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Le message nerveux auditif est transmis à une aire spécifique du cortex cérébral située dans le lobe temporal : l'aire auditive primaire.
Organisation du cortex auditif humain
L'aire auditive primaire AI est située dans le tiers postérieur du gyrus temporal supérieur (aire 41 de Brodmann), à côté de l'aire de Wernicke (W).
Cette plus forte activation pourrait être liée au fait que même s'ils sont dépourvus de sens, les sons bisyllabiques pourraient tout de même être de nature à solliciter les aires du langage, notamment l'aire de Wernicke proche (dans l'hémisphère gauche).
Les fibres du nerf auditif transmettent au cerveau les messages codés dans la cochlée. Dans le cerveau, plusieurs relais (groupes de neurones) reçoivent ce message et le décodent (son fort ou faible, aigu ou grave, localisé dans l'espace, ...) pour en faire à l'arrivée une sensation ou une perception consciente.
Le nerf auditif, responsable de la transmission des messages au cerveau, part de la cochlée. L'oreille externe se comporte comme une antenne acoustique : le pavillon (associé au volume crânien) diffracte et guide les ondes sonores alors que le conduit auditif externe et la conque jouent un rôle de résonateur.
Les cellules ciliées internes sont les mécanorécepteurs pour l'audition : ils transforment la vibration du son en activité électrique dans les fibres nerveuses transmise au cerveau.
L'amygdale reçoit constamment des informations sensorielles qu'elle évalue. Fonctionnant comme un système d'alerte, le complexe amygdalien du cerveau décode les stimuli afin de pouvoir orienter et dicter des réactions comportementales.
Le lobe temporal est le siège de plusieurs structures exerçant des fonctions sensorielles comme une partie de l'audition, du goût, de l'ouïe, mais aussi celles du langage, que ce soit la parole ou la compréhension. Il a aussi des rôles dans la vision, la mémoire, les émotions.
Le cortex auditif est la partie du cerveau qui analyse les informations auditives, c'est-à-dire les informations extraites des sons par l'ouïe. Il occupe la partie supérieure du lobe temporal.
Le centre de la parole se situerait en fait environ trois centimètres plus près de l'avant du cerveau et de l'autre côté du cortex auditif, soit, en termes d'architecture et de fonctions cérébrales, très loin de l'endroit retenu par Wernicke.
Le nerf auditif est un nerf composé de fibres qui permettent une connexion avec les cellules de la cochlée. En cas de lésion du nerf auditif, on peut observer une perte d'audition et des acouphènes.
Le lobe frontal est une région du cerveau responsable de la coordination motrice volontaire et du langage. Il contient notamment les aires qui contrôlent la coordination musculaire, et les mouvements de la tête et du cou comme la mastication et la déglutition.
Il abrite l'organe spiral (ou organe de Corti), le récepteur de l'audition. La cochlée est en communication avec l'oreille moyenne par l'intermédiaire de l'étrier qui a un mouvement de piston d'avant en arrière dans la fenêtre ovale et va donc produire des vibrations dans les liquides contenus dans la cochlée.
L'oreille interne
la cochlée qui abrite l'organe de Corti contenant du liquide (périlymphe) et les cellules ciliées. Ces cellules sensorielles vont capter les sons et les transformer en signaux nerveux qui sont transmis au cerveau par le nerf auditif. Elles sont responsables de notre capacité à percevoir les sons.
Le système efférent latéral, en contact synaptique avec les dendrites des neurones auditifs, contient un cocktail de neurotransmetteurs (voir schéma ci-dessus), comme l'indique cette image de co-localisation de la fluorescence : présence d'enképhalines (vert) et de dopamine (rouge) sous la CCI.
Il existe quatre cerveaux décisionnels : le néocortex préfrontal, les territoires reptiliens, le cortex automatique et les territoires paléo-limbiques.
Le cervelet joue un rôle essentiel dans le contrôle moteur, particulièrement la coordination des mouvements et l'équilibre. Cette structure, située sous les hémisphères cérébraux et derrière le tronc cérébral, peut être atteinte par différentes tumeurs, de bas grade et de haut grade.
Le cortex moteur est loin d'être la seule région du cerveau impliquée dans la commande et le contrôle des mouvements. Il faut également mentionner le rôle important des ganglions de la base et du cervelet. Les ganglions de la base interviennent dans une boucle complexe reliant différentes aires corticales.
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur.
Neuroplasticité et dépression
La dépression entraîne au niveau cérébral des changements morphologiques et fonctionnels définissant la neuroplasticité ; ces changements s'opèrent au niveau du cortex préfrontal, de l'hippocampe et de l'amygdale et ont pu être révélés grâce aux progrès de la neuro-imagerie.
Le thalamus est une paire de noyaux gris cérébraux situés de part et d'autre du troisième ventricule entre le cortex et le tronc cérébral. Ce centre nerveux reçoit les informations sensitives et sensorielles, les analyse et les renvoie vers le cortex du cerveau. Il régule la conscience, le sommeil et la vigilance.
Le nerf auditif (ou vestibulo-cochléaire) est un nerf sensoriel formé de deux parties : le nerf cochléaire et le nerf vestibulaire. Le nerf cochléaire recueille dans l'oreille interne les informations auditives. Le nerf vestibulaire reçoit les informations concernant le maintien de l'équilibre.
Les cellules ciliées sensorielles situées dans l'oreille interne sont à l'origine des sensations auditives. Les récepteurs cutanés (corpuscules de Meissner, de Pacini, de Ruffini) permettent d'apprécier les divers stimuli mécaniques s'exerçant sur la peau et sur les muqueuses.
L'étrier est le plus léger des osselets. Il est situé médialement et s'articule avec l'enclume d'un côté et la fenêtre ovale de l'autre. Il a été découvert par le professeur Gianfilippo Ingrassia de l'Université de Naples en 1546 et transmet les vibrations portées par la chaîne des osselets à l'oreille interne.