Paul Imbs a défini les trois points de vue selon lesquels on peut analyser le fait de style : matière, forme, fonction stylistique.
Le style renvoie à une forme singulière et en tant que tel il est une marque d'individualité. Mais cette marque d'individualité est toujours sur la voie d'une généralisation et cela de deux façons. D'une part, le style est fait de formes caractéristiques, c'est-à- dire de formes répétables et répétées.
La stylistique peut se définir, très simplement, comme l'ensemble des ressources que la linguistique met à la disposition du lecteur pour analyser un texte, et en extraire le sens.
On peut déterminer le style d'un auteur à partir de trois éléments stylistiques de base : les registres de langue, les procédés littéraires, les figures de style.
Il existe deux approches différentes de la stylistique souvent considérées comme antagonistes : la stylistique de la langue et la stylistique littéraire.
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière et un caractère figuré au propos.
L'analyse stylistique d'un texte repose généralement sur l'étude de l'elocutio, c'est-à-dire, par exemple, l'étude du vocabulaire, des figures de style, de la syntaxe, etc. tout en conciliant la forme et le fond (= le sens).
Selon Bally, la stylistique a pour but d'isoler et d'identifier les faits d'expression, entendus dans leur caractère « affectif », et de les analyser. Cette analyse implique une théorie du langage et une théorie de la stylistique.
Historiquement, la stylistique est liée à la rhétorique. Le père fondateur des études qui intéressent ici est Aristote, notamment dans ses deux œuvres fondamentales, La Rhétorique et La Poétique ; les titres sont emblématiques, et gros de presque tous les développements futurs, successivement les plus novateurs.
Du latin stilus (« tige de plante », « pieu », « poinçon », « stylet pour écrire ») qui a donné stylus par faux rapprochement avec le grec ancien στῦλος , stŷlos (« colonne, pilier »).
Il existe cinq genres littéraires : le genre narratif, le genre poétique, le genre théâtral, le genre épistolaire et le genre argumentatif. La majorité des oeuvres littéraires sont classées dans un de ces cinq genres.
Le style c'est l'homme, a dit Buffon ; et là se borne, pour ainsi dire, la définition du style : l'homme se peint lui-même dans sa manière d'écrire. Un homme qui n'a pas un style à lui n'a pas un caractère prononcé, a dit Boiste, avec raison.
Qu'est-ce que la rhétorique ? La rhétorique est la technique du discours ; l'ensemble de règles, de procédés constituant l'art de bien parler, de l'éloquence. Elle désigne également l'ensemble des moyens d'expression, des procédés stylistiques propres à une personne ou à un groupe de personnes.
La stylistique est une discipline qui étudie les particularités d'écriture d'un texte. Issue de la rhétorique et de la linguistique, la stylistique a des origines lointaines et la rhétorique ancienne avait déjà instauré un dispositif d'analyse des spécificités du langage d'un écrivain, notamment les figures de style.
La stylistique a besoin, pour déployer ses analyses, d'un niveau de base, d'un « degré zéro » du langage, que lui fournit la description linguistique ; la linguistique a besoin d'un réceptacle pour les énoncés trop complexes pour son modèle de phrase et la notion de « style » le lui fournit.
Encore faut-il s'entendre sur le mot. L'objet de la stylistique, avonsnous dit, est de scruter le fonctionnement du langage dans son régime particulier mis en œuvre en art littéraire : qu'est-ce qui caractérise le langage littéraire, en tant que littéraire.
L'intérêt de proposer une analyse stylistique à un texte littéraire peut contribuer pour reconstruire le langage et enrichir la réflexion formelle et la critique à partir de son contenu.
METAPHORE : Comparaison sans outils de comparaison. EXEMPLE : L'oeil d'un homme est ... Comparaison (métaphore) : similitude entre deux termes, ressemblance ( exemple : le poète est semblable à un prince).
Figure de rhétorique consistant à affaiblir l'expression de la pensée pour laisser entendre plus qu'on ne dit. (Par exemple le « Va, je ne te hais point » de Chimène à Rodrigue, dans le Cid de Corneille.)
métaphore
1. Emploi d'un terme concret pour exprimer une notion abstraite par substitution analogique, sans qu'il y ait d'élément introduisant formellement une comparaison. 2. Chez Lacan, processus qui consiste à substituer un signifiant à un autre, qui en devient refoulé.
Éloquence : la qualité
Que désigne l'éloquence, exactement ? C'est le don de la parole, la facilité de bien s'exprimer. Et comme l'éloquence vient souvent servir une demande, un but, une cause, c'est aussi l'art de toucher et de persuader par le discours.
Ce que l'autre va retenir se résume en cinq points : que cherchez-vous à dire, que dites-vous, que va entendre votre auditoire, que va-t-il en comprendre, que va-t-il en restituer. Pour en savoir davantage, vous former ou affirmer votre pratique de l'art oratoire, inscrivez-vous à nos sessions.