La volaille ou le porc ont une empreinte carbone largement inférieure (moins de 200 kg par an de CO2 et par personne). La viande bovine représente 40 % des émissions dues à l'élevage de bétail, alors qu'elle ne représente que 20 % de la consommation totale de viande.
Le reste est attribuable au transport de la viande produite. Toutes les viandes n'ont toutefois pas un coût égal et certaines sont plus gourmandes en ressources que d'autres. C'est le cas du bœuf ou de l'agneau, les viandes dont la production est la plus émettrice de gaz à effet de serre.
Après elle, les viandes les plus « polluantes » sont l'agneau de lait (côté gaz à effet de serre, la production d'1 kg de viande équivaut à un trajet de 180 km), le bœuf (70 km), le porc (30 km)...
En effet, la production de viande et d'œufs nécessite des quantités d'eau plus importantes que celle de céréales et de légumineuses. De plus, cet élevage industriel pollue les eaux car il rejette dans l'environnement des quantités importantes de nitrates, du phosphore mais aussi des antibiotiques et autres polluants.
La viande industrielle : la pire empreinte carbone !
La viande industrielle en particulier est extrêmement nocive pour l'environnement : avec une alimentation à base de grains et de soja, la production de viande contribue notamment à la déforestation, à la production de gaz à effet de serre (notamment le méthane).
Classement des pays les plus pollueurs
La Chine avec 9,9 milliards de tonnes de CO2 émises en grande partie dues à l'exportation de biens de consommation et à sa forte dépendance au charbon ; Les États-Unis avec 4,5 milliards de tonnes de CO2 émises ; L'Inde avec 2,3 milliards de tonnes de CO2 émises.
C'est le Qatar, dont un habitant rejette à lui seul 41 tonnes de CO2 par an, qui grimpe à la première place des pays les plus émetteurs de CO2.
En détruisant des habitats riches en vie animale, végétale et en insectes, le sucre serait la plantation qui détruit le plus de biodiversité dans le monde. En plus de son utilisation intensive d'eau et de pesticide, la culture de la canne à sucre ou de la betterave à sucre provoque aussi une forte érosion des sols.
La volaille ou le porc ont une empreinte carbone largement inférieure (moins de 200 kg par an de CO2 et par personne). La viande bovine représente 40 % des émissions dues à l'élevage de bétail, alors qu'elle ne représente que 20 % de la consommation totale de viande.
La mangue fait partie des fruits fragiles qui doivent être importés en avion. Ce mode de transport alourdit considérablement son bilan carbone par rapport aux produits frais importés par voie maritime.
Concernant les fruits, les raisins (89%) , les mandarines (88,4%) et les cerises (87,7%) sont les plus pollués. Dans le haut du tableau on trouve aussi les pamplemousses, les fraises et les nectarines. Les prunes, les kiwis et les avocats sont les fruits qui contiennent le moins de résidus.
Les boeufs émettent une grande quantité de méthane, un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le dioxyde de carbone. Leur système digestif leur fait produire beaucoup plus de méthane que les cochons, les poules ou les dindes.
Comme substituts à la viande, il faut se tourner vers des aliments riches en protéines : les graines, les céréales, les légumineuses, les fruits à coque de toute sorte, les algues et micro-algues, et bien sûr le soja. Ces aliments ont aussi l'avantage d'être riche en fibres.
Émissions de gaz à effet de serre, déforestation, surconsommation d'eau : l'élevage coûte cher à la planète. Amateurs de viande, consommez-en moins et mieux !
Les principales sources d'émissions sont la production, le transport de l'alimentation animale, et le méthane issu de la digestion des ruminants. Ainsi 1kg de viande bovine équivaut à une émission de 27kg de gaz à effet de serre (source : INRAE) ; 1kg de viande d'agneau émet 39kg de GES.
Ce médecin nutritionniste recommande d'en manger le midi, lorsque le corps en a le plus besoin et peut l'assimiler correctement. Le Dr Alain Delabos recommande de la viande rouge trois fois par semaine, en alternance avec d'autres. Et plutôt le midi.
Mais cette consommation de viande n'est pas anodine sur notre empreinte carbone. Car l'élevage est l'un des principaux vecteur de pollution à travers le monde. D'abord en matière de consommation d'eau douce potable. Ensuite parce que les animaux d'élevage émettent du méthane via leurs pets et leurs rots.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Avion vs voiture, qui est le plus polluant ? Selon le simulateur “Mon Impact Transport” de l'Ademe, sur un trajet de 500 km, la voiture individuelle émet plus de 50 % de CO2 que le même trajet en avion.
Un résident du Royaume-Uni consomme en moyenne 84,2 kg de viande par an, le classant 30 ème sur la liste, mais il n'est pas surprenant de découvrir que les plus grands consommateurs de viande sont les américains. Un seul résident américain consomme, en moyenne, 120,2 kilos soit 30 fois plus que ceux du Bangladesh.
L'avocat : un désastre écologique
D'une part le recours aux pesticides dans les cultures d'avocatiers est courant au Mexique. D'autre part, l'avocat est particulièrement gourmand en eau : la production d'avocats nécessite 1000 litres d'eau pour un kilo d'avocats, soit sept fois plus que pour un kilo de salade.
La production de nourriture humaine génère 37 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Mais les aliments d'origine animale en émettent deux fois plus que ceux d'origine végétale. Le bœuf émet ainsi deux fois plus de gaz à effet de serre que le riz qui, lui-même, en émet deux fois plus que le blé.
La culture intensive du soja détruit l'environnement
L'utilisation de pesticides menace plusieurs espèces d'insectes, la pollution des eaux provoque la mort de nombreux poissons et crée un déséquilibre de l'écosystème. Enfin, le transport commercial du soja à travers le monde est responsable d'émissions de CO2.
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Le Jour du dépassement. Cette année, le jour du dépassement de la Terre intervient le 28 juillet 2022, dans un contexte marqué par des phénomènes climatiques extrêmes (sécheresses, canicules, feux de forêts).