Selon son imagination, le désir du client (dans le cadre d'une activité légale) ou le message qu'il souhaite faire passer, le graffeur réalise des personnages, des lettrages, des paysages, des décors, des fresques, généralement en couleurs.
La poésie engagée invite le lecteur à réfléchir et à prendre parti dans la cause défendue par celle-ci. Elle soutient en général une cause politique, culturelle, morale, sociale ou même religieuse.
A l'origine, le street art est un art transgressif qui repose sur un acte illicite puisqu'un artiste réalise une œuvre sans l'autorisation du propriétaire du support matériel. En ce sens, parce qu'il porte atteinte à la propriété d'autrui, personne privée ou personne publique, le street art est pénalement sanctionné.
Le monde de l'art urbain s'est accordé pour dire que les précurseurs du street-art sont deux jeunes philadelphiens, Cornbead et Cool Earl, qui ont lancé le mouvement Graffiti Writing en 1960. Quelques années après, le mouvement a pris de l'ampleur à New York pendant les guerres de territoire entre clans.
Le père créateur de cet art est en fait l'artiste surnommé Cornbread qui est à l'origine de ce mouvement Hip-Hop à la fin des années 60. Il finit par envahir les rues de son quartier et celles de toute la ville de Philadelphie.
Qu'est-ce que est la tournure servant à introduire une question posée directement. La phrase se termine alors par un point d'interrogation.
Aucun cadre juridique ne lui est spécifiquement dédié. Pas même la règlementation sur l'affichage urbain et son célèbre « défense d'afficher, loi du 29 juillet 1881 ». Protégé par la liberté d'expression ou la propriété intellectuelle, cet art au sens « street » est pourtant pénalement répréhensible.
De fait, le graffiti est né afin de contrer la politique restrictive mise en place. C'est un art né POUR scandaliser et qui se doit de choquer et d'être désapprouvé. De notre point de vue, le graffiti n'est un art que s'il reste un art sanctionné et non repris par des galeristes ou encore par des institutions.
« Girl with Balloon » (La petite fille au ballon) est sans doute l'œuvre d'art la plus connue de Banksy. Il s'agit d'un pochoir, apposé sur un mur du quartier de South Bank, à Londres. Près de la petite fille, on peut lire un message écrit à craie : « There is always hope » (il y a toujours de l'espoir).
L'art engagé est traditionnellement perçu comme un art revendicateur issu du travail d'un artiste ou d'un collectif. En médiation culturelle, ce type de création passe par un processus de participation citoyenne servant à la fois la prise de position par rapport à une situation affectant la communauté.
L'Art peut changer la perception que l'on a du monde, faire sourire, émouvoir, donner de l'énergie er de l'envie et être à l'origine d'échanges et de discussion.
Le Tag est une signature dont l'objectif est de marquer de manière rapide un mur ou le mobilier urbain, ce dernier est souvent illégal. Un graffiti est quant à lui une œuvre à part entière dont la réalisation souvent réglementée, il nécessite plus de technique artistique et de temps.
C'est surement l'un des secrets les mieux gardés de tout le Royaume-Uni : qui se cache derrière le visage masqué de Banksy, aka le street artist le plus célèbre du monde ? Aucun indice ne filtre malgré beaucoup de rumeurs... notamment qu'il serait le chanteur Robert Del Naja, chanteur de Massive Attack.
Le but de Banksy se trouve dans le ballon rouge en forme de cœur qui attire l'attention, suivi de l'innocence dépeinte d'une jeune fille qui tend la main vers l'amour et l'espoir, et bien sûr, la déclaration qui se cache derrière, dit tout à elle seule : « quelles que soient les circonstances, n'abandonnez pas, ne ...
Les tags sont apparus à New York et ont été révélés au public par un article de presse du New York Times daté du 21 juillet 197 17 qui présente le cas d'un jeune homme de dix-sept ans, d'origine grecque, qui signe, sur les monu¬ ments et le métro, TAKI 183.
Ils utilisent des bombes de peinture aérosol ou de la peinture acrylique, et leurs supports sont en carton, en métal, en PVC, en papier, etc. En décomposant un motif en plusieurs pochoirs, ils appliquent plusieurs teintes sur une même œuvre, offrant aux spectateurs des réalisations de plus en plus élaborées.
La question du vandalisme sera toujours liée au graffiti, mais en réalité, il est rare qu'un graffiti n'apporte rien à son environnement. Pour les artistes de street-art qui arrivent en haut de l'échelle, il s'agit de conscience sociale, de commentaires, de critique, d'humour, de talent et de réflexion.